Nousavons voulu regrouper ici les différentes pièces de protection individuelle indispensables aux missions de maintien de l'ordre. En plus des protections corporelles individuelles, directement positionnées sur la personne (casque, gilet, gant, coudière, jambière), nous vous proposons également En savoir plus Sous-catégories Casques Aller au menu Aller au contenu principal Vous êtes ici Accueil Métiers Policier en maintien de l՚ordre Missions Assurer le maintien de l’ordre public et son rétablissement si nécessaire ; assurer les missions propres de surveillance et de protection des personnes et des biens ; concourir, avec les effectifs de la direction centrale de sécurité publique DCSP, à la lutte contre les violences urbaines ; participer à la lutte contre le terrorisme et intervenir sur des actions de tuerie de masse et actes terroristes ; porter aide et assistance aux populations en cas de sinistres graves. Conférence depuis le salon du lycéen et de l'étudiant 2022 sur le métier de CRS ; Conditions d'accès Tous policiers gradés et gardiens de la paix, officiers et commissaires. Choix de poste en sortie d’école de police. Dans le cadre de mutation interne, sur proposition de vacance de postes. Sélection Jury d’entretien, si mutation interne. Formation Dès la prise de poste, le policier bénéficie de formations spécifiques aux différents usages d’armements collectifs, de matériels adaptés à la gestion de foule.
\n \n \n casque maintien de l ordre police nationale
Amission spécifique, équipement spécifique ! Nous avons voulu regrouper ici les différentes pièces de protection individuelle indispensables aux missions de maintien de l'ordre. En plus des protections corporelles individuelles, directement positionnées sur la personne (casque, gilet, gant, coudière, jambière), nous vous proposons également des équipements spécifiques
Aller au menu Aller au contenu Aller à la recherche Bibliothèque Accéder à tous les contenus de la bibliothèque Informatique Autres informatique Bureautique et rédaction Développement Web Matériel et électronique Programmation et algorithmique Systèmes d'exploitation Sciences de la nature Astronomie Autres sciences de la nature Biologie Chimie Mathématiques Physique Sciences de la terre Sciences humaines et sociales Autres sciences humaines et sociales Droit Économie Histoire Langues Psychologie Autres Arts, graphisme et multimédia Autres Communication et management Zeste de Savoir Tags les plus utilisés zds mathématiques algorithmique python physique Tous les tags Tribune Tous les billets Informatique Autres informatique Bureautique et rédaction Développement Web Matériel et électronique Programmation et algorithmique Systèmes d'exploitation Sciences de la nature Astronomie Autres sciences de la nature Biologie Chimie Mathématiques Physique Sciences de la terre Sciences humaines et sociales Autres sciences humaines et sociales Droit Économie Histoire Langues Psychologie Autres Arts, graphisme et multimédia Autres Communication et management Zeste de Savoir Tags les plus utilisés python zds c++ musique javascript Tous les tags Forum Tous les forums Savoirs Programmation Développement Web Multimédia et Jeux vidéo Systèmes et Matériels Sciences Les autres savoirs Communauté Le bar à smoothies Bugs et Suggestions Dev Zone Contenus en cours de rédaction Vos projets L'association Tags les plus utilisés python c++ php arduino c Accueil Articles Les différentes forces de l'ordre françaises Licence CC BY-SA Les différentes forces de l'ordre françaises Si vous habitez dans une grande ville française, cela ne vous aura pas échappé l’année 2018 a été marquée par un ou plusieurs, selon les points de vue mouvement social de grande ampleur. Et qui dit mouvement social dit traitement médiatique, et quand les médias parlent d’un mouvement social, les raccourcis sont fréquents et peuvent parfois prêter à confusion. Notamment, une confusion répandue concerne les différents groupes chargés du maintien de l’ordre. Le but de cet article sera donc de faire le point sur ce sujet afin de clarifier qui est qui » et qui fait quoi » parmi les forces de l’ordre rencontrées le plus souvent. Nous ne parlerons donc pas des sections plus spécialisées telles que la BRI Brigade de Recherche et d’Intervention ou le GIGN Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale car, à moins que les vicissitudes de la vie ne vous jouent de très mauvais tours, vous ne devriez jamais avoir affaire à elles. La police nationale étant divisée en plusieurs sections ayant chacune un nom, un fonctionnement et des attributions propres, j’ai choisi de ne présenter ici que quelques-unes de ces sections — celles que l’on rencontre le plus souvent dans la vie réelle — plutôt que la police nationale d’un point de vue global. La police municipale La BAC La CDI La CRS Les GM La police municipale La police municipale est probablement celle que vous croisez le plus souvent. Son rôle est assez généraliste et consiste principalement à s’assurer du déroulement normal de la vie urbaine souvent appelée la tranquillité publique ». Plus spécifiquement, elle relève les foultitudes d’infractions mineures qui peuvent se produire en ville, qu’elles soient relatives à la gestion des déchets, à la conduite et au stationnement ou au respect des arrêtés municipaux. Lors d’évènements culturels ou sportifs, ils peuvent procéder à des inspections visuelles des bagages. En cas de doute et avec l’accord de leur propriétaire, ils peuvent également les fouiller ce que ne peuvent pas faire des agents de sécurité. Enfin, ils peuvent aussi procéder à une palpation de sécurité, qui doit être faite par un agent du même sexe que la personne qui en fait l’objet en clair, une femme ne peut subir une palpation que de la part d’une femme. Il ne peut cependant pas fouiller la personne. Par ailleurs, le maire d’une ville ainsi que ses adjoints sont considérés comme officiers de police judiciaire et sont donc habilités à relever des infractions, bien qu’ils ne le fassent qu’exceptionnellement. Contrairement aux policiers nationaux, les policiers municipaux ne sont pas tenus de porter visiblement leur matricule. Ils doivent cependant porter une carte professionnelle qu’ils doivent montrer à toute personne qui en fait la demande. Deux agents de la police municipale de Nice et leur véhicule. Source. Véhicules et signes distinctifs Les types de véhicules utilisés peuvent varier grandement selon les villes, car ils dépendent de l’appel d’offre de la ville. Cependant, leurs sérigraphies sont normalisées. Ils peuvent disposer de voitures, d’utilitaires légers, de motos ou de vélos. Dans certaines villes, ils peuvent aussi se déplacer à dos de chevaux bien que ce ne soit pas exclusif à la police municipale. Leurs véhicules comportent une bande horizontale bleu claire avec quelques fioritures rouges, le logo de la police municipale et marqué POLICE MUNICIPALE » en bleu sur fond blanc. Le logo de la police municipale est le blason de la République Française, qui se décrit ainsi tiercé en pal, d’azur, d’argent et de gueules, accosté d’un R et F d’argent, aux branches de laurier et de chêne mis en sautoir »1, 2, surmonté de POLICE MUNICIPALE ». Armes disponibles Les policiers municipaux sont autorisés à porter et utiliser les armes suivantes. Armes à feu pour calibres 38, 9mm ces deux premières sont très similaires ou 7,65mm. L’usage des pistolets 9mm leur est autorisé suite à une demande du syndicat de police municipale suite à l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice afin de leur permettre de répondre à ce type d’attaques »3. Pistolets à impulsions électriques, souvent appelés Tasers du nom d’une marque commercialisant de telles armes. Aérosols de gaz incapacitants ou lacrymogènes, contenant du gaz CS le même que celui utilisé dans les grenades ou OC à base de piment. Armes à feu tirant une ou deux balles ou projectiles non métalliques […] dont le calibre est au moins égal à 44 mm ». Quelques précisions s’imposent sur celles-ci. En 1995, le directeur de la police nationale, Claude Guéant, fait introduire le fusil Flash-Ball Compact, une arme à feu tirant des projectiles en caoutchou de 44 milimètres de diamètre, considérée comme sub-létale » mais ayant la même puissance de tir qu’un revolver classique, fabriquée par l’entreprise française Verney Carron. Il est remplacé en 2002 par le Flash-Ball Super-Pro, possédant deux canons en métal au lieu d’un seul canon en plastique sur le Flash-Ball Compact. En 2008, suite aux blessures causées par l’imprécision du Flash-Ball Super-Pro, celui-ci est remplacé par le LBD 40 acronyme pour Lanceur de Balles de Défense, tirant des balles de 40mm de diamètre avec une puissance de feu et une précision augmentés, classé comme arme à feu à usage militaire ». La police municipale n’étant pas habilitée à utiliser des LBD 40, elle peut utiliser des armes équivalentes aux Flash-Ball Super-Pro. Par exemple, la police de Meulun s’est équipée en 2017 de Kann 44, arme tirant elle aussi des projectiles de 44 milimètres de diamètre4. Étant donné leur diamètre, ces armes ne perforent pas la peau mais la frappent avec une forte vitesse cinétique, causant une ecchymose c’est-à-dire un bleu importante les jours suivants. Il arrive cependant qu’elles produisent des blessures bien plus graves, certains ayant perdu un œil ou ayant eu des chocs sceptiques5 avec CIVD6 suite à des tirs de LBD. La BAC La BAC est la Brigade Anti-Criminalité, créée en 1994 et dépendante de la police nationale. Son rôle est de gérer les diverses formes de délinquances, tels que les vols, les émeutes ou l’usage de drogues. Elle intervient principalement dans les quartiers dits sensibles » les banlieues de grandes villes ainsi que dans les manifestations. Les membres de la BAC, comme tous ceux de la police nationale en général ainsi que de la gendarmerie sauf quelques exceptions, sont tenus de porter de façon visible leur matricule, qui est un numéro à sept chiffre qui les identifie individuellement. Pour les policiers en civil cas de la BAC, celui-ci doit être porté sur le brassard. Cependant, les tenues anti-émeutes et les gilets tactiques ne disposant pas de point d’accroche pour ces badges, ceux-ci ne sont en pratique pas toujours visibles1. Équipe de la BAC entrain d’interpeller quelqu’un2. Source. Véhicules et signes distinctifs Les membres de la BAC interviennent la plupart du temps en civil, mais sont tenus de porter un brassard orange estampillé POLICE ». Ils portent parfois des casques de moto ou des tenues anti-émeutes, comme les CRS, dont nous parlerons tout à l’heure. Ils se déplacent généralement en voitures banalisées et opèrent généralement par des interventions éclairs » de quelques minutes au plus. Les policiers de la BAC souvent appelés bacqueux » ne peuvent intégrer cette brigade qu’après au moins deux ans d’ancienneté dans la police nationale, une titularisation et un grade égal ou supérieur à gardien de la paix ». Armes disponibles Chaque policier de la BAC possède un pistolet automatique Sig-Sauer SP 2022, un tonfa ou un baton téléscopique généralement appelés matraques et une paire de menottes. Cet équipement est complété par un équipement collectif. Un fusil à pompe Remington 870 calibre 12. Un pistolet mitrailleur Beretta M12. Un fusil d’assaut HK G36. Un LBD 40 à visée holographique. Un pistolet à impulsions électrique Taser X26. Des casques de maintien de l’ordre » c’est-à-dire des casques normalisés à l’usage de la police. Des boucliers anti-émeutes. Des aérosols de gaz CS ou OC. Des grenades de désencerclement. Ces grenades émettent une forte impulsions sonore près de 160dB et propulsants 18 petits plots en caoutchou avec une forte énergie cinétique 80 joules à 15 mètres. Ces grenades étant très dangereuses plusieurs personnes, policiers y-compris, ayant été gravement blessées suite à leur usage, elles sont censées être lancées au ras du sol. Une circulaire de la police nationale indique par ailleurs que, après usage, il convient de s’assurer aussitôt de l’état de santé de la personne et de la garder sous surveillance ; au besoin, un examen médical doit être effectué dans les meilleurs délais. ». Ces grenades sont également censées être utilisées uniquement lorsqu’un policier est encerclé par un groupe hostile, afin de protéger son intégrité physique3. Dans son livre, La force de l’ordre une anthropologie de la police des quartiers, l’anthropologue Didier Fassin a par ailleurs montré qu’une forte pression administrative était exercée sur les BAC afin de faire du chiffre », expliquant en partie les dérives qu’il a parfois pu constater lors de ses observations ; la BAC ayant la réputation de faire fréquemment l’usage de la force, et parfois dans des conditions inappropriées. La CDI La CDI est la Compagnie Départementale d’Intervention, elle dépend de la police nationale. Ses rôles sont multiples elle assure le renfort aux policiers locaux, par exemple pour assister les policiers de la BAC lors d’une grande intervention ; elle s’occupe de la sécurité sur certains grand évènements et elle assure aussi une grande partie du maintien de l’ordre lors des manifestations et des émeutes. Groupe de la CDI en tenue anti-émeutes. L’homme avec un gilet marron et celui avec un brassard orange sont vraisemblablement de la BAC. Source. Ceci n’est pas un fourgon de la CDI mais de la CRS autoroutière. Cependant, les fourgons de la CDI ressemblent beaucoup à celui-ci je n’en ai pas trouvé de photo sous licence libre, mis à part bien sur le blason de la CRS. Source. Véhicules et signes distinctifs La CDI dispose principalement de véhicules utilitaires légers, souvent des Renault Master III ou des Renault Trafic. Ils sont blancs avec une bande horizontale bleue sur laquelle est écrit POLICE » en blanc. On y voit aussi trois petites virgules bleues, blanches et rouges représentant le drapeau français. Il est aussi fréquent que l’avant et l’arrière du véhicule portent des bandes obliques rouges et jaunes, comme certains véhicules des pompiers. Ils portent aussi fréquemment un dispositif à l’avant permettant de fixer une grille anti-émeutes une grande grille en métal noir de plusieurs mètres-carrés. Les policiers eux-mêmes sont habituellement en uniforme, et portent une tenue anti-émeutes sur laquelle est écrit POLICE » lorsqu’ils font du maintien de l’ordre. Ils portent alors un casque noir avec une ou deux bandes bleues. Armes disponibles La CDI est un des corps de police les mieux armés. Ses membres disposent en effet des armes suivantes. Pour l’équipement individuel un pistolet Sig-Sauer SP 2022, un tonfa ou un bâton télescopique et une paire de menottes, auquel s’ajoute l’équipement collectif. Un pistolet mitrailleur HK UMP, venant progressivement remplacer les Beretta M12. Un fusil d’assaut HK G36. Un LBD 40 à visée holographique. Un pistolet à impulsions électrique. Des tenues anti-émeutes complètes casque, jambières, coudières, plastrons, gilets pare-balles, boucliers, etc. Des aérosols de gaz CS ou OC. Des grenades de désencerclement. Des grenades à effet lacrymogène gaz CS ou OC1, avec des concentrations diverses, avec lancement à la main ou par lance-grenade. Ces grenades contiennent généralement 4 à 7 capsules noires qui se séparent quelques secondes après l’activation de la grenade et entrent en combustion. Cette combustion de composé CS mélangé à du phosphore dégage une fumée blanche à effet lacrymogène elle fait pleurer et provoque une douleur importante aux yeux et dans les voies respiratoires. Avant tout usage de ces grenades, la police est censée procéder à une annonce de sa présence par haut-parleur puis à deux sommations2. Des grenades GLI-F4, dites à effet de souffle », contenant 25 grammes de TNT et 10 grammes de composé CS pur à libération instantanée. Elles provoquent un effet sonore de 165dB à 5 mètres ainsi qu’une onde de choc et projettent des éclats de plastique et de métal dans un rayon de plusieurs mètres. Elles sont considérées comme l’ultime recours avant l’usage des armes à feu et leur usage nécessite une formation spécifique, car elles sont particulièrement dangereuses 14 personnes ayant été gravement blessées par ces grenades entre 2001 et 2018, dont 7 ayant eu une main arrachée3, 4. Des lance-grenades Cougar et Chouka les premiers sont plus grands et plus puissants, les seconds, plus petits, sont surtout l’apanage de la BAC ou des policiers en civil. Une grenade lancée par un Cougar peut avoir une portée atteignant les 200 mètres. Ces lance-grenades sont censés être pointés vers le ciel. Une grenade est alors tirée et se sépare à l’apogée de sa trajectoire, éjectant les capsules qu’elle contient. Celles-ci retombent alors à la verticale, dégageant le gaz. Des fusils 4 ou 6 coups Penn Arms GL65–40, qui sont en quelque sorte un hybride entre un Cougar et un LBD 40. Ils possèdent un gros barillet pouvant contenir 4 ou 6 munitions de 40mm de diamètre qui peuvent être tirées en rafales. Ces munitions peuvent être des balles en caoutchouc ils sont alors utilisés en tirs tendus, comme les LBD ou des grenades lacrymogènes. La CRS Une CRS est une Compagnie Républicaine de Sécurité, qui dépend de la Police Nationale. Par métonymie, un CRS est un membre de cette compagnie. Ses missions sont très diverses, et varient beaucoup selon les villes d’affectation et les saisons. Les CRS s’occupent notamment du maintien de l’ordre mais aussi de la sécurité routière et parfois du secours à personnes sur les plages ou en montagne. Elle peut aussi servir de renfort pour les diverses missions de la Police Nationale. Il existe une CRS spécialisée dans la protection du président, neuf dans la sécurité autoroutière les CRS autoroutières et deux dans le secours en montagne. La particularité des CRS est de disposer d’un large plateau logistique mobile, celles-ci ayant, en plus de leurs véhicules de transport, des cantines ou des véhicules de communication ou de commandement. Une CRS dispose de cinq sections. La première s’occupe de l’administration et de la logistiques. Les deux suivantes sont des Sections d’Appui et de Manœuvre » et les deux dernières sont des Sections de Protection et d’Intervention ». L’une de ces deux dernières est équipée de matériel spécifique à la lutte contre le terrorisme, en particulier des armes à feu. Chaque section comporte trois groupes tactiques », dits A, B et C, ce dernier s’occupant du commandement de la section. Ainsi, sur leurs gilets, on peut voir 2A » ou 1C », signifiant qu’ils font partie du groupe A de la section 2, ou du commandement de la section 1. Certaines CRS possèdent également une SMS, ou Section de Moyens Spécialisés », disposant d’équipements plus perfectionnés. Agents d’une CRS en tenues anti-émeutes légères. Source. Agents d’une CRS en tenues anti-émeutes complètes. Remarquez les membres de la SMS sur la gauche. Source. Fourgon d’une CRS. Source. Véhicules et signes distinctifs Lorsqu’ils sont en intervention, les CRS portent des tenues anti-émeutes très semblables à celles de la CDI, qui est par ailleurs très souvent confondue avec eux. Sur leur uniforme, la différence tient principalement en trois points. Ils portent l’écusson de la CRS, qui est rouge avec CRS » en blanc, surmonté de POLICE NATIONALE » en rouge sur fond blanc. Ils portent sur le dos leur section et leur groupe d’appartenance. Leur casque possède une ou deux bandes jaunes, et non bleues comme pour la CDI. Ils disposent d’une logistique très importante, avec des notamment de Renault Trafic ou des Fourgons Citroën Jumper, des véhicules ateliers et des cars, pouvant servir au transport de troupes ou de personnes arrêtées. Les SMS disposent également de canons à eau sur camions blindés, de camions 4x4, de bateaux et de grilles anti-émeutes qui peuvent être fixées à l’avant des fourgons. Leurs véhicules sont blancs avec une bande horizontale bleue et l’écusson de la CRS au niveau de la portière. Certains de leurs véhicules sont parfois banalisés. Armes disponibles Les CRS disposent d’un équipement semblable à celui de la CDI. Ils ont notamment le même équipement personnel, complété de l’équipement collectif suivant. Un fusil d’assaut HK G36 KP2. Un fusil d’assaut Ruger AC-556 AMD. Un fusil de précision Tikka T3. Les mêmes grenades et lance-grenades que la CDI. Les GM Les GM sont les Gendarmes Mobiles, qui comme leur nom l’indique dépendent de la Gendarmerie Nationale, qui elle-même est une branche de l’armée. Les missions des GM concernent principalement le maintien de l’ordre et le contrôle des foules, comme pour la CDI. Le GIGN Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale, unité d’élite chargée d’intervenir sur les cas de prises d’otages ou de terrorisme, dépend de la Gendarmerie Mobile. Véhicules et signes distinctifs Toujours comme la CDI, les gendarmes mobiles portent souvent des tenues anti-émeutes plastrons, jambières, coudières, etc, à la différence près que leurs casques ne sont pas noirs mais bleu marine. Leurs boucliers sont aussi éstampillés GENDARMERIE ». Leurs véhicules sont aussi très similaires à ceux de la CDI, mais ils sont entièrement bleu marine. Ils ont souvent des rayures rouges et blanches à l’avant et sont également éstampillés GENDARMERIE » ou GENDARMERIE NATIONALE ». Typiquement, ils se déplacent à bord de fourgons IVECO Daily Irisbu. Ils portent aussi une attache à l’avant permettant d’accrocher des grilles anti-émeutes. Lors de missions à caractère plus calme, ou pour des déplacements en plus faibles effectifs, ils peuvent aussi utiliser des véhicules plus petits à quatre places. Les gendarmes étant aussi des militaires, ils disposent également d’engins plus puissants. On peut notamment citer les VBRG Véhicules Blindés à Rouges de la Gendarmerie, des Berliet VXB 170, qui comme leur nom l’indique sont des véhicules blindés à quatre roues d’une douzaine de tonnes, parfois dotés d’une lame comme les bulldozers, pour détruire des barricades, équipés d’une mitrailleuse AANF1 de calibre 7,62mm et d’un lance-grenades de calibre 56mm. Ces derniers se sont récemment fait remarqué lors de l’expulsion de la ZAD de Notre-Dames-des-Landes, car ce sont eux qui ont détruit une partie des barricades et des habitations de la zone, et qui ont lancé la plupart des grenades GLI-F4 dont nous parlions dans la section sur la CDI à l’aide du lance-grenade monté sur leur toit. Armes disponibles Les gendarmes mobiles ont un équipement personnel similaire à celui de la CDI tenue anti-émeute, casque, gilet pare-balles, matraque et pistolet Sig-Sauer SP22. Pour l’équipement collectif, ils disposent d’un fusil d’assaut FAMAS, d’un pistolet mitrailleur HK MP5, d’un fusil à pompe, d’un fusil de précision Tikka 3 et d’un fusil mitrailleur AANF1 le même que sur le toit des VBRG. Enfin, bien qu’ils en fassent moins l’usage sur le terrain que la CDI, ils disposent aussi de grenades à effet lacrymogène, de grenades de désencerclement, de GLI-F4 et de LBD 40. Ils n’ont donc pas de gazeuses à main. Par ailleurs, étant militaires et non policiers, leur comportement sur le terrain est réputé différent de celui de la CDI, le rapport à la hiérarchie étant naturellement différent dans ces deux institutions. Entrainement d’un groupe de GM en tenues anti-émeutes avec présence de VBRG. Source. Merci de m’avoir lu ! J’espère que cet article vous aidera à discerner les différentes forces de l’ordre et à mieux débusquer certaines erreurs journalistiques. J’en profite pour remercier également ache et Mysterri1 pour leurs retours sur la bêta de cet article et une seconde fois à Mysterri1 pour son retour sur sa version corrigée et mise à jour, ainsi que Holosmos pour son travail de validation. Pour conclure, voici un petit organigramme des principales forces de l’ordre, afin de mieux s’y retrouver. Organigramme des principales forces de l'ordre françaises. Cet article est placé sous la licence Creative Commons By-SA rezemika ». Son logo provient quant à lui de Wikipédia et est placé sous la licence Creative Commons By-SA David Monniaux ». N’hésitez pas à poster vos questions et remarques dans les commentaires ! Sources En spoiler, parce que c’est un peu long. La police municipale Code de la sécurité intérieure - Article L511–1 ». Code de la sécurité intérieure, vol. L511–1. Consulté le 13 août 2018. Code de la sécurité intérieure - Article R511–12 ». Code de la sécurité intérieure, vol. R511–12. Consulté le 13 août 2018. Code de procédure pénale - Article 16 ». Code de procédure pénale, vol. 16. Consulté le 13 août 2018. Factory, Store. Sérigraphie Police Municipale VL Option Marquage nom de ville. Lien. Consulté le 13 août 2018. Les policiers municipaux officiellement autorisés à porter des pistolets 9 mm ». Le 29 novembre 2016. - Le Monde, Lien. Melun. Les policiers municipaux désormais armés de lanceurs de balles de défense. Lien. Consulté le 13 août 2018. Police montée ». Wikipédia, 22 juin 2018. Wikipedia, Lien. Police municipale France ». Wikipédia, 10 août 2018. Wikipedia, Lien. La BAC Brigade anti-criminalité ». Wikipédia, 5 juillet 2018. Wikipedia, Lien. Fassin, Didier. La force de l’ordre une anthropologie de la police des quartiers. Editions du Seuil, 2011. Grenade de désencerclement ». Wikipédia, 6 juillet 2018. Wikipedia, Lien. Institute for Advanced Study. Les forces de l’ordre - Didier Fassin. YouTube, Lien. Consulté le 13 août 2018. La CDI LES ARMEMENTS DU MAINTIEN DE L’ORDRE ». Lien. Consulté le 19 août 2018. Baudais, Pierrick. Voici le nouvel arsenal des policiers et gendarmes - Edition du soir Ouest France - 13/03/2017. Lien. Consulté le 19 août 2018. Code de la sécurité intérieure - Article D211–17 ». Code de la sécurité intérieure, vol. D211–17. Consulté le 19 août 2018. Code pénal - Article R431–1 ». Code pénal, vol. R431–1. Consulté le 19 août 2018. Glanz, Gaspard. Un guide des armes anti-émeutes de la Police française ». Vice, 4 octobre 2014, Lien. Grenade GLI-F4 ». Wikipédia, 2 août 2018. Wikipedia, Lien. NDDL la grenade GLI-F4, ultime recours avant l’arme à feu ». 23 mai 2018, Lien. Police nationale France ». Wikipédia, 8 août 2018. Wikipedia, Lien. Achat de Penn Arms l’État français agrandit sa panoplie d’armes à éborgner des manifestant-es – Désarmons-les ! Lien. Consulté le 1 janvier 2019. Recensement provisoire des blessés des manifestations du mois de novembre-décembre 2018 – Désarmons-les ! Lien. Consulté le 1 janvier 2019. La CRS Compagnies républicaines de sécurité ». Wikipédia, 18 août 2018. Wikipedia, Lien. Les GM Gendarmerie mobile ». Wikipédia, 28 juin 2018. Wikipedia, Lien. VBRG ». Wikipédia, 7 mai 2018. Wikipedia, Lien. LBD Lanceurs de Balles de Défense Douillard-Lefevre, Pierre. L’arme à l’œil violences d’État et militarisation de la police. Le Bord de l’eau, 2016. Flash-ball blessures à retardement ». 18 février 2018, Lien. Lanceur de balle de défense ». Wikipédia, 10 août 2018. Wikipedia, Lien. Lycéen éborgné à Nantes. L’État condamné en appel ». Le Telegramme, 5 juillet 2018, Lien. 19 commentaires Je ne comprends pas l’intérêt d’un tel article. Certes, il est bien écrit et tout, mais quelle est sa place sur le site? Je pensais que ce site était essentiellement tourné autour des sciences et de la programmation/informatique. Ici, on parle des différentes forces de l’ordre, soit, sujet intéressant, correctement traité, bravo à l’auteur, mais quel est son intérêt sur le site? Pourquoi ne pas poster sur un autre site? C’est comme l’autre fois, je tombe sur un article sur une ligne de métro à Paris… Pourquoi? C’est étrange, cela crée des disparités un peu cheloues dans le contenu… Mais sinon l’article est de très bonne qualité! Merci pour ce tuto ! Je ne comprends pas l’intérêt d’un tel article. Certes, il est bien écrit et tout, mais quelle est sa place sur le site? Je pensais que ce site était essentiellement tourné autour des sciences et de la programmation/informatique. Ici, on parle des différentes forces de l’ordre, soit, sujet intéressant, correctement traité, bravo à l’auteur, mais quel est son intérêt sur le site? Pourquoi ne pas poster sur un autre site? C’est comme l’autre fois, je tombe sur un article sur une ligne de métro à Paris… Pourquoi? C’est étrange, cela crée des disparités un peu cheloues dans le contenu… Mais sinon l’article est de très bonne qualité! Jean-Paul Zartre Non, pas du tout, t’as décidé tout seul de cette orientation du site ! ZdS est un site de partage de connaissances en toute liberté, sur tous les sujets que les auteurs aiment et veulent faire partager. C’est entre autres cet éclectisme dans le contenu qui donne de la valeur et de la plus-value au site ; ces contenus "originaux" sont donc très importants pour la vie et la survie ! du site. C’est simple, sur ZdS, on trouve de tout ! Je pensais que ce site était essentiellement tourné autour des sciences et de la programmation/informatique. Jean-Paul Zartre Justement, Zeste de Savoir n’est pas essentiellement tourné autour des sciences et de la programmation ! Certes, il y a beaucoup de contenus scientifiques et, d’une manière générale, d’activité autour des sciences c’est, je pense, un héritage du Site du Zéro. C’est très bien, mais pourquoi s’y limiter ? Je pense qu’avoir de la diversité dans les contenus ne peut qu’apporter du positif au site et à la communauté ! Et \text{}/ , \text{>}/,> Inutile que je rajoute quoi que ce soit sur l’utilité de l’article, tout a déjà était dit, et je ne peux qu’approuver. Merci rezemika pour ce super article, j’avais une connaissance vague de tous les corps, mais pas aussi précise. Et d’ailleurs, je n’avais aucune idée des équipements qu’ils pouvaient avoir qui est assez impressionnant. Juste une question Par ailleurs, étant militaires et non policiers, leur comportement sur le terrain est réputé différent de celui de la CDI, le rapport à la hiérarchie étant naturellement différent dans ces deux institutions. Tu fais référence à quel type de comportement ? Sans aucun jugement de valeur, je n’ai pas exactement saisie. Super article J’ai appris pas mal de choses toutes plus intéressantes les unes que les autres. Merci pour ce partage. Dans la nature, tout a toujours une raison. Si tu comprends cette raison, tu n’as plus besoin de l’expérience. » Léonard De Vinci Merci pour vos retours ! Je plussoie ce qui a été dit, je pense que la pluralité des contenus est une des forces de ZdS d’ailleurs ça manque un peu de chimie et de SHS . Juste une question Par ailleurs, étant militaires et non policiers, leur comportement sur le terrain est réputé différent de celui de la CDI, le rapport à la hiérarchie étant naturellement différent dans ces deux institutions. Tu fais référence à quel type de comportement ? Sans aucun jugement de valeur, je n’ai pas exactement saisie. satenske C’est en effet assez compliqué à expliquer, et pas très bien sourcé. En fait, je tiens cette affirmation du regroupement de plusieurs sources, et cela m’a été confirmé par des personnes qui sont occasionnellement street medics. J’aurais bien aimé confirmer cela en lisant des ouvrages de sociologie de la gendarmerie, pour les comparer aux sociologies de la police, mais ils se font apparemment très rares et le seul qu’il y ai à la BU de mon université est actuellement emprunté. Du coup, j’ai déduis le reste de mes propres connaissances en sociologie des institutions. C’est donc effectivement pas super fiable comparé au reste de l’article… Dans son livre, Didier Fassin fait référence à la notion de pouvoir discrétionnaire ». Le principe, c’est que les gardiens de la paix jouissent d’une grande autonomie sur le terrain. Grosso modo, leurs supérieurs leur disent quoi faire, et c’est à eux de décider comment le faire. Par exemple, le choix de l’usage de la force dans un contexte donné se fait à leur discrétion d’où le terme discrétionnaire », sans qu’ils aient à en rendre compte a priori ou a posteriori sauf cas particuliers, quand il y a des blessés graves par exemple. Quand ils se sentent menacés, c’est à eux que revient la décision de calmer la discussion ou d’utiliser la force. Chez les militaires, la structure de décision est beaucoup plus pyramidale. Les généraux donnent des ordres aux colonels, qui donnent des ordres aux lieutenants-colonels, qui donnent des ordres aux commandants, etc. Il n’est donc pas question de pouvoir discrétionnaire. Concernant ce que m’ont dit certain-e-s street medics, c’est que cette différence se remarque tout de suite dans le cadre du maintient de l’ordre. En substance, voilà ce qu’on m’en a dit je n’utilise pas le conditionnel par commodité d’écriture. À moins que leur sécurité ne soit réellement menacée, les gendarmes n’utilisent la force que lorsque leurs supérieurs leur en donnent l’ordre. À l’opposé, les policiers ne feront des actions coordonnées que sur ordre de leurs supérieurs, mais utilisent la force individuellement dès que cela leur semble approprié. Un exemple qu’on m’a rapporté était qu’un même groupe s’était un jour trouvé face à une ligne de policiers en armures, et le lendemain face à une ligne de gendarmes en armures. Le premier jour, les policiers donnaient des coups de boucliers ou de matraques aux personnes trop proches d’eux. Le deuxième jour, les gendarmes tenaient leurs positions et ne repoussaient avec leurs boucliers que les personnes qui les poussaient eux-mêmes. Je n’y étais pas, et c’est une source militante, donc c’est à prendre avec des pincettes, mais les quelques témoignages qu’on m’a donné ont tendance à concorder sur ces points. Voilà voilà, j’espère avoir répondu à ta question. "Les accidents dans un système doivent se produire, mais il n’est pas obligatoire qu’ils produisent pour vous et moi." Laurence Gonzales - Deep Survival Merci pour ta réponse détaillée. Du coup, je vois ce que tu voulais dire, et effectivement ça peut sembler logique malgré l’absence de sources 100% fiables. Dommage de ne pas avoir pu avoir d’ouvrages de sociologie de la gendarmerie, si un jour tu arrives à en lire un, je serai intéressé par ton retour. L’article a été mis à jour pour corriger quelques erreurs d’ortho-typographie. Merci à informaticienzero pour la validation ! "Les accidents dans un système doivent se produire, mais il n’est pas obligatoire qu’ils produisent pour vous et moi." Laurence Gonzales - Deep Survival Avec un petit peu de retard désolé, je vous annonce que l’article a à nouveau été mis à jour, l’actualité ayant évolué de façon assez inattendue. Au programme un erratum personne n’est mort suite à un tir de GLI-F4, le décès annoncé dans la version précédente de cet article était celui de Rémi Fraisse, qui est en fait mort suite à un tir de grenade OF-F1 interdite depuis le compte du nombre de blessés par la GLI-F4 a également été mis à jour ; ajout de quelques notes de fins de sections ; ajout du fusil GL65. Merci à Taurre pour la validation ! PS satenske Désolé, j’ai enfin pu consulter le livre en question, mais en fait il ne s’agit que d’une compilation de quelques articles de sociologie avec un point de vue très large, qui apparemment se s’intéressent pas tellement aux pratiques concrètes des individus mais plus aux institutions. Mais si un jour je trouve quelque chose, j’en ferai un billet. "Les accidents dans un système doivent se produire, mais il n’est pas obligatoire qu’ils produisent pour vous et moi." Laurence Gonzales - Deep Survival Plop ! À titre informatif, j’ai trouvé un super article du Monde qui explique également les spécificités des groupes de maintien de l’ordre CRS, gendarmes mobiles, BRAV… quelles sont les sept familles des forces de l’ordre ? ». Il a aussi le mérite de parler de la BRAV-M, la Brigarde de Répression de l’Action Violente Motorisée, créée toute récemment. "Les accidents dans un système doivent se produire, mais il n’est pas obligatoire qu’ils produisent pour vous et moi." Laurence Gonzales - Deep Survival Super article ! J’ai appris beaucoup de choses ! Merci à toi ! Au sujet de la différence de comportement entre gendarmes et policiers en manifestation, j’ai moi-aussi recueilli plusieurs récits de manifestants considérants que les gendarmes avaient un comportement bien plus maîtrisé, avec moins de provocation, et un usage moindre de la force. Pour sortir de l’anecdotique, plusieurs situations ont été raportées dans la presse où des gendarmes étaient très critiques des actions de policiers pendant une manifestation. Par exemple cet article du Parisien du 8 avril 2019, où un colonel de gendarmerie reconnaît des violences policières des CRS matraquant des manifestants dans un Burger King le 1er décembre 2018 à Paris, ou le Monde du 25 juin 2019 qui mentionne un rapport de gendarmerie très critique de la charge policière du 23 mars 2019 à Nice qui a grièvement blessé Geneviève Legay. Ça ne permet pas, bien sûr, d’établir un un meilleur comportement des gendarmes, mais ça va dans le même sens. À ma connaissance la situation inverse — des policiers dénonçant l’usage de la force par des gendarmes — ne s’est pas produite pendant les mouvements sociaux 2018–2019. En fait, dans les cas de recensés de violences policières pendant les mouvements des gilets jaunes voir par exemple le travail journalistique Allo place Beauveaou de David Dufresne, je n’en connais pas où la gendarmerie ait été mise en cause pour l’instant mais je n’ai pas étudié cela exhaustivement. Je ne sais pas si a bien sa place ici mais… Compte tenu du mouvement BlackLivesMatter et le sujet des violences policières je partage un documentaire que j’ai trouvé très intéressant Нова Проспект /,>\text{}/ , \text{>}/,> Après, il faudra penser aussi que la gendarmerie et la police n’opère pas dans les mêmes lieux. Typiquement, je pense que ce sont les CRS qui opèrent à Toulouse ou à Paris, là où il y a le plus de débordements de ce que j’en vois. Alors que là où j’ai vu des gendarmes, c’était à Nîmes, et c’est pas franchement réputé agité comme coin. À Paris sur les manifestations de gilets jaunes, ou contre la réforme des retraites, il y avait à la fois des policiers et des gendarmes dans les manifestations, souvent les deux dans la même manifestation. Oh, merci pour vos commentaires et pour la mise en une ! J’en profite pour préciser que l’article mériterait une petite mise à jour la GLI-F4 a notamment été retirée et remplacée par la GM2-L, d’une puissance équivalente. J’essaierai de m’y mettre bientôt. je n’en connais pas où la gendarmerie ait été mise en cause pour l’instant Je pense qu’on peut cependant citer le cas de l’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes en 2018, où il y a eu plusieurs blessés graves, et notamment Maxime Peugeot qui a perdu sa main à cause d’une GLI-F4 lancée par des gendarmes. Mais ça semble effectivement faire exception, puisque c’est le seul cas qui me vienne en tête. À Paris sur les manifestations de gilets jaunes, ou contre la réforme des retraites, il y avait à la fois des policiers et des gendarmes dans les manifestations, souvent les deux dans la même manifestation. gasche Effectivement, c’est aussi le cas à Nantes où, lors des grandes manifestations, il y a à la fois la CRS, la CDI, la BAC et la gendarmerie qui font d’ailleurs des lignes bien séparées. Sur les manifestations plus petites, c’est soit la CRS soit la CDI qui se déplace. Je serais d’ailleurs curieux de savoir comment fonctionne ce dispatching… Si je trouve l’énergie de m’y mettre, je ferai peut-être un jour un article sur les théories et études sociologiques sur la police et le pouvoir il y a beaucoup à dire mais c’est pas évident à aborder… "Les accidents dans un système doivent se produire, mais il n’est pas obligatoire qu’ils produisent pour vous et moi." Laurence Gonzales - Deep Survival Oui, il y a malheureusement d’autres cas d’interventions de gendarmerie qui ont donné lieu à des blessures ou des décès le plus connu étant peut-être celui d’Adama Traoré, mais je pensais spécifiquement à l’usage de la force dans les manifestations récentes 2018–2019 plutôt que dans la ZAD ou dans une interpellation, où je ne connais pas de cas attribué spécifiquement à un gendarme ou un groupe de gendarmes. Connectez-vous pour pouvoir poster un message. Connexion Pas encore membre ? Créez un compte en une minute pour profiter pleinement de toutes les fonctionnalités de Zeste de Savoir. Ici, tout est gratuit et sans publicité. Créer un compte
Lapolice nationale du Mali, il y a seulement quelques années de cela était sollicitée par tout le monde lors des grands événements, notamment des cérémonies et autres manifestations pour le maintien de l’ordre. Mais depuis un certain temps, cette police nationale ne semble plus répondre à l’attente des uns et des autres, en plus, elle serait en train de 196 Gervais B. a posé une question dans les catégories Comparaison de poste à Virgile G. Officier De Police En CRS, Minist… “ Quel est la différence entre les CRS avec des casque à bande jaune et les CRS avec des casque à bande bleue ? ” 11/12/2018 Officier De Police En CRS, Ministère De L'Intérieur Bonjour Gervais, Les fonctionnaires de police arborant, sur une situation de maintien de l'ordre, une bande bleue appartiennent à des forces locales de la préfecture de police ou de la direction centrale de la sécurité publique. Ils réalisent une mission de maintien de l'ordre sur leur département, mais ne relèvent pas de la direction centrale des compagnies républicaines de sécurité à compétence nationale. Le casque équipé d'une bande jaune est le signe distinctif des CRS depuis 1969. Il s'agissait de les différencier des autres forces de l'ordre, à l'issue des événements de mai 1968, afin qu'ils ne soient pas accusés à tort de violence policière. 05/08/2019 Les lignes bleues ayant le même uniforme ainsi que les memes missionss que les crs sont les compagnies d interventions. 07/02/2020 Officier De Police En CRS, Ministère De L'Intérieur A Paris, les CI Compagnie d'Intervention sont effectivement le pendant des CRS. En province, tous les effectifs des commissariats locaux de sécurité publique arborent également ce casque à bandes bleues. Trouvez-vous cette discussion utile ? Merci pour votre retour ! Si vous êtes prêt à postuler - Postuler Merci pour votre retour Retour ... ou entamez une nouvelle discussion Retour Recommandé CasqueMaintien de l'Ordre MO15C ACS. Casque Moto Crossover modulable G4.2 PRO Grex Metal White. Casque Moto Crossover modulable N40.5 GT Nolan. Casque Moto Demi-jet N33 EVO Nolan . Casque Moto Flip-Up G9.1 Evolve Grex Metal White. Casque Moto Flip-Up GL1 ACS. Casque Moto Flip-Up M3 ACS. Casque Moto Flip-Up N90.2 Nolan. Casque Moto Jet Les Compagnies Républicaines de Sécurité, CRS, ont été créées en 1944 et dépendent de la Direction Général de la Police Nationale, DGPN. Elles sont majoritairement actives en milieu urbain en France métropolitaine et en Algérie entre 1955 et 1962 en tant qu’unités de sécurités mobiles terme désignant indifféremment une CRS de la Police nationale ou un EGM de la Gendarmerie nationale.Les CRS sont un des éléments de la force publique composé d’unités mobiles de police placées sous l’autorité du ministre de l’intérieur. Elles constituent une direction active de la police nationale. Elles sont spécialisées dans le maintien et le rétablissement de l’ordre public sur l’ensemble du territoire. Elles participent aussi à la sécurité routière, au secours en montagne ou sur les plages ainsi qu’à la plupart des missions de la Police. Ils sont facilement identifiables par leur écusson CRS et par les bandes jaunes sur les casques. En 2018, les CRS sont composées 13,100 hommes et femmes pour une soixantaine de compagnies de 130 policiers chacune. Il sont équipés de toutes les armes de maintien de l’ordre ainsi que des fusils HK, sniper et d’engins lanceurs à eau. Les compagnies 60 compagnies de "service général" 2 compagnies de montagnes 9 compagnies autoroutières 6 compagnies motocyclistes 1 compagnie de protection des personnalités Chaque compagnie est divisée en 5 sections 1 section de commandement 2 sections d'appui et de manœuvres SAM 2 sections de protection et d'intervention SPI Une des deux SPI est une SPI 4G pour 4° génération qui comprend un armement et des protections spécifiques à la lutte anti-terroriste ainsi que l’infirmier de compagnie. Cette section ne possède pas forcément les bandes jaune sur le casque et son insigne est souvent en noir et blanc pour plus de sections SAM et SPI sont sous divisées en trois groupes A, B et C C pour le commandement de la section. Composition d’une CRS à 4 sections Composition d’une CRS 1 commandant de police, commandant de la CRS 1 capitaine de police 2 lieutenants de police 1 à 4 majors de police 10 à 20 brigadiers-chef de police 5 à 10 brigadiers de police 100 à 150 gardiens de la paix Liste des CRS Les sections SMS, sections des moyens spécialisés, peuvent se greffer aux compagnies en mettant en oeuvre certains équipements comme les engins lanceur à eau. Les Compagnies républicaines de sécurité sont composées d’un échelon central, et d’une soixantaine de compagnies réparties sur le territoire français, en suivant les différentes zones de défense et de sécurité. Île-de-France - Paris Hauts-de-France - Lille Bretagne, Centre-Val de Loire, Normandie, Pays de la Loire - Rennes Nouvelle-Aquitaine - Bordeaux Corse, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur - Marseille Auvergne-Rhône-Alpes - Lyon Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté - Strasbourg Casquede maintien de l'ordre avec protection balistique pour le personnel de la Police Nationale. Ce casque est muni d'un écran pare-coups, bavolet pare-coups et d'une housse de transport. Caractéristiques. Description. Matière : Aramide. Forme PASGT. Surface grainée. Jugulaire 3 points réglable avec coussin de nuque et boucle anti
Introduction Pour le sociologue Norbert Elias, le processus de création de l’Etat n’est que l’histoire de la monopolisation de la violence légitime par une autorité centralisée. En France et de nos jours, cette violence légitime est le monopole de l’Etat, qui la délègue à des institutions comme la police ou la gendarmerie police nationale sous la 5e république trouve ses fondements dans deux textes • Article 12 DDHC 1789 La force publique est instituée pour l’usage de tous et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. »• Loi du 24 Avril 1941 Les services de police sont placés sous l’autorité du ministre d’Etat à l’intérieur et dirigés par le secrétaire général pour la police. »Après les émeutes de 1968, l’opinion publique commence à s’élever contre les dérives de l’institution, notamment les violences policières sur les manifestants. Pour y répondre, le préfet de police de l’époque, Maurice Grimaud, rédige une lettre adressée à ses hommes premières femmes policières en 1979 avec une phrase restée célèbre Frapper un manifestant tombé à terre, c’est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière. Il est encore plus grave de frapper des manifestants après arrestation et lorsqu’ils sont conduits dans les locaux de police pour y être interrogés. » Cette lettre a été reprise dans le magazine Liaisons » de la préfecture de police de Paris en 2018 dans le contexte des manifestations Gilets Jaunes » en omettant justement le passage que nous venons de citer qui est le passage le plus important de la question des violences policière devient un enjeu national avec le meurtre de Malik Oussekine, jeune étudiant frappé à mort par un groupe de CRS en marge d’une manifestation à Paris. Cet évènement, advenu en 1986, aura un retentissement national. Le premier Code de déontologie de la police nationale est publié la même année • Article premier La police nationale concourt à la garantie des libertés et à la défense des institutions de la République, au maintien de la paix et de l’ordre public et à la protection des personnes et des biens. »• Introduction de l’obligation de réserve Les fonctionnaires de police peuvent s’exprimer librement dans les limites résultant de l’obligation de réserve à laquelle ils sont tenus. »L’auteur du statut de la fonction publique de 1983, à l’origine de cette réforme du code de déontologie, Anicet Le Pors, avait pourtant rejeté l’introduction de l’obligation de réserve Le Monde, les fonctionnaires, citoyens de plein droit, 31-01-2008 J’ai rejeté à l’AN le 3 mai 1983 un amendement tendant à l’inscription de l’obligation de réserve dans la loi, c’est une construction jurisprudentielle extrêmement complexe qui fait dépendre l’obligation de réserve de divers critères dont le plus important est la place du fonctionnaire dans la hiérarchie. »• Le New Public Management ou la politique du chiffre » Depuis 2010 sous Sarkozy, l’encadrement de la police à partir du grade d’officier bénéficie d’une prime de performance. 9912 euros /an pour un commandant, 25 000 euros /an pour un commissaire, 58 104 euros /an pour un directeur de service ; avec un coefficient multiplicateur de 1 à de l’inspection générale de l’administration IGA n°13-051/13-027/01 de juillet 2013 le management par objectifs de la délinquance a largement contribué à cette absence ou ce désengagement du contrôle de l’enregistrement. Les chefs de service, placés entre l’injonction d’afficher de bons résultats et l’impératif de contrôler la bonne application du guide de méthodologie statistique, privilégiaient souvent la première option. »Ce rapport montre une institutionnalisation de la manipulation des chiffres 2 directives de la Direction Centrale de la Sécurité Publique DCSP, datant de 2006, font passer le taux de dégradations délictuelles en délinquance générale de 16 à 11% en faisant sortir dès 2007 et les années suivantes près de 130 000 faits de l’Etat 4001 4001 est la source administrative relevant les faits constatés délits et crimes par les services de police, c’est-à-dire les crimes et délits portés à la connaissance de ces services ou découverts par ceux-ci. » C’est l’annuaire regroupant tous les délits/crimes en droit français dans des catégories. Chaque commissariat transmet, en fonction de cette nomenclature, le nombre de faits constatés et de faits élucidés par le commissariat. Cela permet de faire une moyenne, appelée taux d’élucidation global », qui sert de base pour évaluer la performance de chaque commissariat et aussi à l’attribution des infractions comme les ILS Infractions à la législation sur les stupéfiants ou l’irrégularité administrative sans papiers sont élucidées dès qu’elles sont constatées il suffit qu’un policier voit quelqu’un fumer un joint pour l’arrêter. Les ILS, par exemple, sont intéressantes pour les commissariats puisqu’elles ont généralement un taux d’élucidation proche de 100%. Constater plus d’ILS fait monter le taux d’élucidation global. Ces infractions ILS, sans papiers etc… visent des populations précaires, majoritairement des pauvres et des immigrés. Ce sont les plus susceptibles d’être concernés un fumeur riche ne va pas fumer dans la rue, un riche a des papiers. C’est le constat d’une étude de l’Observatoire Français de la Toxicomanie OFDT. On y voit une déconnection totale entre le nombre d’arrestations pour usage de cannabis dans un département par rapport au nombre d’usagers. Exemple Paris 1er pour usage 5eme pour les arrestations ; Ardèche 4e pour usage 53ème pour les arrestations ; Seine-Saint-Denis 42ème rang des usagers 1ère pour les désastreuses possibles de ces manipulations de chiffres mauvaise représentation des chiffres de la délinquance, qui sont eux-mêmes utilisés pour répartir les nouveaux effectifs et décider de l’attribution de moyens aux nouveau code de déontologie Nouveau code de déontologie CD ci-après décret du 1er janvier 2014, article 1er […] la police nationale et la gendarmerie ont pour mission d’assurer la défense des institutions et des intérêts nationaux, le respect des lois, l’ordre public, la protection des personnes et des biens. »Dans le code de 1986 la police concourt à la garantie des libertés. En 2014, le mot liberté est supprimé et remplacé par "respect des lois." Le mot république est supprimé et remplacé par intérêts nationaux. »Le nouveau CD arrive avec le nouveau Code de la Sécurité Intérieure CSI et l’article R. 434-12 portant sur le crédit et le renom de la police nationale le policier ne se départ de sa dignité en aucune circonstance. En tout temps, dans ou en dehors du service, y compris quand il s’exprime à travers les réseaux de communication électronique sociaux, il s’abstient de tout acte, propos ou comportement de nature à nuire à la considération portée à la police nationale et à la gendarmerie. Il veille à ne porter, par la nature de ses relations, aucune atteinte à leur crédit ou à leur réputation. »Cet article est repris de l’article 5 du statut général de la fonction publique du 14 septembre 1941 promulguée par le régime de Vichy Le fonctionnaire doit, dans sa vie privée, éviter tout ce qui serait de nature à compromettre la dignité de la fonction publique. Il doit, en toutes circonstances, respecter et faire respecter l’autorité de l’Etat. » Ces dispositions sont reprises sous le nom de devoir d’exemplarité » par le ministère de l’intérieur. Le policier doit s’abstenir d’adopter un comportement ou une attitude susceptibles d’altérer la crédibilité de son action en service et/ou porter atteinte à l’image et la réputation de l’institution qu’il représente. […] le devoir d’exemplarité est violé par le comportement incriminé, que celui-ci ait eu ou non pour conséquence de flétrir l’image de l’institution. »Ce devoir d’exemplarité est en réalité très injustement appliqué, ce que nous verrons par la suite. Il est également excessivement intrusif, notamment sur les libertés individuelles des fonctionnaires de police. Par exemple, des relations personnelles en connaissance de cause avec une personne défavorablement connue des services de police et/ou de justice. » Nous parlons bien ici de personnes qui ont déjà purgé leur peine et qui sont par conséquent censées être réhabilitées vis-à-vis de la société. Cela contribue à ériger une frontière sociale entre policiers et délinquants que nous verrons également Le Code Européen d’éthique de la police CEEP ci-après Recommandation 200110 adoptée par le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe le 19 septembre 2001 prévoit que la police doit être responsable devant l’Etat, les citoyens et leurs représentants. Elle doit faire l’objet d’un contrôle externe efficace » [article 59] et que les pouvoirs publics doivent mettre en place des procédures effectives et impartiales de recours contre la police. » Commentaires La police enquêtant sur la police est une opération qui suscite généralement des doutes quant à son impartialité […] en dernier ressort, il doit être possible de soumettre ces plaintes à un tribunal. » Le CEEP était censé servir de cadre à l’élaboration d’un nouveau CD. Comme nous l’avons vu précédemment, la France a élaboré un nouveau CD qui est entré en vigueur en ne pouvons que déplorer que les orientations préconisées par ce code n’aient pas été suivies d’effets. L’IGPN reste aujourd’hui une spécificité française. Une institution opaque, où siègent en majorité des policiers gradés » pas de gardiens de la paix enquêteurs de l’IGPN, il faut être minimum officier.Nous allons nous appuyer sur le livre L’ennemi de l’Intérieur, dérives et dysfonctionnements dans la police nationale » publié en 2019 par Alexandre Langlois, un ancien policier et représentant syndical. L’auteur décrit à la page 66 l’histoire d’un policier qui voulait porter plainte contre sa hiérarchie devant l’IGPN. En 2016, le policier est victime d’un faux en écriture 441-1 Code Pénal. Sa hiérarchie a rempli une feuille de mutation à sa place après qu’il a eu dénoncé des dysfonctionnements au sein de son service en tant que délégué syndical. Malgré plusieurs plaintes à sa hiérarchie et à la CAP Commission Administrative Paritaire, en charge de valider les demandes de mutation personne ne veut lui donner policier saisit la justice en déposant plainte auprès du procureur qui mandate l’IGPN. Au cours de son entretien, il prouve l’impossibilité de sa présence au commissariat à la date de la signature du document litigieux notamment un relevé bancaire montrant des transactions dans une ville éloignée au même moment. L’IGPN ignore ces preuves et le policier subit un interrogatoire visant à le exemple [enquêteur de l’IGPN] Je vois déjà deux manquements aux obligations, si je creusais un peu plus je suis sûr que j’en trouverais d’autres. […] Attention quand les dossiers vont tomber de l’armoire. » L’administration n’aime pas qu’on lave son linge sale en public […] Si vous n’établissez pas que le faux existe, vous serez poursuivi pour délit imaginaire. […] Vous auriez été plus serein en acceptant la mutation. »Finalement, le policier doit refuser la mutation et est en conséquence privé d’avancement pour 3 ans, ce qui implique le gel de son exemple attestant de l’opacité de l’IGPN en 2007 la section parisienne de l’IGPN, l’IGS Inspection Générale des Services, a sciemment truqué une procédure relative à un trafic de titres de séjours mettant en cause à trois cadres du parti socialiste. Note dans le contexte des élections présidentielles de 2007. Ils ont été innocentés en 2011, 4 juges d’instructions mènent 6 enquêtes sur l’IGS depuis. Ils ont mis au jour de nombreuses irrégularités falsification de procès-verbaux, pressions sur des témoins, falsification de retranscriptions d’écoutes téléphoniques etc… Le monde, 11 janvier 2012, La police des polices au coeur d’un scandale judiciaire.Pressions, chantages à l’avancement, aux mutations, manipulations de preuves… telles sont les pratiques qu’on peut observer à l’IGPN. On va voir que c’est récurrent dans l’administration policière. Toute personne au sommet de la hiérarchie dans son domaine commandants sur les gardiens, commissaires sur les commandants, préfets sur les commissaires use de la coercition et du chantage à l’encontre de ses subordonnés. Cela n’est pas fait pour améliorer la qualité du service public, mais pour assurer la fidélité à la hiérarchie, l’obéissance aux ordres, et l’exercice de tâches souvent ingrates et répétitives, inefficaces en matière de sécurité publique, mais importantes pour satisfaire la politique du institutions disciplinaires Dans le cadre de ce dossier, j’ai pu réaliser un entretien téléphonique avec [///////], ancien policier et agent de renseignement en France [///////], que vous pourrez consulter dans son intégralité en annexe. Sur la question de l’utilisation de la contrainte par l’administration sur les policiers, [///////] m’a fourni la réponse suivante Les policiers sont tenus de deux manières. Tout dans la police est décidé par des commissions paritaires où siègent des représentants du personnel syndicats au pro rata des élections professionnelles. L’autre partie c’est l’administration. En général la commission est présidée par un préfet dont la voix fait basculer l’élection des parfois il y avait iniquité entre les voix de l’administration et des syndicats. En théorie les représentants sont là pour défendre les intérêts du personnel mais en réalité tous les responsables syndicaux se servent sur l’octroi des grades et des mutations. Ils se servent eux et pour le personnel il y a les restes. Donc comme ils siègent aussi en conseil de discipline l’intégralité du système est tenu. Après au quotidien il y a du harcèlement, il y a tellement de règlements dans la police qu’ils peuvent systématiquement trouver quelque chose à vous reprocher. Ils font parfois des contrôles de chaussettes, qui sont censées être noires, donc si elles sont grises on vous met un rapport. Forcément quand on vous a dans le collimateur on peut vous faut savoir qu’une sanction administrative à partir du blâme elle paralyse l’avancement, on ne peut être ni avancé ni muté pendant 3 ans. Votre carrière peut se retrouver gelée sauf si c’est une mutation disciplinaire donc naturellement les gens n’ont pas envie de s’opposer à la hiérarchie donc psychologiquement ils s’efforcent d’approuver et de faire corps avec l’institution pour faire semblant de se convaincre qu’ils approuvent la politique de sécurité. »Le système de sanction disciplinaire et d’avancement est complètement verrouillé par la hiérarchie. Un supérieur peut vous mettre une sanction sans que vous ayez réellement de pouvoir pour la contester. Ces sanctions vont venir geler l’avancement du fonctionnaire. Pendant 1, 2 ans, il ne pourra être muté, son salaire sera gelé et il ne pourra monter en grade. Le fonctionnaire a donc tout intérêt à être bien vu par sa hiérarchie. De plus, le fonctionnaire ne dispose quasiment d’aucune chance de gagner à l’IGPN s’il dépose plainte contre sa hiérarchie. Plus de 90% des condamnations à l’IGPN concernent des fonctionnaires qui vont porter atteinte au crédit et renom de la police nationale, qui vont faire de l’insubordination par rapport à leur hiérarchie, etc…. On pourrait croire qu’une institution comme l’IGPN existe en priorité pour régler les différents entre citoyens et police, mais ces affaires représentent moins de 10% des missions contradictoires, l’exemple de la lutte antidrogue L’économie des stupéfiants représente une part croissante du paysage économique français, si importante que l’INSEE a décidé en 2018 de l’introduire dans le calcul du PIB. Le chiffre d’affaires des stupéfiants s’élève à 2 milliards d’euros en 2018. Le nombre de consommateurs quotidiens est également en augmentation constante +150000 usagers quotidiens entre 2010 et 2014. L’économiste Christian Benlahda est parvenu à estimer le nombre de salariés ». Il estime que 236000 personnes sont impliquées à l’échelle nationale 1096 têtes de réseau, 132649 revendeurs, et les petites mains comme les nourrices », guetteurs », etc….Pour rappel, la campagne présidentielle de 2017 a été marquée par la visite d’une usine du groupe Whirpool par les deux candidats présents au 2nd tour. Il était question de 280 emplois menacés. L’industrie de la drogue représente 842 usines Whirpool réparties dans toute la France et emploie les mêmes catégories de personnes. On voit ici l’intérêt économique de ce commerce qui, même illégal, ne peut être menacé par les pouvoirs publics car il permet la survie d’une part considérable de la population française. Plusieurs articles mettent en évidence la nécessité pour les policiers de ménager leurs efforts en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants dans certaines villes. Vous les retrouverez en nouvelle doctrine de maintien de l’ordre en France L’instrumentalisation du mouvement des Gilets jaunes » s’opère dès les premières manifestations. L’Etat tente de le présenter comme un mouvement délictuel, axé autour de la destruction des biens publics et privés sans revendications politiques réelles, juste une volonté de chaos. Aussi un but pécunier avec les pillages qui sont systématiquement mis en avant. Christophe Castaner, à l’époque ministre de l’intérieur, déclare Demain je le dis, ceux qui viennent manifester dans les villes où il y a de la casse qui est annoncée savent qu’ils seront complices de ces manifestations-là. »Le terme casseur » est devenu un élément de langage incontournable du gouvernement d’Emmanuel Macron. On le retrouve dans la première phrase du nouveau schéma national de maintien de l’ordre SNMO, publié le 16 septembre 2020 par le ministère de l’intérieur, sous l’autorité de Gerald Darmanin. L’infiltration plus systématique de casseurs au sein des cortèges a conduit les forces à adapter leur doctrine de gestion des manifestations. […] » Dans l’introduction du document, on retrouve des références à des mouvements de contestation révolutionnaires ou séditieux, qui s’opèrent autour de la volonté de provoquer un maximum de dégâts ou de désordre. » Ce SNMO vise à fluidifier l’action des policiers qui interviennent en maintien de l’ordre MO sans toutefois y trouver de nouvelles mesures. C’est plus un résumé du droit du MO. Il regroupe des mesures plus ou moins récentes par exemple l’interdiction ponctuelle du port d’objets pouvant constituer une arme 123-75 en vertu duquel les policiers confisquent régulièrement des protections, etc…On y retrouve l’organisation de la chaine de commandement en MO le préfet de police est Responsable de l’Ordre Public ROP et fixe les grandes orientations pour le service d’ordre. Le directeur du service d’ordre DSO, généralement le chef territorial de la police, assure la direction des opérations de MO. Il peut diriger depuis son centre opérationnel ou sur place. Le DSO peut désigner plusieurs chefs de secteur opérationnel CSO. Ils disposent d’une marge d’initiative tactique en s’appuyant sur les forces engagées. Ils fixent au commandant de la force publique CFP la mission et les objectifs afférents. Le CFP opère dans le cadre des objectifs et limites fixées par DSO/CSO. Enfin, le DSO/CSO décide, hors cas de légitime défense, de l’emploi de la force et de l’usage des voit que la chaine de commandement est très fragmentée. Les décisions sont prises à partir de l’échelon DSO/CSO. Les unités de terrain, encadrées par le CFP ne disposent que de très peu d’initiative. Les policiers opèrent à l’aveugle » devant se fier aux ordres et ne disposant pas d’une vue d’ensemble du dispositif leur permettant d’évaluer correctement leur chaine de commandement en maintien de l’ordre Dans mon entretien avec [///////], j’ai abordé la question de la chaine de commandement en MO. Il en ressort que l’intervention en MO est très supervisée par la hiérarchie, le policier n’est pas vraiment libre d’intervenir à échelle individuelle. [///////] Les policiers n’ont pas vraiment de liberté d’action en manifestation. Les consignes qui sont données ce sont souvent des réquisitions qui permettent déjà de fouiller les manifestants, de les contrôler aux abords des rues, de procéder à des filtrages. Ensuite des consignes de verbalisations participation à un attroupement, si toutefois ils sont porteurs d’un élément de flagrance. Aujourd’hui on peut également les verbaliser en raison de l’Etat d’urgence sanitaire. Ensuite, quand il y a un ordre de dispersion quand le préfet a émis un arrêté d’interdiction, alors ils réalisent les 3 sommations avant la dispersion par la force. Ils ont une liberté d’action dans le cadre des ordres qui leurs sont donnés mais quand on leur donne l’ordre d’engager la force publique ils doivent le faire. Donc on a les gaz lacrymogènes, les coups de matraque etc… En revanche tout ce qui est LBD, Taser etc… en principe c’est uniquement en cas de légitime défense, donc un peu plus compliqué mais de toutes façons les enquêtes judiciaires n’aboutissent pas. Pour finir je retiendrais un sentiment d’impunité, une forme d’anarchie dans l’utilisation des moyens répressifs. »La loi sécurité globale » et la privatisation de la sécurité publique La loi sur la sécurité globale a été adoptée le 15 avril 2021. Cette s’inscrit dans une logique de privatisation de la police déjà en place depuis plusieurs années. En effet, de nombreuses dispositions viennent renforcer les pouvoirs des polices municipales et des agents de sécurité privée, en leur confiant des prérogatives jusqu’alors réservées aux forces de police nationale et de gendarmerie. L’idée directrice est de faire assumer aux acteurs privés le coût de leur propre sécurité. La police servirait uniquement aux affaires criminelles narcotrafic, homicides, et justement MO et non plus à la sécurité publique SP.C’est l’objet de ma dernière question à [///////] qui répond Il se trouve que depuis la RGPP Réforme Générale des Politiques Publiques sous Nicolas Sarkozy, les moyens de SP ont été mutualisés. Ils ont regroupé les commissariats, crée des districts etc… pour économiser des moyens, et finalement la police nationale ne s’intéresse plus à la SP. Aujourd’hui la SP, ce qu’on appelle les commissariats, vont être relégués à la police municipale et aux entreprises de sécurité privée. A Disney par exemple, les agents de sécurité sont armés depuis la vague d’attentats. La police va devenir une police fédérale d’ailleurs la DGSI c’est ce qu’on appelle le FBI à la française » donc on a toujours eu ce complexe d’infériorité par rapport aux américains. Ils le gouvernement vont garder le MO, l’intervention c’est-à-dire le GIGN, RAID etc…, le renseignement et la police judiciaire narcotrafic, enquêtes criminelles nationales etc… c’est-à-dire le comme le FBI. Effectivement la SP, en tout cas pour ce qui est de la police, n’intéresse plus le ministère de l’intérieur. »Bibliographie - Schéma national de maintien de l’ordre Bugnon, Le constat médical comme outil de visibilisation et dénonciation des violences policières ? » Alexandre Langlois, L’ennemi de l’Intérieur, dérives et dysfonctionnements de la police nationale »- Noam Anouar, La France doit savoir »- Rapport de l’inspection générale de l’administration, Rapport sur l’enregistrement des plaintes par les forces de sécurité intérieure » Le Monde, La police des polices au coeur d’un scandale judiciaire » Retouche de la lettre du préfet Grimaud Le Figaro, Banlieue, la lutte antidrogue affecte le paiement des loyers »
Selonune enquête de Mediapart, 51 % des jets de grenades de désencerclement et 18 % des tirs de lance-grenades opérés par les forces
Derrière les visières des casques, les regards affichent concentration, détermination et parfois un peu de panique sous une pluie d'insultes et de projectiles, dans la fumée et les détonations des grenades, les élèves de la police apprennent les rudiments du maintien de l' est prévu de longue date mais intervient à un moment sensible moins de deux semaines auparavant, le jeune militant écologiste Rémi Fraisse a été tué à Sivens par une grenade offensive de la Gendarmerie nationale. Pas moins de 521 élèves, commissaires stagiaires, apprentis officiers et élèves gardiens de la paix sont réunis à l'Ecole nationale supérieure de police ENSP de Nîmes pour éprouver de 08H00 à 23H00 les violences urbaines». A Sivens et Notre-Dame-des-Landes - des zones rurales dépendant de la gendarmerie - ou dans les cités sensibles - zones urbaines dépendant de la police -, le profil des adversaires est le même de petits groupes violents et très mobiles. Rares sont les policiers qui acceptent de commenter la mort de Rémi Fraisse. Le facteur malchance», estime laconiquement un des formateurs en assurant que cet événement n'a absolument pas» changé les méthodes des forces de l'ordre. Ce sont des situations compliquées», élude Charlotte, 30 ans, commissaire stagiaire qui a passé cinq ans dans les situations compliquées» sont au programme des 15 heures d'exercices allant de la protection des pompiers agressés en pleine intervention à l'exfiltration d'agents d'une brigade anti-criminalité BAC séquestrés dans un hall d'immeuble ou encore à l'intervention de nuit lors d'une rixe entre bandes. Capuche sur la tête ou le visage masqué par des écharpes, une partie des élèves - les plastrons» - jouent le rôle des assaillants et harcèlent, verbalement puis physiquement, leurs camarades.En fonction de leur comportement, ça peut dégénérer», explique Léonard, futur commissaire de 26 ans placé dans le camp des agresseurs. S'ils arrivent casqués, avec la matraque au côté, on a pour instruction d'aller les chercher alors que s'ils font un contrôle en tenue de voie publique, ça doit bien se passer».En tenue complète casque, bouclier, tonfa, flashball..., leurs collègues essuient des pluies d'insultes, de projectiles - des bouteilles en plastique remplies d'eau - et de coups de pied. Les assauts incessants, orchestrés de toutes parts par les formateurs, les mettent à rude 'Les grenades, au sol!' -Perles de sueur au front, les trinômes policiers se tiennent par l'épaule, pour éviter de se retrouver isolé», explique Grégoire, apprenti gardien de la paix de 35 eux, talkie-walkie en main, des élèves officiers ajustent la tactique aux imprévisibles mouvements adverses, ordonnent les charges - les bonds offensifs» - et les tirs de grenade d'exercice qui ne projettent que du plâtre ou de la aux gendarmes mobiles, les policiers assurent ne pas recourir aux grenades offensives, l'arme soupçonnée d'avoir provoqué la mort de Rémi Fraisse. Mais l'usage d'autres types de grenades est incontournable.Quand un petit groupe isolé est accaparé, il peut se désengager avec des grenades de désencerclement. Quand il y a une esplanade dégagée, on peut aussi utiliser des grenades lacrymogènes pour combler un côté et se concentrer sur l'autre», explique les exercices, les encadrants rappellent quelques règles Les grenades, au sol!», Ne lance pas toute ton équipe à la charge, ndlr, n'envoie qu'une partie», Surveillez les points hauts!»...Les sourires sont jouissifs chez les assaillants. Côté policier, la nervosité croît au fil de la journée avec la fatigue et le stress.Et là encore, c'est un peu +un jeu+ les agresseurs sont des collègues et les projectiles sont inoffensifs. Mais dans quelques mois, les projectiles seront plus dangereux et les agresseurs plus violents», souligne Grégoire. On est excités mais il y a aussi un petit arrière goût d'appréhension de ce qui nous attend dans la réalité.»
Casquemaintien de l'ordre MO 12CB Calotte injectée,Calotin intérieur en polystyrène expansé pour une meilleure absorptiondes chocs, Intérieur en maille polyester et nylon gratté avec couronne réglable pour une meilleure dissipation de la chaleur,Bande anti-transpiration sur la partie avant de la couronne,Système « roll-off » anti rotation pour éviter l’arrachement du
La déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, inscrite dans le préambule de constitution française, a défini la philosophie de l'action policière. Son premier article affirme que "la sûreté fait partie des droits inaliénables et imprescriptibles de l'homme" et le douzième que "la garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique instituée pour l'avantage de tous et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée".Dans cet esprit républicain, la loi d'orientation et de programmation relative à la sécurité de janvier 1995 a énoncé les missions prioritaires de la police nationale, confirmées par la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure d'août 2002 La sécurité et la paix publiques, consistant à veiller à l'exécution des lois, à assurer la protection des personnes et des biens, à prévenir les troubles à l'ordre public et à la tranquillité publique ainsi que la délinquance ; La police judiciaire, ayant pour objet, sous la direction, le contrôle et la surveillance de l'autorité judiciaire, de rechercher et de constater les infractions pénales, d'en rassembler les preuves, d'en rechercher les auteurs et leurs complices, de les arrêter et de les déférer aux autorités judiciaires compétentes ; Le renseignement et l'information, permettant d'assurer l'information des autorités gouvernementales, de déceler et de prévenir toute menace susceptible de porter atteinte à l'ordre public, aux institutions, aux intérêts fondamentaux de la Nation ou à la souveraineté nationale. Les missions assignées à la police nationale mettent en oeuvre l'ensemble de ses composantes. Aucune n'est l'apanage d'une direction et toutes les directions sont concernées, à titre principal ou accessoire, au premier chef ou en soutien, par les trois synergies se concentrent selon cinq axes Assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions. Maîtriser les flux migratoires et lutter contre l'immigration illégale. Lutter contre la criminalité organisée, la grande délinquance et la drogue. Protéger le pays contre la menace extérieure et le terrorisme. Maintenir l'ordre public. Assurer la sécurité des personnes, des biens et des être notamment cités à ce propos la direction centrale de la sécurité publique DCSP, à titre principal, car, par son maillage territorial, elle est le fer de lance de la police nationale dans la lutte contre la petite et moyenne délinquance. Elle est engagée en première ligne contre les violences urbaines et contre l'insécurité routière et constitue un instrument important de la prévention. le service de la protection SDLP, qui est chargé de la protection rapprochée des hautes personnalités françaises, ainsi que des hautes personnalités étrangères lorsqu'elles séjournent en France. Maîtriser les flux migratoires et lutter contre le travail direction centrale de la police aux frontières DCPAF veille au respect des règles relatives à la circulation transfrontière. Elle anime et coordonne au plan national, par l'intermédiaire de l'office central pour la répression de l'immigration irrégulière et de l'emploi d'étrangers sans titre, la lutte contre la délinquance en ces contre la criminalité organisée, la grande délinquance et la drogue. Ce rôle est prioritairement dévolu à la direction centrale de la police judiciaire DCPJ qui dispose à cet effet d'offices centraux en mai 2002, les groupes d'intervention régionaux GIR, associent policiers, gendarmes, douaniers et agents du fisc dans la lutte contre les divers trafics qui alimentent les économies souterraines. La DCSP développe également une activité notable dans la lutte contre les trafics de le pays contre la menace extérieure et le de coordination de la lutte antiterroriste UCLAT, rattachée au directeur général de la police nationale, centralise les informations fournies notamment par la DCRI et la l'ordre direction centrale des compagnies républicaines de sécurité DCCRS et ses 61 unités mobiles constituent la réserve de la police nationale. Outre les opérations de maintien de l'ordre, auxquelles elle concourt, en particulier avec la elle participe à la sécurisation de la population dans les zones sensibles ainsi qu'à l'aide aux personnes sécurité routière, en mer et en montagne.L'unité d'assistance de recherche, d'intervention et de dissuasion RAID apporte son soutien lors d'opérations dans de nombreux missions et axes trouvent un écho hors des frontières par l'action de la direction de la coopération internationale DCI implantée dans 156 les activités de la Police nationale sont mises en œuvre grâce aux fonctions d’administration, de gestion et de contrôle, assurées par la direction des ressources et des compétences de la Police nationale DRCPN et l’inspection générale de la Police nationale IGPN, qui fournissent aux directions et services actifs des moyens suffisants et efficaces pour remplir leurs missions dans la meilleure éthique. La formation et le recrutement sont désormais assurés par la direction centrale du recrutement et de la formation de la Police nationale DCRFPN. 40RkGF.
  • 08fa49hc0n.pages.dev/253
  • 08fa49hc0n.pages.dev/207
  • 08fa49hc0n.pages.dev/284
  • 08fa49hc0n.pages.dev/212
  • 08fa49hc0n.pages.dev/241
  • 08fa49hc0n.pages.dev/2
  • 08fa49hc0n.pages.dev/251
  • 08fa49hc0n.pages.dev/137
  • 08fa49hc0n.pages.dev/224
  • casque maintien de l ordre police nationale