Situ veux rĂ©ellement ĂȘtre riche, l or et l argent appartient Ă  Dieu, Kolwezi. 513 J’aime. Au-delĂ  de toutes choses Dieu rĂšgne . Celui qui as le dernier Au-delĂ  de toutes choses Dieu rĂšgne .
1 AggĂ©e 28 C’est Ă  moi qu’appartient tout l’argent et tout l’or. VoilĂ  ce que dĂ©clare le Seigneur des armĂ©es cĂ©lestes. 2 1 TimothĂ©e 610 Car l’amour de l’argent est racine de toutes sortes de maux. Pour s’y ĂȘtre abandonnĂ©, certains se sont Ă©garĂ©s trĂšs loin de la foi, et se sont infligĂ© beaucoup de tourments. 3 Philippiens 4 19 Et mon Dieu pourvoira Ă  tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en JĂ©sus Christ. 4 Malachie 3 10 Apportez Ă  la maison du trĂ©sor toutes les dĂźmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison. 5 HĂ©breux 135 Que votre conduite ne soit pas guidĂ©e par l’amour de l’argent. Contentez-vous de ce que vous avez prĂ©sentement. Car Dieu lui-mĂȘme a dit Je ne te laisserai pas non, je ne t’abandonnerai jamais. 6 Proverbes 1716 A quoi sert l’argent dans les mains d’un sot ? Peut-il acheter la sagesse quand il n’a pas de bon sens ? 7 Exode 2224 Si tu prĂȘtes de l’argent Ă  un membre de mon peuple, Ă  un pauvre qui est avec toi, tu n’agiras pas envers lui comme un usurier, tu n’en exigeras pas d’intĂ©rĂȘts. 8 Proverbes 227 Le riche domine sur les pauvres, et celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prĂȘte. 9 Matthieu 2112-13 JĂ©sus entra dans la cour du Temple. Il en chassa tous les marchands, ainsi que leurs clients. Il renversa les comptoirs des changeurs d’argent, ainsi que les chaises des marchands de pigeons, et il leur dit Il est Ă©crit On appellera ma maison une maison de priĂšre, mais vous, vous en faites un repaire de brigands. 10 Luc 1613-14 Aucun serviteur ne peut ĂȘtre en mĂȘme temps au service de deux maĂźtres. En effet, ou bien il dĂ©testera l’un et aimera l’autre; ou bien il sera dĂ©vouĂ© au premier et mĂ©prisera le second. Vous ne pouvez pas servir en mĂȘme temps Dieu et l’Argent.
CommeDieu avait dit par le prophĂšte AggĂ©e : « L’argent est Ă  moi, et l’or est Ă  moi » (Ag. 2.8). Le roi David reconnut cette vĂ©ritĂ© quand il prĂ©sentait Ă  Dieu une offrande de la part de son peuple : « Éternel, notre Dieu, c’est de ta main que viennent toutes ces richesses que nous avons prĂ©parĂ©es pour te bĂątir une maison, Ă  toi, Ă  ton saint nom, et c’est Ă  toi que
Psaume 139 15 – 16 LSG Mon corps n’était point cachĂ© devant Toi, Lorsque j’ai Ă©tĂ© fait dans un lieu secret, tissĂ© dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe, Tes yeux me voyaient; et sur Ton livre Ă©taient tous inscrits les jours qui m’étaient destinĂ©s, avant qu’aucun d’eux existĂąt. » Il est vrai que nous n’avions pas demandĂ© Ă  venir au monde, si nous avions eu le choix, nous serions peut-ĂȘtre nombreux Ă  passer notre tour. Mais Dieu dans Sa Parole nous dit qu’Il nous connaissait bien avant que nous soyons et qu’Il connaĂźt le nombre des jours qu’Il a assurĂ© pour chacun d’entre nous. Alors, penses-tu que l’argent sera un problĂšme pour Lui ? L’or et l’argent appartiennent Ă  notre PĂšre. Luc 11 11 LSG Quel est parmi vous le pĂšre qui donnera une pierre Ă  son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? » AggĂ©e 2 8 LSG L’argent est Ă  Moi, et l’or est Ă  Moi, dit l’Éternel des armĂ©es. » La Bible nous dĂ©clare que l’or et l’argent appartiennent au Seigneur et ce livre a Ă©tĂ© mis Ă  notre disposition afin que nous nous rappelions que Ses promesses sont Ă©ternelles. Si nous Lui demandons, ne nous l’accordera-t-Il pas ? Nous sommes appelĂ©s enfants de Dieu, princes et princesses de l’Eternel, rachetĂ©s par amour. Tout ce que notre PĂšre a dans Son Royaume est pour nous; tout ce dont nous avons besoin est Ă  notre disposition, notamment l’or et l’argent. Car en tant qu’enfants de Dieu, nous vivons en alliance avec Lui. Et tout ce qui est Ă  Lui est Ă  nous de mĂȘme que tout ce qui est Ă  nous est Ă  Lui. Notre PĂšre sait de quoi nous avons besoin. En effet, nous nous battons, par la sueur fournie au travail, et parfois lorsque nous ne pouvons pas ou que nous n’avons pas assez de moyens, nous sommes frustrĂ©s et tristes. Nous nous plaignons et nous essayons par tous les moyens de chercher Ă  gagner de l’argent et ce quitte quelquefois Ă  nous Ă©puiser moralement, physiquement, Ă  nous endetter en faisant des crĂ©dits. Nous essayons de trouver des solutions en dĂ©laissant notre foi Ă  la fatalitĂ© des faits qui nous arrivent. Nous pensons que seul par notre sagesse, nous pourrons rĂ©soudre les difficultĂ©s financiĂšres que nous traversons sans penser aux promesses de Dieu dans Mathieu 6 8 LSG Votre PĂšre sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le Lui demandiez. » Evidemment l’argent est un Ă©lĂ©ment important dans la continuitĂ© de la vie de tout ĂȘtre humain, car nos besoins primaires se vĂȘtir, se nourrir, se loger
 en dĂ©pendent, mais doit-on se focaliser dessus ? Je dirai que Non ». Dieu sait toutes choses et tout ce dont nous avons besoin. Confie-toi en l’Eternel ! Le Seigneur nous affirme qu’en travaillant, nous recevrons un salaire. Mais Il nous demande de nous confier en Lui et Il ouvrira les portes. Proverbes 3. 5-6 LSG Confie-toi en l’Éternel de tout ton cƓur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse; reconnais-Le dans toutes tes voies, et Il aplanira tes sentiers. » Nous sommes hĂ©ritiers et cohĂ©ritiers de Christ. Nous sommes riches par cette alliance. Ainsi, nous devons le confesser de notre bouche que nous sommes enfants du Roi des rois. Nous devons avoir la foi et rester confiants, semer autour de nous Ă  travers des dons et donner nos dĂźmes et offrandes pour l’Ɠuvre du Seigneur. Car celui qui sĂšme avec larmes moissonnera avec chants d’allĂ©gresse, puisque Dieu multipliera toujours pour celui qui a Ă  cƓur de donner. Le Seigneur JĂ©sus a laissĂ© Son trĂŽne pour se faire pauvre afin que nous devenions riches; penses-tu que cela est en vain ? Il est le pourvoyeur et Il aplanit chacun de nos sentiers. Tout ce qu’Il nous demande, c’est de faire les choses dans la droiture afin que Son nom soit glorifiĂ©. L’argent ne doit pas ĂȘtre un gain pour nous, car nous le possĂ©dons dĂ©jĂ . Dieu ne déçoit pas Ses enfants Proverbes 163 LSG Recommande Ă  l’Éternel tes Ɠuvres, et tes projets rĂ©ussiront. » Ne cherche plus, appelle Ă  manifestation ce qui existe dĂ©jĂ  ! d Pourquoi David a-t-il payĂ© avec de l'argent et de l'or ? L'argent symbolise le rachat de JĂ©sus (30 piĂšces d'argent). Il faut donc que nos cƓurs appartiennent Ă  JĂ©sus avant d'y Ă©tablir un autel. L'or symbolise la purification, l'adoration : ĂȘtre Ă©prouvĂ© par le feu comme l'or, dans nos pensĂ©es, dans nos motivations, dans nos cƓurs
La Bible rĂ©pond clairement Ă  la question posĂ©e dans le titre Oui, JĂ©sus se mĂ©fie de l’argent. Il va mĂȘme jusqu’à le diaboliser puisqu’il lui donne un nom dĂ©moniaque, Mamon Nul ne peut servir deux maĂźtres ou bien il haĂŻra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera Ă  l’un et mĂ©prisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon » Mt 6,24.Le chameau et l’aiguilleSi Dieu et Mamon sont inconciliables, c’est qu’ils appartiennent Ă  deux logiques qui sont non seulement diffĂ©rentes mais exclusives l’une de l’autre. La dynamique de l’Évangile est un appel au don, au partage et Ă  la gratuitĂ© alors que la logique de l’argent est celle de l’accumulation, de l’achat et de la vente au meilleur prix. Entre les deux dĂ©marches la contradiction est irrĂ©ductible. En inscrivant l’argent dans le registre du dĂ©moniaque, JĂ©sus insiste sur le pouvoir de fascination de l’ rapport Ă  l’argent n’est pas neutre, ni transparent. L’argent a un magnĂ©tisme,un pouvoir d’attraction qui nous touche tous. Comme le dit un proverbe oriental, entre la soif d’eau et la soif d’argent il y a une grande diffĂ©rence quand on a bu de l’eau, on est dĂ©saltĂ©rĂ©. L’argent est une force spirituelle qui a tendance Ă  nous attirer dans sa propre logique. Regardons autour de nous. Nous connaissons tous des hommes qui ont tout sacrifiĂ© – leurs principes et leur Ă©thique, leur honneur et leur bonheur – pour augmenter leurs le rĂ©cit de la rencontre de JĂ©sus avec l’homme riche Mc 10,17-34, l’Évangile prĂ©sente un homme admirable qui a obĂ©i Ă  tous les commandements de Dieu depuis sa jeunesse. Mais lorsque JĂ©sus lui a demandĂ© de donner son argent, il s’est trouvĂ© en impasse en se heurtant aux limites de sa vertu. Il Ă©tait prĂȘt Ă  tout pour suivre JĂ©sus
 sauf Ă  renoncer Ă  ses biens, ce qui Ă©tait pour lui l’ rencontre a permis Ă  JĂ©sus de thĂ©oriser son rapport Ă  l’argent dans une de ces sentences radicales dont l’Évangile est parsemĂ© "Mes enfants, qu’il est difficile d’entrer dans le Royaume de Dieu ! Il est plus facile Ă  un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu." MĂȘme si on conçoit un tout petit chameau et une trĂšs grosse aiguille, nous nous trouvons devant une impossibilitĂ©. Les disciples l’avaient bien remarquĂ© puisqu’ils ont dit Alors qui peut ĂȘtre sauvĂ© ? » Et JĂ©sus a rĂ©pondu Aux hommes, c’est impossible, mais pas Ă  Dieu, car tout est possible Ă  Dieu. » Selon cette rĂ©ponse, c’est en Dieu que nous pouvons trouver le moyen d’échapper Ă  la fascination de l’ l’argent Ă  sa stricte utilitĂ©Si JĂ©sus se mĂ©fie de l’argent, il ne s’est pas retirĂ© du monde pour autant. S’il a vĂ©cu comme un pauvre, il n’a pas Ă©tĂ© un misĂ©reux. Il a vĂ©cu parmi les hommes et nous savons que l’argent est totalement nĂ©cessaire et indispensable Ă  la marche du monde. Il est un moyen d’échange et un outil utile pour favoriser les relations entre les humains. Il peut favoriser la croissance Ă©conomique et le dĂ©veloppement des n’a jamais condamnĂ© l’argent comme instrument d’échange. Il a payĂ© ses impĂŽts Mt 17,27, il Ă©tait soutenu financiĂšrement par des sympathisants Lc 8,3, il a nommĂ© un trĂ©sorier dans le groupe des disciples Jn 12,6 et il n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  enseigner qu’on pouvait se servir de l’argent pour se faire des amis Lc 16,9.L’argent est dĂ©moniaque et l’argent est nĂ©cessaire comment sortir de cette aporie ? Un texte nous aidera Ă  rĂ©pondre Ă  cette question. Lorsque des pharisiens et des hĂ©rodiens ont interrogĂ© JĂ©sus pour savoir s’ils devaient payer l’impĂŽt, il leur a demandĂ© de lui montrer une piĂšce. Constatant que cette derniĂšre portait l’effigie de CĂ©sar, il a conclu Rendez Ă  CĂ©sar ce qui est Ă  CĂ©sar, et Ă  Dieu ce qui est Ă  Dieu » Mc 12,17. JĂ©sus n’est pas contre l’argent mais il le dĂ©divinise en le cantonnant Ă  sa stricte utilitĂ© – le domaine de CĂ©sar. Lorsqu’il s’insinue dans le domaine du divin, l’argent devient Mamon dans sa prĂ©tention Ă  nous trĂ©sor, c’est ce que nous donnonsUn proverbe dit que l’argent est un bon serviteur et un mauvais maĂźtre. Le problĂšme est que lorsque nous essayons d’en faire notre serviteur, il a tendance Ă  devenir notre maĂźtre. Alors JĂ©sus propose une solution Vendez ce que vous possĂ©dez et donnez-le en aumĂŽne. Faites-vous des bourses inusables, un trĂ©sor inaltĂ©rable dans les cieux ; lĂ  ni voleur n’approche, ni mite ne dĂ©truit » Lc 12,33.Notre vrai trĂ©sor, ce n’est pas ce que nous possĂ©dons mais ce que nous avons partagĂ©. Comme le remarque trĂšs justement ce verset, demain nous pouvons connaĂźtre un revers de fortune qui mangera notre patrimoine, alors que personne ne pourra nous ĂŽter ce que nous avons dĂ©jĂ  de donner est une dĂ©sacralisation puisqu’il utilise l’argent pour le contraire de ce pour quoi il est fait. Alors que la logique de l’argent est l’accumulation, le don casse la fascination de l’argent en en faisant un outil non plus de thĂ©saurisation mais de partage. Le don dĂ©pouille Mamon de son pouvoir pour nous permettre de suivre notre vrai maĂźtre.
Lor et l'argent appartient Ă  Dieu !! L'argent n'est pas mauvais, c'est en ĂȘtre esclave qui est mauvais ! La VanitĂ© n'est rien d'autre que le temps qui passe ! video entiĂšre sur ma page
10 versets bibliques sur l'argentDans la Bible, il existe des milliers de versets qui mentionnent directement ou indirectement l’argent et les richesses. A titre d’exemple, sur les 39 paraboles de JĂ©sus, 11 abordent ce sujet. Il me parait donc pertinent de rĂ©flĂ©chir sur la gestion de nos finances. Dans cet article, je vous partage 10 versets bibliques sur l’argent afin de mieux comprendre comment utiliser nos finances Ă  la gloire de Dieu.1 L'amour de l'argentCar l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en Ă©tant possĂ©dĂ©s, se sont Ă©garĂ©s loin de la foi, et se sont jetĂ©s eux-mĂȘmes dans bien des 6 10Dans ce verset, ce n’est pas l’argent qui est condamnĂ© mais l’amour de l’argent. Qu’est-ce que l’amour de l’argent ?John Piper le dĂ©finit de la maniĂšre suivante l’amour de l’argent, c’est mettre son espĂ©rance dans l’argent et non en Dieu. C’est croire que l’argent va combler nos besoins, nous apporter une sĂ©curitĂ© et nous rendre heureux. L’amour de l’argent reprĂ©sente en fait l’opposĂ© de la foi en Dieu ». Desiring GodEn effet, tout comme un multimillionnaire, une personne avec des moyens plus modestes peut Ă©galement mettre sa confiance dans ses richesses avec l’espoir d’une vie meilleur. Dieu n’est pas contre les richesses car c’est Lui qui les a créées. Nous devons cependant rester vigilant afin d’éviter que nos biens deviennent des idoles. 2 L'argent facileLa richesse mal acquise diminue, mais celui qui amasse peu Ă  peu l’ 13 11Avec ce deuxiĂšme verset biblique sur l’argent, on comprend que les richesses obtenues par des moyens rapides, hasardeux, et parfois immoraux, ne jouissent pas de la bĂ©nĂ©diction de Dieu. La richesse s’acquiert par du travail honnĂȘte, demande de la sagesse et prend gĂ©nĂ©ralement du temps.3 Les dettesLe riche domine sur les pauvres, Et celui qui emprunte est l’esclave de celui qui 22 7Dans la premiĂšre partie du verset, Salomon fait le constat que l’argent est le marqueur du pouvoir sur terre. Il est Ă©vident que ce verset est une observation de la sociĂ©tĂ© et non un encouragement Ă  dominer sur les faibles. La deuxiĂšme partie nous met en garde contre l’emprunt sans pour autant l’interdire. En effet, un chrĂ©tien doit Ă©viter de s’endetter, surtout avec de mauvaises dettes comme, par exemple, les prĂȘts Ă  la consommation. 4 La bonne utilisation de l'argentRecommande aux riches du prĂ©sent siĂšcle de ne pas ĂȘtre orgueilleux, et de ne pas mettre leur espĂ©rance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. Recommande-leur de faire du bien, d’ĂȘtre riches en bonnes oeuvres, d’avoir de la libĂ©ralitĂ©, de la gĂ©nĂ©rositĂ©, et de s’amasser ainsi pour l’avenir un trĂ©sor placĂ© sur un fondement solide, afin de saisir la vie TimothĂ©e 6 17-19Avec ces versets, les personnes fortunĂ©es sont appelĂ©es Ă  rester humble, c’est-Ă -dire Ă  ne pas Ă©taler leur fortune et Ă  ĂȘtre reconnaissant envers Dieu pour ses bĂ©nĂ©dictions. A noter que l’amour de l’argent est une nouvelle fois deuxiĂšme recommandation faite aux riches est d’ĂȘtre gĂ©nĂ©reux envers les autres. En effet, donner est une arme efficace pour protĂ©ger nos cƓurs contre l’aviditĂ© et la fausse sĂ©curitĂ© apportĂ©e par ces richesses. Pour un chrĂ©tien, l’enrichissement doit avant tout ĂȘtre motivĂ© par des raisons saines, c’est-Ă -dire l’avancement du royaume de Dieu, et non par le dĂ©sir de possĂ©der et de consommer.5 La bonne utilisation de l'argent 2Honore l’Éternel avec tes biens, Et avec les prĂ©mices de tout ton revenu Alors tes greniers seront remplis d’abondance, Et tes cuves regorgeront de 3 9-10Ce cinquiĂšme verset biblique nous recommande d’utiliser nos biens, non Ă  des fins personnelles mais pour rendre gloire Ă  l’Eternel car toute richesse d’ici-bas viennent de Lui. Par consĂ©quent, cette offrande envers l’Eternel n’entraine en aucun cas une perte de ses richesses mais bel et bien des bĂ©nĂ©dictions Ă  la personne qui s’est confiĂ©e en Lui.6 Les trĂ©sors du cielNe vous amassez pas des trĂ©sors sur la terre, oĂč la teigne et la rouille dĂ©truisent, et oĂč les voleurs percent et dĂ©robent ; mais amassez-vous des trĂ©sors dans le ciel, oĂč la teigne et la rouille ne dĂ©truisent point, et oĂč les voleurs ne percent ni ne dĂ©robent. Car lĂ  oĂč est ton trĂ©sor, lĂ  aussi sera ton 6 19-21Tout au long de cette deuxiĂšme moitiĂ© du chapitre 6, JĂ©sus aborde la question des biens la lecture du premier verset, on pourrait facilement penser qu’un chrĂ©tien est appelĂ© Ă  fuir toutes les richesses et les Alcorn, dans son livre Managing God’s Money A Biblical Guide, nous explique comment comprendre ce verset L’argument principal du Christ contre l’amassement des biens matĂ©riels n’est pas que c’est moralement mauvais mais plutĂŽt que c’est un mauvais investissement. 
 Les trĂ©sors sur terre ne durent qu’un temps, les trĂ©sors du ciel durent Ă©ternellement »Un chrĂ©tien peut tout Ă  fait possĂ©der des trĂ©sors terrestres mais sa prioritĂ© doit ĂȘtre tournĂ©e vers l’ amasser les trĂ©sors du ciel ? Dans la Bible, il existe plusieurs moyens d’acquĂ©rir des rĂ©compenses Ă©ternelles. En ce qui concerne nos finances et nos richesses, c’est en les donnant que l’on amasse des trĂ©sors cĂ©lestes Marc 10 21 ; Luc 12 33-34. Le don peut ĂȘtre destinĂ© Ă  des Ɠuvres chrĂ©tiennes mais Ă©galement aux est votre trĂ©sor ?Dans le dernier verset, JĂ©sus nous encourage Ă  rĂ©flĂ©chir sur le type de trĂ©sor que nous cherchons Ă  le cƓur suit les trĂ©sors que nous chĂ©rissons, tĂąchons de rester focaliser sur les trĂ©sors Ă©ternels.7 Le travail et l'argentCelui qui agit avec nonchalance s’appauvrit, mais la main des personnes actives est source de richesse. Proverbes 10 34Dans le livre des Proverbes, on observe Ă  plusieurs endroits une opposition entre les personnes actives et les paresseux Proverbes 6 6 -11; 12 11, 24, 27; 13 4; 14 23, 
.Il est vrai qu’une personne travailleuse est plus enclin Ă  s’enrichir qu’une personne paresseuse. Cependant, il existe Ă©galement des personnes courageuses et travailleuses qui ne s’en sortent pas est important de garder Ă  l’esprit qu’un proverbe doit ĂȘtre compris comme un principe gĂ©nĂ©ral de sagesse et non comme une promesse qui va automatiquement se soyons sĂ©rieux dans notre travail et comportons-nous de maniĂšre irrĂ©prochable.8 L'intendance bibliqueCelui qui est fidĂšle dans les petites choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est malhonnĂȘte dans les petites choses l’est aussi dans les grandes. Si donc vous n’avez pas Ă©tĂ© fidĂšles dans les richesses injustes, qui vous confiera les biens vĂ©ritables ? » Luc 16 10 – 11Pour bien comprendre ce verset, il faut comprendre ce qu’est l’intendance peut rĂ©sumer ce concept de la maniĂšre suivante Dieu est le propriĂ©taire de tout sur cette terre Psaume 24 1 ; Job 41 11 ; 1 Corinthiens 6 19 – 20 et par consĂ©quent, rien ne nous appartient, nous ne sommes que des gestionnaires ou intendants des biens que Dieu nous a pouvez lire mon article sur l’intendance biblique si le sujet vous regard du chapitre 16, il me semble que les richesses injustes reprĂ©sentent l’argent. Par consĂ©quent, il existe une relation directe entre la maniĂšre dont nous gĂ©rons nos finances et les biens qui nous seront confiĂ©s au paradis. Ainsi, il est important de ne pas nĂ©gliger ses peut Ă©galement citer la parabole des talents et la parabole des mines oĂč JĂ©sus promet des rĂ©compenses aux bons gestionnaires.9 Le donUne pauvre veuve vint aussi ; elle y mit deux petites piĂšces, une toute petite somme. Alors JĂ©sus appela ses disciples et leur dit Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, cette pauvre veuve a donnĂ© plus que tous ceux qui ont mis dans le tronc, car tous ont pris de leur superflu pour mettre dans le tronc, tandis qu’elle, elle a mis de son nĂ©cessaire, tout ce qu’elle possĂ©dait, tout ce qu’elle avait pour vivre. Marc 12 42-44Qu’est-ce que le superflu et qu’est-ce que le nĂ©cessaire ? Je ne pourrais pas rĂ©pondre. Cependant, JĂ©sus nous encourage Ă  donner avec abondance. L’offrande doit ĂȘtre une expression significative de notre dĂ©pendance et de notre gratitude envers comme nous essayions constamment d’amĂ©liorer notre assiduitĂ© dans la lecture de la Parole ou dans la priĂšre, j’aimerais vous encourager Ă  faire de mĂȘme sur les finances, c’est-Ă -dire d’essayer de toujours donner pouvez lire mon article Un chrĂ©tien doit-il payer la dĂźme ?10 Le don 2En tout, je vous ai montrĂ© qu’il faut travailler ainsi pour soutenir les faibles et se rappeler les paroles du Seigneur JĂ©sus, puisqu’il a lui-mĂȘme dit Il y a plus de bonheur Ă  donner qu’à recevoir.’» Actes 20 35A la fin d’actes 20, Paul fait ses adieux Ă  l’église d’EphĂšse. Les paroles de JĂ©sus citĂ©es ici ne figurent pas dans les Evangiles mais elles avaient Ă©tĂ© transmises Ă  Paul par la tradition verset est assez clair et ne demande pas d’explication supplĂ©mentaire, seulement Ă  ĂȘtre suis bien conscient que ces 10 versets bibliques sur l’argent et les richesses ne couvrent qu’une infime partie de ce que les Ecritures ont Ă  nous enseigner sur le sujet. J’espĂšre, nĂ©anmoins, que ces quelques enseignements vous seront utiles dans votre vie de vous avez des remarques ou des questions, n’hĂ©sitez pas Ă  laisser un blog a pour objectif de vous aider Ă  amĂ©liorer vos finances personnelles Ă  travers des principes bibliques et des enseignements financiers. En vous inscrivant Ă  la newsletter, vous recevrez les nouveaux articles ainsi que du contenu exclusif sur votre boite mail !
\n l or et l argent appartiennent Ă  dieu
center:f434] [b:f434]CHAPITRE VIII La dĂ©votion de la sainte Vierge est prouvĂ©e par les saints PĂšres, l'autoritĂ© des conciles, l'usage de l'Église et la conduit
Contrairement aux Évangiles, les textes anciens de la Bible ne sont pas trĂšs bavards Ă  propos de l’argent. Sans doute parce qu’ils ont Ă©tĂ© forgĂ©s dans un monde oĂč la richesse Ă©tait surtout celle des terres et du bĂ©tail. La monnaie, l’or et l’argent, sans ĂȘtre inconnus, Ă©taient loin d’ĂȘtre l’unique signe de fortune. Si la prospĂ©ritĂ© est souvent considĂ©rĂ©e comme une bĂ©nĂ©diction divine et comme la rĂ©tribution d’une vie juste et droite – les patriarches sont ainsi dotĂ©s d’une trĂšs longue vie et de grands biens –, la justice suppose l’attention aux pauvres. Les prophĂštes – Amos, bien sĂ»r, mais aussi IsaĂŻe et JĂ©rĂ©mie – vilipendent les riches Ă©goĂŻstes, les repus et les nantis qui exploitent les humbles. Ainsi Amos, au nom du TrĂšs Haut, maudira ceux qui faussent les balances et qui achĂštent les pauvres pour une paire de sandales. IsaĂŻe fera dire au Seigneur Le jeĂ»ne que je prĂ©fĂšre [
] N’est-ce pas partager ton pain avec l’affamĂ©, hĂ©berger chez toi les pauvres sans abri, si tu vois un homme nu, le vĂȘtir. » IsaĂŻe 58, 6-7. Quant Ă  JĂ©rĂ©mie, il fustige l’injustice des riches, qui mĂšne le peuple Ă  sa perte et Ă  son chĂątiment, qui sera la dĂ©faite, la dispersion et la confiscation de toutes les richesses par les vainqueurs Ta richesse et tes trĂ©sors, je vais les livrer au pillage, sans contrepartie, Ă  cause de tous les pĂ©chĂ©s, sur tout ton territoire. » JĂ©rĂ©mie 15, 13. Le rĂ©alisme social et Ă©conomique des Évangiles En comparaison, les Évangiles sont tout au contraire intarissables sur les questions d’argent, au point de faire du rapport Ă  l’argent et Ă  la richesse l’un des enjeux principaux d’une vie juste. Les historiens du premier siĂšcle soulignent Ă  quel point la situation sociale et Ă©conomique de la GalilĂ©e Ă  l’époque oĂč JĂ©sus la parcourt est identifiable dans les Évangiles ; de sorte que ces derniers sont aujourd’hui considĂ©rĂ©s comme une source historique fiable de ce point de vue. On y voit par exemple des riches qui accaparent les terres et la richesse et laissent les plus humbles dans l’extrĂȘme misĂšre. C’est le cas dans la parabole des ouvriers de la onziĂšme heure, oĂč l’on voit des journaliers », des hommes qui n’ont que la force de leurs bras Ă  vendre, attendre sur la place du village d’ĂȘtre embauchĂ©s aux champs d’un homme riche. La richesse scandaleuse est aussi mise en scĂšne dans la parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare, dans laquelle le pauvre est dĂ©crit avec un terrible rĂ©alisme, mendiant Ă  la porte d’une riche maison, couvert de plaies et de croĂ»tes – lĂ©chĂ© par les chiens » nous dit le texte, indiquant lĂ  le signe du dĂ©nuement et de l’accablement le plus profond. Dans cette parabole prĂ©cisĂ©ment, le riche, qui n’a pas jetĂ© un regard au misĂ©rable qui gisait Ă  sa porte, se retrouve en enfer, tandis que le pauvre, lui, est dans le sein d’Abraham ». D’abord, le riche supplie Abraham que Lazare puisse venir lui rafraĂźchir les lĂšvres, puis lorsqu’il comprend que le fossĂ© qui les sĂ©pare est infranchissable, demande que Lazare aille prĂ©venir ses frĂšres afin qu’ils ne tombent pas Ă  sa suite dans le feu Ă©ternel. La rĂ©ponse d’Abraham est sans ambiguĂŻtĂ© S’ils n’écoutent pas MoĂŻse, ni les ProphĂštes, mĂȘme si quelqu’un ressuscite des morts, ils ne seront pas convaincus. » Pierre DebergĂ© apporte le commentaire suivant En Ă©voquant ainsi “MoĂŻse et les ProphĂštes”, expression dĂ©signant l’ensemble des Écritures hĂ©braĂŻques, JĂ©sus met en lumiĂšre un aspect du comportement de ce riche qui lui vaut de se trouver maintenant dans cette situation il n’a pas Ă©coutĂ© les multiples appels Ă  partager avec ceux qui sont dans le besoin, il n’a pas pris au sĂ©rieux la RĂ©vĂ©lation biblique. AccaparĂ© par les plaisirs et les richesses, il n’a pas su ou voulu Ă©couter la Parole de Dieu, et il n’a donc pas changĂ© d’attitude Ă  l’égard de Lazare. La radicalitĂ© de la rĂ©ponse d’Abraham est Ă  la mesure du double danger qui, selon JĂ©sus, menace le riche ne plus voir les pauvres et, surtout, parce qu’il fait de l’argent l’unique mesure de toute rĂ©alitĂ© et de toute relation, devenir sourd Ă  toute autre parole que celle de l’argent, donc aussi Ă  toute remise en cause de ce qu’il vit, y compris lorsqu’il en perçoit les limites et les insatisfactions. » Dans cette petite histoire, JĂ©sus fustige la richesse qui rend aveugle et sourd Ă  son prochain. Avec elle, son enseignement est en continuitĂ© avec la tradition biblique qui le prĂ©cĂšde. Pierre DebergĂ© souligne combien dans l’Évangile l’argent est prĂ©sentĂ© par JĂ©sus comme une malĂ©diction. C’est, dit-il, le drame du “jeune homme riche”, et c’est ce qui fait Ă©crire Ă  Luc Ă  la fin de ses BĂ©atitudes “Malheureux vous les riches vous avez votre consolation. Malheureux vous qui ĂȘtes repus maintenant vous aurez faim.” [
] JĂ©sus vise non une classe sociale en tant que telle, mais des hommes et des femmes enfermĂ©s dans leurs richesses matĂ©rielles. À plaindre, ils le sont en effet, parce qu’ils sont riches de leurs biens et de leurs plaisirs au point de ne plus rien attendre de Dieu et des autres ils sont repus. Lorsqu’il prend dans le cƓur de l’ĂȘtre humain une place dĂ©mesurĂ©e, l’argent devient une idole qui conduit Ă  n’envisager sa vie que sous le seul angle de l’avoir ». Dieu ou l’argent L’argent est une malĂ©diction qui dessĂšche le cƓur de l’homme, mais il est aussi, selon JĂ©sus, l’un des plus grands obstacles dans la relation des ĂȘtres humains avec Dieu. Pierre DebergĂ© l’analyse ainsi En opposant le service de Dieu Ă  celui de l’argent, JĂ©sus en arrive Ă  personnifier l’argent comme un faux dieu, capable de sĂ©duire les hommes et de les dĂ©tourner du seul vrai Dieu. Dans la fameuse phrase “Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon”, ce dernier mot, d’origine aramĂ©enne, devient un nom propre, figure de l’argent. L’alternative se situe alors au cƓur de la personne humaine qui choisit de mettre sa foi – c’est-Ă -dire sa confiance et son espĂ©rance – soit en Dieu, soit en l’argent. C’est lĂ , d’ailleurs, une des grandes caractĂ©ristiques du message Ă©vangĂ©lique que de ne pas considĂ©rer l’argent et les richesses d’abord dans leur dimension sociale mais dans leur rapport Ă  Dieu. Et, Ă  celui qui imaginerait pouvoir concilier les deux, JĂ©sus rĂ©pond qu’ils s’excluent. Pourquoi ? Parce qu’ils traduisent deux maniĂšres opposĂ©es de conduire son existence dans un cas, on accepte d’élargir son horizon pour s’ouvrir Ă  l’univers de Dieu et entrer dans le dynamisme de son amour partagĂ© de sorte que les biens matĂ©riels deviennent des instruments au service du bonheur de chacun et de tous ; dans l’autre, l’argent devient une fin en soi, idole qui prend une place dĂ©mesurĂ©e dans le cƓur de l’ĂȘtre humain ; il conduit alors au refus de Dieu et au mĂ©pris du frĂšre. On rejoint ici les nombreuses invitations de JĂ©sus Ă  ne pas se tromper de trĂ©sor. Dans l’Évangile de Luc, Jean Baptiste avait dĂ©jĂ  rĂ©pondu Ă  ceux qui lui demandaient ce qu’ils devaient faire pour manifester leur conversion “Si quelqu’un a deux tuniques, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; si quelqu’un a de quoi manger, qu’il fasse de mĂȘme.” Ce que JĂ©sus complĂ©tera plus tard par cette exhortation “Donnez et on vous donnera ; c’est une bonne mesure, tassĂ©e, secouĂ©e, dĂ©bordante qu’on vous versera dans le pan de votre vĂȘtement, car c’est la mesure dont vous vous servez qui servira aussi de mesure pour vous.” » Les chrĂ©tiens et l’argent De fait, l’enseignement de JĂ©sus sur l’argent va trĂšs fortement marquer la vie des premiĂšres communautĂ©s croyantes et ne cessera de poser de grandes questions aux Églises chrĂ©tiennes. DĂšs le livre des Actes des ApĂŽtres, Luc donne une vision idyllique de la communautĂ© La multitude des croyants n’avait qu’un cƓur et qu’une Ăąme. Nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais entre eux tout Ă©tait commun. [
] Aussi parmi eux nul n’était dans le besoin ; car tous ceux qui possĂ©daient des terres ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de la vente et le dĂ©posaient aux pieds des apĂŽtres. On distribuait alors Ă  chacun suivant ses besoins. » Cependant, dĂšs la page suivante, l’épisode du couple Ananie et Saphire, qui ment et retient par-devers lui une partie de la somme correspondant au bien qu’il a vendu et qu’il destinait au groupe, montre que la rĂ©alitĂ© rĂ©sistait rudement aux belles intentions. Les chrĂ©tiens, au long des siĂšcles, ne vont cesser d’interroger leur rapport Ă  l’argent et Ă  la richesse. La mĂ©fiance sera toujours de mise car l’alternative Ă©vangĂ©lique Dieu ou l’argent » hante les consciences. La pratique de la charitĂ© » sera trĂšs tĂŽt au cƓur de la vie des chrĂ©tiens. On reconnaĂźt souvent dans l’Ɠuvre de l’évĂȘque Basile de CĂ©sarĂ©e, au ive siĂšcle, la premiĂšre intuition de la Croix-Rouge, avec l’invention d’une forme d’assistance publique pour les pauvres et les malades dans son diocĂšse. À la fin du XIIe siĂšcle, lorsque l’Italie mĂ©diĂ©vale fait naĂźtre une civilisation urbaine et voit l’enrichissement spectaculaire des marchands, c’est le fils de l’un d’entre eux, François, Ă  Assise, qui va secouer les consciences en choisissant de se dĂ©faire de tous ses biens et d’épouser Dame pauvretĂ© ». La figure de François va devenir un puissant modĂšle de vie chrĂ©tienne. Le dĂ©bat sur la pauvretĂ© de JĂ©sus fait rage. Comment concilier la puissance des paroles de JĂ©sus sur la richesse et l’argent et l’opulence de l’Église et des grands ordres religieux ? Au XIIIe siĂšcle, le grand intellectuel, philosophe et thĂ©ologien Thomas d’Aquin Ă©tablira ce qu’il nomme la destination universelle des biens ». S’il ne remet pas en cause la propriĂ©tĂ© au nom du droit naturel, il la restreint en prĂ©cisant L’homme ne doit pas possĂ©der ces biens comme s’ils lui Ă©taient propres, mais comme Ă©tant Ă  tous, en ce sens qu’il doit ĂȘtre tout disposĂ© Ă  en faire part aux nĂ©cessiteux. » En d’autres termes, le riche ne peut jouir de ces biens que s’il s’est acquittĂ© de l’obligation de nourrir et vĂȘtir le pauvre. La doctrine sociale de l’Église catholique, dĂ©veloppĂ©e Ă  partir du XIXe siĂšcle, est amplement appuyĂ©e sur le raisonnement de Thomas, comme le sont nos États dits providence », fortement redistributifs. Les passages sur l’argent et l’Évangile sont repris avec l’autorisation de Pierre DebergĂ©, recteur Ă©mĂ©rite de l’Institut catholique de Toulouse et membre de la Commission biblique pontificale, article JĂ©sus, les riches et l’argent », in JĂ©sus, l’encyclopĂ©die, Albin Michel, 2017.
Nesoyez pas bĂȘtes et aveugles ! L’or appartient au temple, donc il appartient Ă  Dieu. Alors, qu’est-ce qui est le plus important ? L’or ou le temple ? L’or appartient au temple, donc il appartient Ă  Dieu.

PubliĂ© 15h10Quel est le contraire de l’économie? Facile, c’est le paradis. Que l’on y croit ou non n’y change pas grand-chose. La dĂ©finition mĂȘme du paradis, c’est l’abondance, infinie, des biens et la certitude de voir ses dĂ©sirs comblĂ©s. En chassant Adam et Eve de l’éden, c’est moins Ă  la mort qu’à l’économie que Dieu a condamnĂ© les ĂȘtres humains, une condamnation au difficile exercice de la vie dans un monde aux ressources limitĂ©es. Cette Ă©vidence ne pouvait Ă©chapper Ă  l’omniscience divine. Pour orienter ses crĂ©atures face Ă  la sauvagerie Ă©conomique, elle leur a prodiguĂ© quelques conseils. Souvent les mĂȘmes d’ailleurs d’une religion Ă  l’autre, d’une philosophie Ă  l’autre. Partage, charitĂ©, ĂȘtre plutĂŽt qu’avoir, frugalitĂ© plutĂŽt qu’ostentation, du bouddhisme Ă  l’islam, du confucianisme au christianisme, le message fondamental varie les diffĂ©rences existent. Elles portent sur des dĂ©tails dont on soupçonne qu’ils ont parfois entraĂźnĂ© des consĂ©quences notables en favorisant le dĂ©veloppement Ă©conomique des uns, en freinant celui des autres. Les religions ont sans doute deux ou trois raisons d’en vouloir Ă  l’économie de marchĂ©. Ne serait-ce que parce que cette derniĂšre est en passe de s’imposer comme un universel sans avoir consenti des grands efforts de prosĂ©lytisme. Mais le divin n’a pas dit son dernier mot. Et jure que son heure sonnera d’autant plus tĂŽt que l’économie continuera de hoqueter ses crises. La question n’est plus tant de savoir si le XXIe siĂšcle sera spirituel ou non, mais si l’économie le deviendra un peu plus.Calvin n’est plus d’une grande aide en Ă©conomie»Professeur de thĂ©ologie Ă  l’UniversitĂ© de GenĂšve, François Dermange explique pourquoi la frugalitĂ© a aussi ses Luther et Calvin avaient des positions relativement diffĂ©rentes sur l’économie. Comment expliquer cette diffĂ©rence?François Dermange Ils ne sont tout simplement pas de la mĂȘme gĂ©nĂ©ration. Luther est encore marquĂ© dans ce domaine par les prĂ©jugĂ©s du Moyen Age. Adversaire d’Aristote en de nombreux domaines, il partageait sa condamnation de l’argent pour l’argent. Selon une formule alors consacrĂ©e l’argent ne fait pas de petits» et l’intĂ©rĂȘt est vu comme du vol. La position est plus conservatrice encore que celle d’un Thomas d’Aquin, qui admet que l’intĂ©rĂȘt rĂ©munĂšre au moins le risque pris par le prĂȘteur. Avec Calvin, on change de monde. Il n’y a plus de raison de faire de diffĂ©rence entre louer une maison et de l’argent. L’intĂ©rĂȘt, c’est le loyer de l’argent, et il est d’autant plus admis qu’il permet de dĂ©velopper des industries utiles pour tous et de donner du travail aux gens. On fait alors une diffĂ©rence entre prĂȘt productif, qui donne lieu Ă  intĂ©rĂȘt, et prĂȘt de consommation, pour lequel l’intĂ©rĂȘt restait condamnĂ©, comme dans le message des Calvin est donc partagĂ© entre tradition et modernitĂ©?FD En un sens oui. La RĂ©forme est d’abord un retour aux textes bibliques. Calvin prenait trĂšs au sĂ©rieux les mises en garde contre l’usure et l’exploitation des pauvres. En mĂȘme temps, il fait preuve de rĂ©alisme. Condamner l’intĂ©rĂȘt risquait de s’avĂ©rer au bout du compte encore plus dommageable pour les pauvres. La permission» est toutefois assortie de plusieurs conditions, comme celle
 de ne pas faire mĂ©tier de la banque! C’est Ă©videmment une sorte d’ironie quand on sait que deux siĂšcles plus tard les protestants s’illustreront particuliĂšrement dans ce Justement, comment est-ce possible?FD Calvin voyait trĂšs bien qu’en entrouvrant la porte, d’autres s’y engouffreraient. Du moins fallait-il au moins que les banquiers adhĂšrent Ă  un modĂšle d’éthique particulier empreint d’une culture humaniste et religieuse. Rester modeste et discret, sans luxe tapageur, et surtout faire en sorte que son argent soit utile aux autres, Ă  travers le jeu Ă©conomique, mais aussi par le don Jean-Gabriel Eynard a financĂ© les guerres d’indĂ©pendance de la GrĂšce; Jean-Jacques de Sellon a largement contribuĂ© Ă  la lutte contre l’esclavage et la peine de mort, puis Ă  la paix entre les nations; en France, les Delessert crĂ©eront les premiĂšres caisses d’épargne et de nombreuses Ă©coles gratuites et engageront leur fortune et leurs relations pour limiter en 1840 Ă  huit heures la durĂ©e quotidienne du travail des enfants de 8 Ă  12 ans. Plus rĂ©cemment, c’est un peu cette Ă©thique discrĂšte et gĂ©nĂ©reuse qu’incarnaient les Guerlain, Dumas, Peugeot et bien des familles Max Weber a reliĂ© la pensĂ©e de la prĂ©destination protestante Ă  l’essor du capitalisme. En a-t-il fait la juste interprĂ©tation?FD A mon avis, non. Max Weber lie le dynamisme Ă©conomique des protestants Ă  la prĂ©destination, chacun devant se persuader au travers de sa rĂ©ussite matĂ©rielle qu’il Ă©tait bien Ă©lu de Dieu. Une motivation plus puissante et plus simple animait ces banquiers protestants A ceux Ă  qui il a Ă©tĂ© beaucoup donnĂ©, il sera beaucoup demandé» Luc 12 48. Etre riche donnait une responsabilitĂ© vis-Ă -vis de Dieu et des autres. Face Ă  Dieu, il fallait ne pas trop dĂ©penser pour soi et montrer qu’on restait libre face Ă  ses biens. Face aux autres, il fallait montrer qu’on n’était pas le propriĂ©taire» de ses biens, mais leur gestionnaire en vue d’un profit pour Calvin prĂȘche-t-il pour un salaire Ă©quitable?FD On peut le dire ainsi. Lorsqu’il commente le huitiĂšme commandement du DĂ©calogue, Tu ne voleras point», pas une fois Calvin ne fait rĂ©fĂ©rence au droit de propriĂ©tĂ©. En revanche, il insiste beaucoup sur le devoir du riche envers ceux qui travaillent pour lui. TrĂšs concrĂštement, la premiĂšre exigence Ă©thique est que ceux qui dĂ©pendent de nous n’aient pas Ă  vivre chichement», mĂȘme si c’est un salaire trĂšs bas que consacre l’usage. Autrement, dit, cette Ă©thique trĂšs pratique commence avec le salaire que nous donnons Ă  notre femme de Il ne doit pas ĂȘtre Ă©vident de tenir une telle Ă©thique dans le monde actuel oĂč richesses et fastes vont volontiers de pair?FD C’est vrai, pour plusieurs raisons. D’abord, parce que cette Ă©thique de la responsabilitĂ© n’a pas toujours Ă©tĂ© transmise. Nous avons tous des exemples du dĂ©calage des grands-parents et de leurs petits-enfants, lassĂ©s de se voir proposer un demi-sucre ou rien?». Plus fondamentalement, nous vivons dans un monde infiniment plus complexe qu’au temps de la RĂ©forme. Par exemple, nous aspirons tous, me semble-t-il, Ă  une vie plus simple et plus riche en relations humaines, oĂč le travail et la consommation ne soient pas les maĂźtres mots. En ce sens, la vieille Ă©thique de la frugalitĂ© garde toute sa valeur. Et pourtant, nous savons que c’est la consommation qui nourrit la croissance et qu’une trop grande frugalitĂ© est dommageable Ă  l’économie. Comment faire, alors? C’est Ă  nous de rĂ©inventer des solutions que nous ne trouverons pas chez L’eschatologie, propre aux religions du livre, a-t-elle une influence sur l’éthique Ă©conomique dans le christianisme?FD Certainement. La perspective des temps derniers donne en effet un critĂšre. Mais que privilĂ©gier? Un premier modĂšle inspirĂ© du chapitre XXV de l’Evangile de Matthieu rĂ©compense le riche qui, donnant Ă  manger ou Ă  boire au pauvre, l’a, sans le savoir, donnĂ© au Christ. On verra alors dans le pauvre une utilitĂ© pour le riche, un portier du ciel», sans d’ailleurs beaucoup chercher Ă  le sortir de la C’est plutĂŽt le modĂšle catholique, non?FD Tout Ă  fait, mĂȘme si, par exemple, l’encyclique Caritas in veritate de BenoĂźt XVI offre une analyse plus complexe. Un second modĂšle, visait plutĂŽt Ă  traduire dans la rĂ©alitĂ© avant-derniĂšre du monde quelque chose des rĂ©alitĂ©s derniĂšres. S’il est vrai que devant Dieu il n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme» Gal. 3 28, cette Ă©galitĂ© fondamentale de tous devait, par exemple, impliquer qu’on lutte contre l’esclavage et qu’on permette aux pauvres de sortir de leur condition par l’éducation et le travail. Ce n’est pas un hasard qu’en adoptant la RĂ©forme en 1536, les Genevois ont dans la mĂȘme assemblĂ©e interdit la mendicitĂ©. Il s’agissait pour eux de devenir acteurs de l’eschatologie. Ce volontarisme a eu des effets bĂ©nĂ©fiques pour l’économie, mĂȘme s’il ne faut pas l’idĂ©aliser. Aux Pays-Bas, on crĂ©a des maisons de pauvres» oĂč l’on enfermait les enfants indigents jusqu’à ce qu’ils aient appris un mĂ©tier. MĂȘme si une gĂ©nĂ©ration plus tard, il n’y avait pratiquement plus de pauvres dans ce pays, la mĂ©thode a de quoi nous pape n’est pas marxiste BenoĂźt XVI soutient l’économie de marchĂ©. Mais il appelle aussi Ă  un grand virage juin 2009, BenoĂźt XVI croit bon de mettre certaines choses au point en matiĂšre d’économie. Son encyclique Caritas in veritate est publiĂ©e en pleine tempĂȘte Ă©conomique et financiĂšre. Quelques semaines auparavant, certaines rumeurs disaient que ce texte aurait des accents marxistes. Point. Le Saint PĂšre est un adepte de l’économie de marchĂ©, mĂȘme si, selon Jean-Yves Naudet, professeur d’économie et d’éthique Ă  l’UniversitĂ© d’Aix, BenoĂźt XVI ajoute sa touche personnelle Tous les acteurs et institutions sont passĂ©s au crible de l’éthique, surtout au chapitre III intitulĂ© fraternitĂ©, dĂ©veloppement Ă©conomique et sociĂ©tĂ© civile.»Si BenoĂźt XVI se garde bien de condamner la mondialisation pour avoir sorti des rĂ©gions entiĂšres du sous-dĂ©veloppement, en revanche, il dĂ©plore clairement les tarifs douaniers Ă©levĂ©s» pratiquĂ©s par certains pays pour faire obstacle aux produits des pays pauvres. Une façon de rappeler qu’il n’y a pas de marchĂ© sans justice, ni Ă©thique. Si l’économie est amorale par principe, l’homme, lui, peut ĂȘtre moral, doit l’ĂȘtre mĂȘme, en Ă©conomie comme en toute novateur encore, BenoĂźt XVI dĂ©cide d’unir formellement dans la doctrine sociale de l’Eglise la dignitĂ© de l’homme tant dans la vie humaine que dans l’économie. Jusqu’ici, le don ne concernait que la sociĂ©tĂ© civile. BenoĂźt XVI Ă©tend dĂ©sormais ce devoir au domaine marchand comme au domaine politique. Don matĂ©riel et don de soi. Une maniĂšre de replacer l’amour dans la vĂ©ritĂ© au centre du systĂšme. D’oĂč le nom de l’encyclique Caritas in finance islamique tarde Ă  se dĂ©velopper en SuisseLes produits islamiques souffriraient de rendements trop faibles par rapport aux vĂ©hicules de la gestion plus fort de la crise du secret bancaire, il n’était pas rare d’entendre les dĂ©fenseurs du secteur financier helvĂ©tique dire que ce dernier avait des ressources et de nouveaux domaines Ă  dĂ©velopper comme la finance islamique. S’agirait-il d’un vƓu pieu? Car, Ă  bien y regarder, rien ne garantit que la finance islamique a rĂ©ellement un avenir en Suisse. En collaboration avec la Faisal Private Bank, la premiĂšre banque entiĂšrement tournĂ©e vers la finance islamique Ă  avoir reçu sa licence en Suisse, Lionel Pilloud, responsable du conseil en produits structurĂ©s Ă  la Banque Vontobel Ă  GenĂšve, a construit le premier certificat listĂ© Ă  la Bourse suisse rĂ©pliquant l’évolution d’un indice compatible avec la charia, le DMI 150 Index. C’est Ă  cette occasion que j’ai dĂ©couvert que, finalement, la demande pour de tels produits Ă©tait faible dans notre pays», cette timiditĂ© en Suisse? Principalement parce que les clients de confession musulmane – surtout les plus fortunĂ©s – qui confient leur argent aux bons soins des banques helvĂ©tiques attendraient d’elles une gestion classique. La volontĂ© d’atteindre un certain rendement sur leurs placements serait Ă  l’origine de ce dĂ©sir difficilement compatible avec les produits compatibles avec la charia, connus surtout pour leur conservatisme. On sait que la loi islamique est particuliĂšrement regardante sur l’endettement des particuliers et des entreprises. C’est pour cela que les 150 sociĂ©tĂ©s listĂ©es par l’indice DMI 150 se caractĂ©risent par un taux trĂšs faible d’endettement. Mais qui dit risques faibles, dit aussi rendements faibles», ajoute Lionel Pilloud. En juin dernier, Mohammad Faiz Azmi, responsable de la finance islamique pour le cabinet PricewaterhouseCoopers, dĂ©clarait Le dĂ©fi majeur pour que la finance islamique atteigne la croissance consiste Ă  assurer de bons rendements. Ce n’est qu’à cette condition que ses produits deviendront rĂ©ellement compĂ©titifs.»La Malaisie en tĂȘte de courseSi elle prĂ©sente bien un potentiel de croissance, la finance islamique se rĂ©vĂšle avant tout prometteuse dans les pays Ă  majoritĂ© musulmane. Preuve en est que c’est aujourd’hui la Malaisie qui occupe la tĂȘte de la course tant par la diversitĂ© des produits offerts que par la demande pour ces derniers. Pourtant, mĂȘme lĂ -bas, ces fameux produits ne comptent que pour 16% du marchĂ©. A l’échelle mondiale, leur importance tombe Ă  un modeste 5%. Certes, selon une Ă©tude de Maris Strategies, la finance islamique aurait rĂ©alisĂ© une progression remarquable en 2009, avec une croissance de 29%, ce qui porterait la somme des actifs concernĂ©s Ă  quelque 822 milliards de dollars. Mais peut-ĂȘtre faut-il un effet de la crise Ă©conomique et financiĂšre, le dĂ©veloppement de l’aversion au risque et l’augmentation – temporaire? – de la demande pour des produits rĂ©putĂ©s plus sĂ»rs. Une rĂ©putation confirmĂ©e, intervient Lionel Pilloud. L’indice DMI 150 a surperformĂ© le SMI pendant cette pĂ©riode.»Au mois de septembre dernier, plusieurs chercheurs acadĂ©miques et financiers se sont rĂ©unis Ă  Lucerne pour un colloque sur la finance islamique. LĂ  encore, les bĂ©mols Ă©taient de mise. Mon sentiment, c’est que les exigences de la charia limitent le profil de risque qui peut ĂȘtre offert aux investisseurs et, qu’au fond, cela devrait brider la croissance de la finance islamique pour ceux qui recherchent de la performance», remarque Andreas Tunger-Zanetti, organisateur du colloque et coordinateur du centre de recherche sur les religions de l’UniversitĂ© de Lucerne. Pour contrer cela, certains tentent de construire des produits financiers complexes. Seulement, si les Ă©lĂ©ments dont ils sont faits, pris un par un, sont conformes Ă  la charia, il arrive bien souvent qu’au final le produit complexe trahisse l’esprit des prĂ©ceptes, un esprit qui lie l’activitĂ© financiĂšre Ă©troitement Ă  l’économie rĂ©elle, excluant par exemple la spĂ©culation.»Entre pragmatisme et convictionS’il n’est pas un spĂ©cialiste des produits financiers, Andreas Tunger-Zanetti est en revanche un expert du monde islamique, de son histoire et de sa religion. Une banque ne peut pas dĂ©crĂ©ter que tel produit est conforme Ă  la charia et le vendre comme tel, explique-t-il. Celui-ci doit ĂȘtre soumis au jugement d’un conseil d’ulĂ©mas, docteurs de la loi islamique, lesquels sont seuls habilitĂ©s Ă  vĂ©rifier sa conformitĂ© avec les prĂ©ceptes religieux. A ma connaissance, ces spĂ©cialistes ne sont pas plus que quelques dizaines.» Lionel Pilloud, de la Banque Vontobel, confirme la complexitĂ© du processus d’obtention de la certification islamique En outre, un produit peut ĂȘtre certifiĂ© par un conseil de jurisconsultes, mais pas par un autre. C’est vraiment un monde accessible aux seuls spĂ©cialistes.»C’est qu’il n’est pas toujours aisĂ© d’interprĂ©ter des textes parfois ĂągĂ©s de plusieurs siĂšcles et de les mettre en regard avec des pratiques financiĂšres contemporaines. A certains Ă©gards, ce n’est pas trop difficile quand les produits ont un rapport direct avec des interdits Ă©vidents, comme le porc, les jeux d’argent, la pornographie, le commerce d’armes ou encore l’alcool», prĂ©cise Andreas Tunger-Zanetti. Mais les situations simples ne sont de loin pas les plus courantes.»Toujours selon le chercheur lucernois, c’est le pragmatisme qui rĂšgne chez la majoritĂ© des investisseurs musulmans, surtout lorsqu’il s’agit de grandes fortunes. Cette majoritĂ© se contente de ce que lui offrent les investissements classiques. Quant aux autres, leur choix de privilĂ©gier la finance islamique peut ĂȘtre le rĂ©sultat de diffĂ©rentes choses. Ils peuvent tout d’abord le faire par piĂ©tĂ© religieuse, mais aussi pour un souci d’image dans leur communautĂ© ou alors parce qu’ils voient dans cette approche une façon de se distancer du capitalisme Ă  l’occidental dans lequel ils n’ont pas ou plus confiance.» A la cause religieuse s’allie bien souvent une volontĂ© identitaire, laquelle s’est amplifiĂ©e dans la pĂ©riode de dĂ©colonisation qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. Cet aspect identitaire a marquĂ© la genĂšse de la finance islamique, explique Andreas Tunger-Zanetti. Il a ensuite marquĂ© une reprise aprĂšs les attentats du 11 septembre 2001 et Ă  nouveau pendant la crise Ă©conomique que nous venons de traverser.» Mais le grand essor annoncĂ© de la finance islamique tarde Ă  se manifester en Europe en gĂ©nĂ©ral, et en Suisse en particulier. A cela une raison les musulmans europĂ©ens» ne seraient guĂšre que 15% Ă  vouloir suivre leur religion dans ses moindres et Marx le paradis c'est sur terre ou jamaisLa Chine mĂ©lange l’ancien et le nouveau dans le seul but de parvenir au but ultime le communisme d’ VON SENGER Pour dĂ©crire la capacitĂ© des Chinois Ă  s’inspirer du meilleur de chaque monde, le sinologue parle de polaritĂ© importe de savoir si la Chine deviendra la premiĂšre puissance Ă©conomique du monde en 2030, 2035 ou 2040. Elle le deviendra. Cette insolente rĂ©ussite rappelle Ă©trangement celle des communautĂ©s chinoises d’outre-mer. DĂ©placĂ©s sous la contrainte par leurs anciens colonisateurs – la Grande-Bretagne principalement – dĂšs la fin du XIXe siĂšcle, les Chinois furent d’abord employĂ©s dans les champs ou dans les mines, avant de faire souche dans ces pays Ă©trangers. Ils reprĂ©sentent aujourd’hui par exemple environ 30% de la population malaisienne et leur force Ă©conomique est impressionnante, explique Jean-Luc Maurer, professeur Ă  l’IHEID et spĂ©cialiste de l’Asie orientale. Partout oĂč ils ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s, les Chinois d’outre-mer ont rĂ©ussi Ă©conomiquement et fait beaucoup de jaloux.»Un dopant Ă©conomiqueComment expliquer ce succĂšs? Les facteurs sont multiples. Mais il en est un qui revient souvent. Le confucianisme agirait comme un dopant Ă©conomique efficace. Est-ce Ă©galement vrai pour la Chine d’aujourd’hui? Harro von Senger, expert en droit chinois de l’Institut suisse de droit comparĂ© Ă  Lausanne, lance un avertissement en guise de prĂ©ambule rien n’est simple quand il s’agit de dĂ©crire la Chine. Ses dirigeants, et cela ne date pas d’aujourd’hui, sont devenus maĂźtres de la polaritĂ© variable». L’ancien ne s’oppose pas Ă  la modernitĂ©, pas plus que l’économie de marchĂ© ne s’oppose au socialisme. L’idĂ©al suprĂȘme et le but final du parti rĂ©sident dans l’accomplissement du communisme. Cette vision est inscrite dans le premier alinĂ©a du statut du PC chinois. Le futur communiste n’est en aucune façon envisagĂ© dans le dĂ©nuement. D’ailleurs, Marx et Engels n’ont jamais parlĂ© d’un communisme de privation, mais d’un communisme d’abondance. Quant Ă  Confucius 551-479 av. il n’est pas non plus un zĂ©lote de la pauvretĂ©.»Confucius revisitĂ©La pensĂ©e confucĂ©enne qui essaime dans l’Empire du Milieu depuis prĂšs de 2500 ans ne peut guĂšre ĂȘtre associĂ©e Ă  une religion. Pas de transcendance. Pas d’enfer, ni de paradis. Mais l’immanence confucĂ©enne ne l’empĂȘche pas d’avoir ses commandements, sa morale. Confucius Ă©tait un admirateur des grands empires chinois dont il prisait l’organisation administrative. Au fond, il a cherchĂ© des principes qui permettraient Ă  la sociĂ©tĂ© d’atteindre cette efficacitĂ©.» Et Harro von Senger de dĂ©cliner les cinq relations interpersonnelles que tout adepte du confucianisme ne doit jamais oublier le pĂšre et le fils, le mari et l’épouse, le seigneur et le sujet, le frĂšre aĂźnĂ© et le frĂšre cadet, l’ami et l’ami. Quatre de ces cinq relations sont clairement hiĂ©rarchiques, remarque le sinologue. Ces rapports et les devoirs qu’ils supposent ont assurĂ©ment jouĂ© un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans l’essor Ă©conomique des communautĂ©s chinoises d’outre-mer en les soudant. Le PC chinois le sait, qui vante dĂ©sormais dans ses organes officiels certains mĂ©rites du confucianisme.»Il n’en fut pas toujours ainsi. Le XXe siĂšcle a assistĂ© Ă  la montĂ©e d’une critique virulente contre le confucianisme qui a atteint son paroxysme lors de la RĂ©volution culturelle. Mais les annĂ©es du Petit Livre Rouge sont loin dĂ©sormais. Les dirigeants chinois d’aujourd’hui puisent dans tout ce qui se rĂ©vĂšle utile pour atteindre l’idĂ©al communiste. Si Confucius et l’économie de marchĂ© peuvent y contribuer, alors soit. Cette derniĂšre est d’ailleurs considĂ©rĂ©e par eux comme une simple technique Ă©conomique. MĂȘme si elle bouleverse profondĂ©ment la sociĂ©tĂ© chinoise. Les dirigeants s’inquiĂštent de la recrudescence des crimes et dĂ©lits Ă©conomiques, reprend Harro von Senger. A leur façon, ils prĂȘchent officiellement pour une moralisation de l’économie, notamment en rappelant certains principes du confucianisme.» Parmi ceux-ci, il en est un qui revient souvent dans les mĂ©dias officiels et qui dit Ă  peu prĂšs ceci si la possibilitĂ© de devenir riche exige de toi que tu renonces Ă  tes principes de vie, alors ne deviens pas riche! Confucius ajoutait mĂȘme si tu es pauvre et que la seule façon de sortir de cette pauvretĂ© consiste Ă  renoncer Ă  tes principes, alors ne le fais pas!Si la morale confucĂ©enne rĂ©prouve le cynisme d’une fin qui exigerait tous les moyens, elle ne s’étend pas sur l’acte de charitĂ©. En tout cas pas comme on l’entend dans les religions du livre, remarque le professeur Jean-Luc Maurer. NĂ©anmoins, toute charitĂ© n’est pas exclue chez Confucius. Elle est tacitement incluse dans les devoirs qui rĂ©gissent les relations interpersonnelles. Si le sujet doit respecter l’autoritĂ© du seigneur, celui-ci doit aussi agir pour le bien de ses sujets. Ce devoir de l’autoritĂ©, les Chinois l’attendent aujourd’hui de l’Etat.»Les jeunes d’aujourd’huiLa faiblesse de l’Etat providence ces derniĂšres annĂ©es a encouragĂ© les habitants de l’Empire du Milieu Ă  Ă©conomiser le moindre sou gagnĂ© au point que le taux d’épargne chinois est aujourd’hui l’un des plus Ă©levĂ©s du monde, avec environ 50% du PIB. Confucius n’y verrait rien Ă  redire, lui dont la pensĂ©e privilĂ©giait une certaine parcimonie dans l’utilisation des richesses plutĂŽt qu’une opulence ostentatoire. Il n’est pas sĂ»r que les Chinois qui appartiennent aujourd’hui Ă  la classe aisĂ©e se souviennent de cette rĂšgle Ce n’est un secret pour personne que l’industrie du luxe parie aujourd’hui sur la Chine, poursuit Jean-Luc Maurer. La demande pour ces produits y connaĂźt actuellement une croissance incroyable.» Or, mĂȘme si plusieurs dizaines, voire quelques centaines de millions de personnes ont accĂšs Ă  cette consommation haut de gamme, la majoritĂ© de la population chinoise vit encore chichement. L’instabilitĂ© sociale est frĂ©quente dans la Chine d’aujourd’hui. Elle est le fait de paysans comme d’ouvriers, prĂ©cise Harro von Senger. Les dirigeants savent que ce risque social est rĂ©el. C’est sans doute pour cela qu’il arrive que le PC chinois fĂ©licite officiellement les actes de charitĂ© des Ă©glises protestantes en Chine, lĂ  encore dans l’espoir d’encourager les initiatives qui peuvent l’aider Ă  dĂ©velopper la solidaritĂ© sociale.»Les prĂ©ceptes du confucianisme survivront-ils Ă  cette marche menĂ©e tambour battant Ă  grands coups de capitalisme et de consumĂ©risme jusqu’à l’abondance socialiste que visent les dirigeants chinois aujourd’hui? Rien n’est moins sĂ»r. Jean-Luc Maurer cite les paroles de l’un de ses amis, membre de la communautĂ© chinoise d’IndonĂ©sie Nos jeunes oublient de plus en plus leurs devoirs Ă  l’égard des anciens. L’égoĂŻsme est de plus en plus frĂ©quent.» Si les religions ne sont pas universelles, le fossĂ© des gĂ©nĂ©rations semble l’ĂȘtre, y a des juifs pauvres» Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand, a osĂ© un exercice autre religion n’a autant Ă©tĂ© associĂ©e Ă  l’argent que le judaĂŻsme. Une suspicion qui a conduit aux actes les plus innommables Ă  l’égard de cette communautĂ©. Il n’y avait dĂšs lors guĂšre qu’un juif, banquier de surcroĂźt, pour avoir le droit de s’interroger sur la rĂ©alitĂ© de ce prĂ©tendu lien. C’est en 2002 que le Français Jacques Attali a signĂ© Les Juifs, le Monde et l’ y rappelle notamment que des trois religions du livre – islam, christianisme et judaĂŻsme – ce dernier est le seul Ă  autoriser le prĂȘt Ă  intĂ©rĂȘt. Avec une nuance tout de mĂȘme. Le prĂȘt Ă  intĂ©rĂȘt est autorisĂ© seulement envers des personnes d’autres confessions. Entre juifs, pas d’intĂ©rĂȘt, et ce au titre de la charitĂ©, et mĂȘme des intĂ©rĂȘts nĂ©gatifs pour les plus dĂ©munis. A cette particularitĂ©, Jacques Attali en ajoute une autre le nomadisme, le plus souvent involontaire, du peuple juif et qui l’aurait poussĂ© Ă  prĂ©fĂ©rer les valeurs mobiliĂšres aux autres et Ă  finalement inventer les billets de banque et les lettres de change. Des innovations qui en ravirent plus d’un, des califes musulmans aux rois chrĂ©tiens. Avant que finalement, cette spĂ©cialisation – souvent forcĂ©e – des juifs dans les mĂ©tiers d’argent ne se retourne contre y a bien certains rapports – historiques – entre le peuple juif et l’argent, certains juifs y ont cru si forts qu’ils ont tentĂ© de prendre le contre-pied. Un certain Karl Marx ou encore un certain Sigmund Freud. Dans ce flot d’érudition, Jacques Attali ose une autre vĂ©ritĂ©, toute simple celle-lĂ , mais qui a le mĂ©rite de remettre la synagogue au milieu du village il y a aussi des juifs spirituel et le bien-ĂȘtre matĂ©riel ne sont pas Ă  opposer» Selon Jean-Yves Kakudo Pierre GĂ©rard, maĂźtre zen Ă  GenĂšve, vivre selon les principes du Bouddha ne nĂ©cessite pas d’échafauder une thĂ©orie Ă©conomique. Quoique...Bilan La richesse matĂ©rielle est-elle coupable dans le bouddhisme?Jean-Yves Kakudo DĂ©tenir des biens n’est pas en soi une mauvaise chose. C’est notre rapport Ă  ces biens qui peut poser problĂšme. Si l’on est obsĂ©dĂ© par la possession et l’accumulation, on cĂšde alors Ă  l’aviditĂ© qui, selon Bouddha, est Ă  l’origine de la souffrance humaine. Se dĂ©tacher de cette aviditĂ© qui est le fruit de notre narcissisme est le but de la pratique bouddhique. Cette vĂ©ritĂ© vaut aussi bien pour celui qui ne possĂšde qu’une poule et deux canards que pour celui qui est assis sur un tas d’or. Cela dit, le spirituel et le bien-ĂȘtre matĂ©riel ne sont pas Ă  La charitĂ© est-elle enseignĂ©e dans le bouddhisme?JYK Nous parlons plus volontiers de compassion et d’empathie. Et on pourrait mĂȘme prĂ©ciser de juste Ă©quilibre. La pensĂ©e bouddhiste est profondĂ©ment systĂ©mique. Chacun de nos actes influence notre environnement direct et par ricochet le monde entier. Nous devons donc penser en permanence aux consĂ©quences de nos actes. En ce sens, on peut imaginer que le riche, pour participer Ă  l’équilibre du monde, se doive de lutter contre la pauvretĂ© s’il veut atteindre ses objectifs. L’autre n’est pas qu’un moyen ou un coĂ»t, l’autre est aussi acteur de sa rĂ©ussite. Ce n’est pas lui faire de la charitĂ©, ce n’est qu’une juste Comment expliquer le succĂšs du bouddhisme en Occident?JYK C’est probablement en partie en rĂ©action Ă  la culture dĂ©veloppĂ©e en Occident depuis des siĂšcles, une culture du tout pour le sujet, qui cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment sa propre satisfaction. Cela a conduit nos sociĂ©tĂ©s Ă  un hyperconsumĂ©risme qui a fini par dĂ©stabiliser nos relations sociales et Ă  accoucher d’un monde d’agressivitĂ©, de solitude et surtout de souffrances physiques et psychiques. L’Occident a redĂ©couvert dans le bouddhisme qu’il n’est pas juste de considĂ©rer les biens au dĂ©triment des personnes, que le travail doit se concevoir comme un moyen pour dĂ©velopper ses facultĂ©s, dominer son Ă©gocentrisme et produire des biens et des services pour exister dĂ©cemment. L’Occident a longtemps prĂȘchĂ© consommez plus et vous irez mieux. Le bouddhisme a un discours diffĂ©rent il est possible d’ĂȘtre satisfait sans renoncer Ă  la consommation, mais en la pratiquant de façon avez trouvĂ© une erreur?Merci de nous la article a Ă©tĂ© automatiquement importĂ© de notre ancien systĂšme de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur Ă  community-feedback Nous vous remercions de votre comprĂ©hension et votre collaboration.

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Toutce que nous avons, ce sont des choses Ă  administrer – pas seulement l’argent que nous donnons Ă  l’église ou en aumĂŽnes. Tout ce que nous possĂ©dons est Ă  Dieu, et doit ĂȘtre utilisĂ© pour sa gloire. « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Co 10.31).
Dans certains cercles chrĂ©tiens, on peut entendre un discours qui rĂ©affirme Ă  nouveau le lien de causalitĂ© systĂ©matique entre bĂ©nĂ©diction de Dieu et richesse. Ainsi un chrĂ©tien pauvre et dĂ©muni doit comprendre qu'il ne vit pas une situation " normale ". Vous pouvez lire ci-dessous quelques extraits d'une telle " prĂ©dication ". Elle s'appuie, entre autres, sur des citations bibliques qu'elle applique directement Ă  la situation d'aujourd'hui sans analyse du contexte historique. " Dans l'analyse Ă©conomique de la planĂšte, on peut constater que nous vivons au-dessus de nos moyens. Vous ne devez pas vous attendre Ă  un Ăąge d'or oĂč tout le monde va "baigner dans l'huile", oĂč tout le monde va gagner des centaines de millions. Les temps qui viennent vont ĂȘtre des temps difficiles. A cause de cela, il faut que nous, les chrĂ©tiens, nous ne soyons pas emportĂ©s, par les raisonnements ni les mĂ©thodes du monde. Nous devons savoir ce que Dieu nous donne, ce qui est Ă  nous et comment le vivre. [...] Bien des chrĂ©tiens ont des dettes alors que Dieu a dit " Vous serez la tĂȘte et non pas la queue ". Malheureusement, on voit certains chrĂ©tiens dĂ©pendre de services sociaux, parfois de personnes athĂ©es hostiles Ă  Dieu. Dieu a pourtant dit " Je te bĂ©nirai, Je bĂ©nirai ta huche, je bĂ©nirai ton grenier, ton bĂ©tail. Tu seras la tĂȘte et non la queue ". Est-ce que la Bible s'est trompĂ©e ? Est-ce que ce sont des promesses vaines ? Est-ce que Dieu veut nous apprendre Ă  prendre des victoires ? Je ne critique pas parce que nous avons tous des moments difficiles, mais je voudrais placer devant vous le chemin pour s'en sortir. Nous ne devons pas plier la tĂȘte comme tout le monde. Nous devons savoir qui nous sommes le peuple de Dieu, et savoir quelles sont les promesses de Dieu. La Bible nous dit trĂšs clairement qu'il y a des bĂ©nĂ©dictions et des malĂ©dictions. Galates 3,13 " Christ nous a rachetĂ©s de la malĂ©diction de la loi, Ă©tant devenu malĂ©diction pour nous, car il est Ă©crit Maudit qui quiconque est pendu au bois, afin que la bĂ©nĂ©diction d'Abraham ait pour les paĂŻens son accomplissement en JĂ©sus-Christ, et que nous recevions par la foi l'Esprit qui avait Ă©tĂ© promis ". [...] Tant que vous ne vous ĂȘtes pas rĂ©conciliĂ©s avec Dieu et nĂ©s de nouveau, vous avez pour pĂšre le diable et vous ĂȘtes sous la malĂ©diction de Dieu. Nous avons la possibilitĂ© d'ĂȘtre recréés Ă  la nouvelle naissance, la possibilitĂ© de changer, de sortir de cette malĂ©diction en recevant en nous l'Esprit du Christ, en naissant de nouveau, en recevant un cƓur nouveau. En recevant le Christ, je reçois la vie car " Celui qui a le Fils de Dieu a la vie ". Dans le livre du DeutĂ©ronome, Dieu parle Ă  IsraĂ«l " Si tu obĂ©is Ă  mes commandements, si tu fais ce qui est bon, Je te bĂ©nirai, Je bĂ©nirai ta huche, ton territoire, ton bĂ©tail, ta maison, tes fils, J'Ă©loignerai de toi toutes les maladies dont J'ai frappĂ© l'Égypte ". Il y avait toutes les bĂ©nĂ©dictions pour le corps, pour l'esprit, pour l'Ăąme, pour les finances, pour la vie matĂ©rielle. Dieu promet aussi tout cela. Mais Il dit aussi si tu dĂ©sobĂ©is, c'est la malĂ©diction qui va venir, disette, pauvretĂ©, maladie, ruine, dĂ©sintĂ©gration de tout le pouvoir Ă©conomique, etc. Christ a portĂ© la malĂ©diction de la loi Ă  notre place. Les cinq premiers livres de la Bible nous montrent de trĂšs nombreuses fois les bĂ©nĂ©dictions attachĂ©es Ă  l'obĂ©issance et les malĂ©dictions entraĂźnĂ©es par la dĂ©sobĂ©issance. La pauvretĂ© est une des consĂ©quences, voire mĂȘme une malĂ©diction, alors que la prospĂ©ritĂ© est une bĂ©nĂ©diction. Les bĂ©nĂ©dictions nous appartiennent aujourd'hui. [...] Notre hĂ©ritage physique, spirituel, matĂ©riel, financier nous a Ă©tĂ© acquis Ă  la croix. Pourquoi certains donnent-ils leurs dĂźmes, leurs offrandes et ne sont pas plus bĂ©nis ? La clĂ© de la vĂ©ritable prospĂ©ritĂ© est d'abord l'Ă©tat de ton coeur. La Bible montre trĂšs clairement que nos vies doivent ĂȘtre attachĂ©es au Seigneur. [...] Il faut du temps pour que cette vie que tu sĂšmes ainsi pour Dieu, puisse lever. Mais si tu sĂšmes, tĂŽt ou tard, la bĂ©nĂ©diction va venir. [...] Si vous ne suivez pas les optiques de Dieu vous en subirez les consĂ©quences un jour ou l'autre. Ce sont des lois spirituelles. Mon frĂšre, ma soeur, si tu attends que cela vienne du ciel, tu fais de Dieu un faussaire parce qu'il n'y a pas d'euros au ciel. L'argent est sur la terre. Dieu dit dans sa Parole " L'or et l'argent m'appartiennent ". La crĂ©ation toute entiĂšre appartient Ă  Dieu. Il est le propriĂ©taire de tout et nous sommes ses enfants si nous marchons avec Lui. Je vis dans ce systĂšme de donner, non pas pour faire pression sur les gens pour recevoir mais pour faire une pression sur la puissance de la Parole. Alors si je donne pour faire avancer le royaume de Dieu, si je sĂšme dans les choses de Dieu, la Bible dit que si je sĂšme beaucoup, je rĂ©colterai beaucoup. Si tu sĂšmes pour toi, Dieu ne marchera pas. [...] Nous voyons qu'aujourd'hui, JĂ©sus Ă  la droite de Dieu reçoit la dĂźme. Les lĂ©vites, les sacrificateurs mortels recevaient la dĂźme, mais JĂ©sus reçoit aujourd'hui la dĂźme dans le royaume de Dieu. Ne dis pas tout le monde est fauchĂ©, donc il est normal que je sois fauchĂ©. Ne dis pas tout le monde dĂ©pend des autres donc je peux dĂ©pendre des autres. Ne dis pas tout le monde a des dettes alors je peux avoir des dettes. Ce n'est pas vrai ! La Bible dit l'inverse. Elle dit que tu es bĂ©ni de toutes sortes de bĂ©nĂ©dictions dans les lieux cĂ©lestes. Nous avons besoin de nous dĂ©gager de cette emprise. Elle provient parfois de notre Ă©ducation, de notre ignorance. [...] Les promesses sont Ă  moi. J'exerce ma foi Seigneur, tu me l'as donnĂ©, c'est Ă  moi, l'argent nĂ©cessaire pour payer mes factures, l'argent dont j'ai besoin pour aider Ă  la mission, l'argent dont j'ai besoin pour ĂȘtre fidĂšle Ă  toi dans les dĂźmes, les offrandes, comme Tu me le montreras, c'est Toi ma raison de vivre, alors toi, Satan, maintenant tu lĂąches, tu enlĂšves tes mains de ce blocage financier au nom de JĂ©sus parce que tu as Ă©tĂ© vaincu et que moi aussi, je t'ai vaincu en JĂ©sus. C'est cela la priĂšre de la foi. Dieu m'a tout donnĂ©, c'est Ă  moi maintenant d'exercer mon autoritĂ©. Ce qui compte c'est que tu aies de quoi manger, de quoi vivre, selon l'abondance du lieu, du moment, parce que Dieu est fidĂšle. Ne vous laissez pas manger par le matĂ©rialisme. Il vaut mieux ne pas avoir un beau poste de tĂ©lĂ© et avoir l'onction qu'avoir des dettes et ne pas s'en sortir. [...] As-tu posĂ© la question Ă  Dieu avant d'avoir fait ton achat ? Vous avez peut-ĂȘtre des dettes mais cela ne remplace pas l'obligation de donner la dĂźme, car la dĂźme ne vous appartient pas, elle est Ă  Dieu. Vous perdrez ce que vous avez apparemment gagnĂ©, tĂŽt ou tard, dans des tribulations de tout ordre. Vous allez perdre la bĂ©nĂ©diction de Dieu. [...] Sur le plan financier, nous avons des perspectives avec Dieu. Nous n'avons pas besoin de toujours nous lamenter, de courir aprĂšs tous les services sociaux pour payer nos factures. [...] Voulez-vous prendre la dĂ©cision d'honorer Dieu dans le domaine financier ? " PrĂ©dicateur Pierre TRUSCHEL, Centre du Plein Evangile " Le Chandelier ", Grenoble
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