Saufqu'elles recouvrent de gros enjeux financiers pour l'industrie phonographique – les diffusions radio restant le principal moteur d'achat des disques. Et
Add this video to my blog BelleFrance GallPolichinelleJ'ai un joli polichinelleQue vient de m'offrir une amieDans son bel habit de dentelleIl est assis, prĂšs de mon litMais un jour mon polichinelleEn un grand garçon s'est changĂ©Il m'a dit "Vous ĂȘtes bien celleQue je vais aimer"C'Ă©tait le prince charmantDont je rĂȘvais quand j'Ă©tais enfantIl m'a prise dans ses brasEt m'a dit tout bas "DĂ©guisĂ© en polichinelleJe suis lĂ  pour vous emmenerEt demain une vie nouvellePour tous les deux va commencer"Oui mais juste Ă  ce moment-lĂ Soudain j'ai entendu des pasC'Ă©tait ma mĂšre qui arrivaitEt dans ma chambre, elle est entrĂ©eLe garçon en polichinelleComme par miracle s'est changĂ©Dans son bel habit de dentelleAssis sur mon litJe ne sais pas si j'ai rĂȘvĂ©Ou bien si c'est la rĂ©alitĂ©Mais moi j'ai depuis ce jourRencontrĂ© l'amourJ'ai un joli polichinelleQue viens de m'offrir une amieDans son bel habit de dentelleIl est toute ma vieDou dou dou dou dou dou douDou dou dou dou dou dou douDou dou dou dou dou dou douDou dou dou dou dou dou douIl est toute ma vieIl est toute ma vieIl est toute ma vie Posted on Sunday, 06 January 2008 at 948 AMEdited on Saturday, 23 February 2008 at 834 AM
BelleFrance Gall Polichinelle J'ai un joli polichinelle Que vient de m'offrir une amie Dans son bel habit de dentelle Il est assis, prĂšs de mon lit Mais un jour mon polichinelle En un grand garçon s'est changĂ© Il m'a dit : "Vous ĂȘtes bien celle Que je vais aimer" C'Ă©tait le prince charmant Dont je rĂȘvais quand j'Ă©tais enfant Il m'a prise dans
Affiner par gĂ©ographieAtelier enfants Le Tour d'Ă©crouDijon 21000Le 26/02/2023Pendant que les parents ou les accompagnateurs assistent au spectacle, les enfants sont pris en charge par des artistes intervenants dans une salle dĂ©diĂ©e. Un atelier crĂ©atif leur est proposĂ© lors des opĂ©ras reprĂ©sentations des dimanches. Tarif unique 10€ goĂ»ter inclus pour les enfants de 6 Ă  10 ans pendant la durĂ©e de la LE SPECTACLE Pour enfantsMOUILLERON LE CAPTIF 85000Du 15/03/2022 Ă  2000 au 15/02/2023 Ă  2000DĂ©couvrez Wonderland, la tournĂ©e Ă©vĂ©nement pour toute la famille ! Plus de 10 artistes magiciens sur scĂšne parmi les meilleurs au monde mentalisme, grande illusion, quick-change, laser, humour...PrĂšs de 2h de show pour un moment inoubliable. En tournĂ©e dans toute la France Ă  partir de fin 2021. RĂ©servations PMR 01 86 86 02 81WONDERLAND, LE SPECTACLE Pour enfantsFLOIRAC 33270Le 21/03/2023 Ă  2000DĂ©couvrez Wonderland, la tournĂ©e Ă©vĂ©nement pour toute la famille ! Plus de 10 artistes magiciens sur scĂšne parmi les meilleurs au monde mentalisme, grande illusion, quick-change, laser, humour...PrĂšs de 2h de show pour un moment inoubliable. En tournĂ©e dans toute la France Ă  partir de fin 2021. RĂ©servations PMR 01 86 86 02 81WONDERLAND, LE SPECTACLE Pour enfantsAGEN 47000Le 24/03/2023 Ă  2030DĂ©couvrez Wonderland, la tournĂ©e Ă©vĂ©nement pour toute la famille ! Plus de 10 artistes magiciens sur scĂšne parmi les meilleurs au monde mentalisme, grande illusion, quick-change, laser, humour...PrĂšs de 2h de show pour un moment inoubliable. En tournĂ©e dans toute la France Ă  partir de fin 2021. RĂ©servations PMR 01 86 86 02 81WONDERLAND, LE SPECTACLE Pour enfantsNARBONNE 11100Le 23/03/2023 Ă  2000DĂ©couvrez Wonderland, la tournĂ©e Ă©vĂ©nement pour toute la famille ! Plus de 10 artistes magiciens sur scĂšne parmi les meilleurs au monde mentalisme, grande illusion, quick-change, laser, humour... PrĂšs de 2H de show pour un moment inoubliable. En tournĂ©e dans toute la France et le 13 mars 2022 aux Folies BergĂšres de LE SPECTACLE Pour enfantsGRENOBLE 38100Le 21/02/2023 Ă  2000DĂ©couvrez Wonderland, la tournĂ©e Ă©vĂ©nement pour toute la famille ! Plus de 10 artistes magiciens sur scĂšne parmi les meilleurs au monde mentalisme, grande illusion, quick-change, laser, humour...PrĂšs de 2h de show pour un moment inoubliable. En tournĂ©e dans toute la France Ă  partir de fin 2021. RĂ©servations PMR 01 86 86 02 81WONDERLAND, LE SPECTACLE Pour enfantsCAEN 14000Du 01/03/2022 Ă  2030 au 16/02/2023 Ă  2030DĂ©couvrez Wonderland, la tournĂ©e Ă©vĂ©nement pour toute la famille ! Plus de 10 artistes magiciens sur scĂšne parmi les meilleurs au monde mentalisme, grande illusion, quick-change, laser, humour...PrĂšs de 2h de show pour un moment LE SPECTACLE Pour enfantsST HERBLAIN 44800Du 02/03/2022 Ă  2030 au 14/02/2023 Ă  2030DĂ©couvrez Wonderland, la tournĂ©e Ă©vĂ©nement pour toute la famille ! Plus de 10 artistes magiciens sur scĂšne parmi les meilleurs au monde mentalisme, grande illusion, quick-change, laser, humour...PrĂšs de 2h de show pour un moment inoubliable. En tournĂ©e dans toute la France Ă  partir de fin 2021. RĂ©servations PMR 01 86 86 02 81WONDERLAND, LE SPECTACLE Pour enfantsBREST 29200Du 03/03/2022 Ă  2000 au 17/02/2023 Ă  2000DĂ©couvrez Wonderland, la tournĂ©e Ă©vĂ©nement pour toute la famille ! Plus de 10 artistes magiciens sur scĂšne parmi les meilleurs au monde mentalisme, grande illusion, quick-change, laser, humour...PrĂšs de 2h de show pour un moment inoubliable. En tournĂ©e dans toute la France Ă  partir de fin 2021. RĂ©servations PMR 01 86 86 02 81WONDERLAND, LE SPECTACLE Pour enfantsLE HAVRE 76600Du 05/03/2022 Ă  2030 au 18/02/2023 Ă  2030DĂ©couvrez Wonderland, la tournĂ©e Ă©vĂ©nement pour toute la famille ! Plus de 10 artistes magiciens sur scĂšne parmi les meilleurs au monde mentalisme, grande illusion, quick-change, laser, humour...PrĂšs de 2h de show pour un moment inoubliable. En tournĂ©e dans toute la France Ă  partir de fin 2021. RĂ©servations PMR 01 86 86 02 81LES ANIMAUX FONT LEUR CIRQUE Pour enfantsGRENOBLE 38000Du 06/02/2023 Ă  1000 au 12/02/2023 Ă  1000Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant, le spectacle va commencer... Roulement de tambour... Musique ! Mais que se passe-t-il aujourd'hui au cirque ? Monsieur Loyal est absent et les animaux n'ont l'air de n'en faire qu'Ă  leur tĂȘte. Mais pourquoi le singe ne fait-il que rire ? Et pourquoi le panda ne veut pas coopĂ©rer ? Et si toute cette excitation Ă©tait le prĂ©lude Ă  une heureuse nouvelle... SĂ©bastien, le magicien, n'est pas au bout de ses ScĂšne National -CIE Pernette L'eau douce Danse - Bal - Cabaret, Pour enfantsMontbĂ©liard 25200Le 25/03/2023En 2020, la chorĂ©graphe Nathalie Pernette initiait un travail de recherche autour de la relation de la danse, du mouvement, et du son avec l'eau. Deux piĂšce ont ainsi vu le jour, la mĂ©moire de l'eau accueilli Ă  la CitĂ©do en mai 2022 et l'Eau douce, crĂ©ation pour le jeune publique. Dans ce spectacle, le liquide transparent prĂȘte Ă  merveille ses diffĂ©rents Ă©tats au mouvement en faisant voyager les corps et les imaginaires. Tour Ă  tour fluide, tourbillonnante, vaporeuse ou de glace, la danse s'inspire des ĂȘtres fantastique nĂ©s dans l'eau sirĂšne, dragons aquatique, monstres marins translucides des grands fonds, ondine... EnveloppĂ©s d'une partition musicale sensible, la piĂšce embarque petits et grands dans une rĂȘverie chorĂ©graphique pleine d'Ă©motion. Pour se rapprocher au plus prĂšs, comprendre autrement, et qui sait, prendre enfin soin de cet indispensable WACKIDS – BACK TO THE 90’S Manifestation culturelle, Musique, Manifestation culturelle, ConcertLĂ©ognan 33850Le 05/03/2023Concert Rock’n’Toys pour adultes ou` il faut amener les enfants ! Spectacle familial de 6 a` 99 ans DurĂ©e 1h15 The Wackids est un groupe de rock Ă  l’identitĂ© forte 3 super hĂ©ros rouge, jaune et bleu rĂ©interprĂ©tant des tubes universels sur des instruments d’enfants. De la mĂȘme maniĂšre qu’Angus Young joue toujours en tenue d’écolier ou que le costume de Batman est toujours noir et jaune avec une cape, Blowmaster, Speedfinger et Bongostar sont toujours reconnaissables aux yeux du public par leurs tenues de scĂšne, leurs personnalitĂ©s, leur panoplie d’instruments jouets et leur super pouvoir “PrĂȘcher la bonne parole du rock aux enfants, en fĂ©dĂ©rant 3 gĂ©nĂ©rations autour d’un concert.”Pollen et Plancton - Compagnie AndrĂ©a Cavale Manifestation culturelle, Pour enfants, ThéùtreAndernos-les-Bains 33510Le 21/03/2023OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 12 SEPTEMBRE 2022. Théùtre Jeune Public. C’est l’histoire de Kiki, jeune crĂ©ature aquatique qui dĂ©cide de quitter son univers sous-marin pour partir Ă  l’aventure sur la terre ferme. MalgrĂ© l’apprĂ©hension que lui inspire la traversĂ©e du grand plafond d’eau et ce voyage contre-nature, Kiki la curieuse s’engage vers cet au-delĂ  plein de mystĂšres, Ă  la rencontre des drĂŽles de bĂȘtes et choses Ă©tranges qui tombent parfois de son plafond... Un spectacle musical extraordinaire et poĂ©tique, doux et troublant, loufoque et mystĂ©rieux, qui explore notre dĂ©sir de dĂ©couvrir, de ressentir le monde qui nous entoure mais aussi d’aller vers l’inconnu. DurĂ©e 45 mn A voir en famille dĂšs 7 ans En corĂ©alisation avec l’OARALe Troyes Fois PlusTroyes 10000Du 01/01/2021 au 31/12/2022Un lieu unique en Champagne ! 3 fois plus de spectacles, 3 fois plus de concerts, 3 fois plus d’ambiance ! Le Troyes Fois Plus est un lieu de vie unique Ă  Troyes pour vous donner l’envie de sortir
 Retrouvez dans un seul et même lieu de 1200 mÂČ, de quoi passer une soirée unique et festive avec au programme un maximum de spectacles, les afters dansant et le restaurant Le Bistroquet. SPECTACLES D’un côté, le Troyes Fois Plus avec une salle de spectacle pouvant accueillir jusqu’à 150 personnes assis et 300 Personnes debout. Un espace qui vous permet, au cours de l’année, de profiter d’une programmation variée d’artistes que ce soit des one man/ woman show, des comédies, de l’improvisation, des spectacles pour enfants. Sans oublier la possibilitĂ© d’effectuer vos sĂ©minaires de groupes et d’entreprises. RESTAURANT De l’autre, le restaurant, le Bistroquet, dans lequel vous pourrez déguster de délicieux plats traditionnels avant ou aprĂšs le spectacle ou mĂȘme le midi et soir en dehors des spectacles. Une partie bar/lounge vous donnera aussi l’occasion de prendre du bon temps autour d’une coupe de champagne, d’un cocktail, d’un verre de vin ou encore autour d’une bière[...]BaptĂȘmes poneys - ateliers soins du poney Sports Ă©questres, Atelier, Vie localeLe Pin-au-Haras 61310Du 01/04/2022 au 11/12/2022Les jours de spectacle, les petits Cavaliers en herbe - accompagnĂ©s de leurs parents et sous l’attention d’une animatrice - suivront un circuit rythmĂ© de jeux et passeront un bon moment avec leur nouvel ami... le Poney ! L'atelier soins du poney, pansage est Ă©galement possible aux mĂȘmes horaires. Prestations possibles tous les jours de spectacle ActivitĂ©s rĂ©servĂ©es aux enfants jusqu'Ă  12 ans.Carnaval de MulhouseMulhouse 68100Du 24/02/2023 au 26/02/2023Cette manifestation rĂ©unit des milliers de carnavaliers venus de toute la France, mais aussi d'Allemagne, de Suisse... Participez Ă  de multiples animations parade, dĂ©filĂ© et ses chars dĂ©corĂ©s, ensembles carnavalesques musicaux ou acrobatiques, carnaval des enfants, concours de travestis, Ă©lection du couple royal, arrivĂ©e du prince de Carnaval, nuit des fols... L’ambiance et la bonne humeur sont au rendez-vous ! Programme - Vendredi 4 mars ArrivĂ©e du prince du carnaval par bateau derriĂšre le MusĂ©e d'Impression sur Etoffes Ă  17h30. Le trio royal rejoindra ensuite la place de la RĂ©union pour l'ouverture officielle et la remise du lumin entre 18h et 18h45. A 20h, dĂ©but de la soirĂ©e de la cour royale sur le thĂšme des annĂ©es 2000 avec DJ Robin Champ de Foire de Dornach - Samedi 5 mars prĂ©sence du trio royal et de guggas au marchĂ© du Canal Couvert de 9h Ă  11h. DĂ©ambulation au centre ville avec des guggas de 13 Ă  17h. A 15h, un spectacle pour enfants aura lieu sous le chapiteau au Champ de Foire de Dornach gratuit pour les moins de 6 ans. A 20h30, la nuit du carnaval commence avec un festival de musique. - Dimanche 6 mars ApĂ©ritif concert Ă  partir de 10h30. Grande[...]Olivier De BenoistChalon-sur-SaĂŽne 71100Le 01/04/2023Olivier De Benoist – LE PETIT DERNIER À chaque fois qu’Olivier de Benoist a un enfant, il fait un one-man-show. Comme il en a eu un quatriĂšme, il revient avec un nouveau spectacle. AprĂšs avoir beaucoup parlĂ© de sa belle-mĂšre et de sa femme dans ses premiers spectacles, Olivier de Benoist a dĂ©cidĂ© de se fĂącher avec les seuls membres de sa famille qui le supportaient encore ses enfants. Dans cette vĂ©ritable ode Ă  la contraception qu’est Le Petit Dernier », ODB vous prodiguera moult conseils puisĂ©s dans son expĂ©rience de pĂšre de quatre charmants bambins. Car si avoir un enfant a de bons cĂŽtĂ©s - tout le monde se rappelle de la joie intense ressentie lorsque votre enfant dit pour la premiĂšre fois Papa », Maman » ou Je m’en vais, j’ai pris un appart » -, il n’en reste pas moins que le supporter pendant plus de 18 ans n’est pas une sinĂ©cure. Pendant la majeure partie de l’histoire de l’humanitĂ©, Ă©lever les enfants Ă©tait une tĂąche exclusivement fĂ©minine. Aujourd’hui, les choses ont enfin changĂ©. Et Olivier de Benoist en est trĂšs content. Car les hommes sont bien meilleurs que les femmes quand il s’agit de s’occuper de leur progĂ©niture. Fort de l’expĂ©rience acquise avec[...]Le Lac des Cygnes Danse - Bal - CabaretMarseille 13000Le 11/05/2023En 2023, redĂ©couvrez la passion amoureuse d'un prince et d'une princesse-cygne dans un spectacle inĂ©dit, avec une production diffĂ©rente comme chaque annĂ©e. Ce ballet nous plonge dans la folle histoire du Prince Siegfried et de la Princesse Odette. Cette derniĂšre est malheureusement prisonniĂšre du cĂ©lĂšbre sort du magicien Rothbart elle se transforme en cygne le jour et redevient femme la nuit. Seule la promesse d’un amour Ă©ternel pourra la libĂ©rer de cet ensorcellement. Siegfried promet alors Ă  Odette de l’épouser lors du bal donnĂ© en son honneur. Échapperont-ils aux fourberies de Rothbart et de sa fille Odile? Le Prince parviendra-t-il Ă  sauver sa promise ? Créé en 1875 par le compositeur russe Piotr TchaĂŻkovsky, c’est en 1895 avec la reprise du chorĂ©graphe Marius Petipa que Le Lac des Cygnes deviendra le plus grand succĂšs classique de tous les temps. Entre Pas de deux, duos romantiques et Danse des Petits Cygnes, les danseurs, accompagnĂ©s par un orchestre, interprĂ©teront tout en Ă©lĂ©gance cette Ɠuvre magistrale. Symbole du ballet romantique, Le Lac des Cygnes envoĂ»te et continue d’enchanter enfants comme adultes. Convient aux PETITE ETOILE Musique, Lecture - Conte - PoĂ©sieLa Salvetat-sur-Agout 34330Du 12/01/2022 au 12/12/2022Au coeur d'un oasis musical, une conteuse de la Compagnie des Contes Ă©toilĂ©s tourne les pages d'un livre. Des chants et des instruments endiablĂ©s donnent vie Ă  de tendres personnages. Ensemble, ils nous font voyager autour de notre planĂšte bleue... "Conte musical et familial accompagnĂ© de marionnettes et qui aborde les thĂšmes de l'Ă©cologie, des Ă©motions, l'astronomie et les instruments de musique." GoĂ»ter "zĂ©ro dĂ©chets" offert Ă  la fin du spectacle. A 15h Animation organisĂ©e par l'association "Culture & Tradition". Le pass sanitaire sera demandĂ© Ă  l'entrĂ©e de la salle, Ă  partir de 12 ans. Les enfants sont sous la responsabilitĂ© d'une personne majeure tout au long de l' serpillĂšre de Monsieur Mutt Manifestation culturelleLangon 33210Du 28/04/2023 au 29/04/2023Le chorĂ©graphe Marc Lacourt aime bricoler des histoires qui donnent vie aux objets. Certains font un pas de cĂŽtĂ©, esquissent une danse et, sous le feu des projecteurs, deviennent les stars de la piste. Frotter, polir, nettoyer, attendre dans un coin, souvent seule ou Ă  cĂŽtĂ© du balai
 c’est la vie de la serpillĂšre Mutt. Elle glisse, saute, joue avec nous, tournoie dans les airs toute seule comme par magie, s’arrĂȘte, attend
 nous attend, dans l’espoir d’inventer encore d’autres danses. Ce spectacle nous invite Ă  suivre la trace de l’histoire de l’art, la dĂ©licatesse du geste, le plaisir d’une danse avec la complicitĂ© des enfants. Un bijou de poĂ©sie et de malice ! Pour toutes et tous Ă  partir de 4 ans DurĂ©e 35 min Placement libreCourse hippique Trot premium Sports Ă©questres, Nature - EnvironnementAmiens 80000Du 23/05/2022 au 20/12/2022Affectueusement appelĂ© “le Petit Vincennes de Picardie", l'Hippodrome d'Amiens a pour particularitĂ© de “courir” en nocturne, au trot et au galop lors de ses 26 rĂ©unions annuelles. ClassĂ© PĂŽle RĂ©gional, il accueille Ă  ce titre des courses PMU d'envergure nationale et internationale. SituĂ© au cƓur de la ville, le site bĂ©nĂ©ficie d'une infrastructure remarquable, d'accĂšs trĂšs facile, avec deux pistes Ă©clairĂ©es, un parking pour 2 000 voitures, un restaurant panoramiques de 400 couverts, deux bars et des manĂšges pour enfants. Le jockey et son cheval illuminent la piste Ă  chaque rendez-vous pour le plus grand plaisir du public. Et puisque rien ne peut remplacer les sensations que procure l'animation d'une course, l'Hippodrome d'Amiens souhaite faire partager cet amour du sport et du spectacle au plus grand nombre."Le jour oĂč le jour s'arrĂȘta" d'Eddy la Gooyatsh Musique, Lecture - Conte - PoĂ©sieArcachon 33120Le 31/03/2023Dans une Ă©cole, quelque part sur la Terre, arrive une petite fille Ă©trange aux pouvoirs surnaturels. Elle a pourtant bien du mal Ă  dĂ©livrer son message aux Terriens sur l’importance vitale de prĂ©server la planĂšte
 Trois musiciens, entre machines Ă©lectroniques, basse et ukulĂ©lĂ©, interprĂštent ce conte musical, oĂč le monde des extraterrestres et des soucoupes volantes se mĂȘle au thĂšme de l’écologie, tout comme les accents pop Ă  la Beatles rencontrent les sons Ă©lectro. Ce spectacle, composĂ©, chantĂ© et racontĂ© par Eddy La Gooyatsh un rien nonchalant sur scĂšne, a l’engagement Ă©colo sympathique dĂ©cor et Ă©clairage Ă©coresponsables. EspĂ©rons que les enfants Ă©couteront ce discours d’une oreille plus sensible que les Terriens du vie animĂ©e de Nina W Dessin - CollageAbbeville 80100Le 14/04/2023Cie Les bas Bleus Nina Wolmark est entre autres la scĂ©nariste des dessins animĂ©s Ulysse 31 et Les Mondes engloutis et l’adaptatrice de Rahan, Fils des Âges Farouches. Ces sĂ©ries, les premiĂšres Ă  voir le jour en France sont devenues cultes et furent adaptĂ©es dans le monde entier. Ce spectacle s’inspire librement du parcours de Nina, nĂ©e pendant la seconde guerre mondiale quelque part en BiĂ©lorussie, ses parents fuyant leur ville natale Varsovie, quelque mois avant la construction du ghetto. Nina va survivre et crĂ©er pour exister. La vie animĂ©e de Nina W pose des questions essentielles sur notre rapport au monde. Que fait-on aujourd’hui du potentiel crĂ©atif et imaginatif de chacun, de notre capacitĂ© incroyable et spĂ©cifique Ă  inventer? A-t-on dĂ©sormais d’autres choix que de rĂȘver et rĂ©-inventer le monde? NĂ©e au pire endroit au pire moment, elle fera rĂȘver des millions d’enfants Ă  travers le monde avec ses dessins Chorale - Chant, Musique, Danse - Bal - CabaretBolbec 76210Le 15/02/2023WUKULA Wukula propose un moment de partage musical et de danse autour de chants originaux et traditionnels, composĂ©s par Kevin M’Finka et arrangĂ©s par Pierre Richer. Le spectacle nous emmĂšne dans un univers inspirĂ© de l’Afrique, peuplĂ© de petits poussins, de crocodiles, de papillons et de jeunes enfants. Distribution Kevin Mfinka chant, sanza, naar et percussions Pierre Richer basse, guitare et choeurs Sofia Lamin danse et percussions Franck Nkaloulou percussionsAUCUNE IDÉE Spectacle, Spectacle musical, ThéùtreBelfort - 90 Du 23/03/2023 Ă  2000 au 23/03/2023 Ă  2120AUCUNE IDÉE EST UN SPECTACLE JOUISSIF, PORTÉ PAR LE MARIAGE DE DEUX GRANDS ENFANTS DE LA SCÈNE, CHRISTOPH MARTHALER ET GRAHAM F. VALENTINE Qu’est-ce que partage le metteur en scène suisse Christoph Marthaler avec l’acteur d’origine écossaise Graham F. Valentine ? Une complicité estudiantine,[...]AUCUNE IDÉE Spectacle, Spectacle musical, ThéùtreBelfort - 90 Du 22/03/2023 Ă  2000 au 22/03/2023 Ă  2120AUCUNE IDÉE EST UN SPECTACLE JOUISSIF, PORTÉ PAR LE MARIAGE DE DEUX GRANDS ENFANTS DE LA SCÈNE, CHRISTOPH MARTHALER ET GRAHAM F. VALENTINE. Qu’est-ce que partage le metteur en scène suisse Christoph Marthaler avec l’acteur d’origine écossaise Graham F. Valentine ? Une complicité[...]Chantal Goya - Sur la route enchantĂ©e SpectacleJouĂ©-lĂšs-Tours - 37 Le 04/03/2023 Ă  1430Retrouvez le grand ballet de Polichinelle, BĂ©cassine, le Chat BottĂ©, Snoopy, Pandi-Panda, les Pieds NickelĂ©s, Jeannot Lapin, Loup Loup... et mĂȘme Guignol pour un merveilleux spectacle plein d'Ă©motions de Jean-Jacques Debout. Les enfants suivent sur la Route EnchantĂ©e l'hĂ©roĂŻne de toujours,[...]Chantal Goya - Sur la route enchantĂ©e SpectacleNantes - 44 Du 19/02/2023 Ă  1430 au 19/02/2023 Ă  1625Retrouvez le grand ballet de Polichinelle, BĂ©cassine, le Chat BottĂ©, Snoopy, Pandi-Panda, les Pieds NickelĂ©s, Jeannot Lapin, Loup Loup... et mĂȘme Guignol pour un merveilleux spectacle plein d'Ă©motions de Jean-Jacques Debout. Les enfants suivent sur la Route EnchantĂ©e l'hĂ©roĂŻne de toujours,[...]Chantal Goya - Sur la route enchantĂ©e SpectaclePlougastel-Daoulas - 29 Du 22/01/2023 Ă  1430 au 22/01/2023 Ă  1630Retrouvez le grand ballet de Polichinelle, BĂ©cassine, le Chat BottĂ©, Snoopy, Pandi-Panda, les Pieds NickelĂ©s, Jeannot Lapin, Loup Loup... et mĂȘme Guignol pour un merveilleux spectacle plein d'Ă©motions de Jean-Jacques Debout. Les enfants suivent sur la Route EnchantĂ©e l'hĂ©roĂŻne de toujours,[...]LA PETITE SORCIERE Pour enfantsMETZ 57000Le 19/06/2021 Ă  1000Est ce que vous avez peur du noir, ou des peurs toutes bizarres ? Moi plus du tout ! Depuis que j'ai rencontrĂ© une petite sorciĂšre phĂ©nomĂšne prĂ©nommĂ©e PhilomĂšne ! Venez vivre un moment magique avec Fifi la petite sorciĂšre, fabriquer des potions pour apaiser les grandes Ă©motions et affronter vos peurs, en riant et en chantant, tout en douceur. Un spectacle avec théùtre, marionnettes, chansons et participation des enfants. AprĂšs le Flocon magique, le nouveau spectacle pour les tout-petits d'Irina POUX Spectacle comiqueLORIOL SUR DROME 26270Le 25/02/2022 Ă  2030ELODIE POUX Elodie Poux ose tout, c'est Ă  ça qu'on la reconnaĂźt. Avec son nom de famille Ă  coucher dehors et son lourd passĂ© d'animatrice petite enfance, cette trentenaire Ă  l'humour libĂ©rateur impose sur scĂšne, en quelques minutes, son univers faussement naĂŻf. Au travers de personnages tous plus ravagĂ©s les uns que les autres, et d'un stand up cyniquement jubilatoire, vous vous surprendrez Ă  rire, Ă  rire, et Ă  rire encore de ses aventures auprĂšs des enfants, des parents, mais aussi des chats et des zombies. Nul besoin d'avoir procréé, ni d'avoir travaillĂ© auprĂšs d'enfants pour apprĂ©cier le spectacle, les spectateurs sont unanimes Cet humour est grinçant, ça pique, mais ça fait du bien ! » AprĂšs sa dĂ©mission des Ecoles Maternelles enfin depuis qu'on lui a demandĂ© de ne plus revenir Elodie Poux est partie en tournĂ©e prĂšs de 150 reprĂ©sentations par an avec son spectacle dans toute la France, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, et mĂȘme Ă  Saint Denis la Chevasse ! si si ça existe Elle Ă©cume Ă©galement les festivals d'humour, les plateaux d'artistes et les Ă©missions radiophoniques et tĂ©lĂ©visĂ©es. Si Elodie Poux passe prĂšs de chez vous, allez la voir ! Et comme[...]CLIO Spectacle musicalMARSEILLE 06 13006Le 04/11/2021 Ă  2030Entre spleen tendre et tendresse amĂšre, entre ivresses abandonnĂ©es et abandon amoureux, Clio navigue avec une douceur Ă  la fois triste et vaillante. C'est une mĂ©lancolie qui ragaillardit, une revue de dĂ©sastres paradoxalement confiante, avec des refrains qui s'incrustent et des images subtilement. dessinĂ©es. Pop, chanson ou littĂ©rature, peu importe ; Clio vit la vie de tout le monde, quelque part dans une ville avec des enfants, et cela devient des œuvres d'art. ce n'est franchement pas un chagrin, que si souvent dans la vie survienne l'amour, hĂ©las. Heureusement. RĂ©servations Personnes Ă  MobilitĂ© RĂ©duite 0491609915FESTIVAL MONDIAL DE LA MAGIE Pour enfantsCLERMONT FERRAND 63000Du 12/03/2022 Ă  1500 au 13/03/2022 Ă  1500LĂ  oĂč le MystĂšre, l'Extraordinaire et l'Humour se donnent rendez-vous !... en un mot la Magie ! Ce n'est pas une illusion Le Festival Mondial de Magie de CLERMONT FERRAND sera une rĂ©fĂ©rence grĂące Ă  une programmation exigeante et de qualitĂ© composĂ©e d'artistes magiciens reprĂ©sentants des diffĂ©rents courants magiques. Ce Festival de Magie se fait un point d'honneur Ă  rendre populaire ce spectacle en prĂ©sentant des numĂ©ros pour toutes les gĂ©nĂ©rations. Vous dĂ©couvrirez les plus grands magiciens du moment. Un vĂ©ritable spectacle dĂ©diĂ© Ă  tous ceux qui souhaitent s'Ă©merveiller, rire et bien sĂ»r ne rien comprendre. Tous les numĂ©ros prĂ©sentĂ©s lors de cette premiĂšre Ă©dition 2022 ont Ă©tĂ© primĂ©s Ă  de nombreuses reprises dans les plus grands festivals de magie du Monde o Lord MARTIN o Cyril DELAIRE o Jimmy DELP o JONI COEL o Ronan CALVARY o MIKAEL SZANIEL o Valy JEFFERSON o Alberto GIORGI Le festival donnera Ă©galement un coup de cœur Ă  un jeune artiste rĂ©gional, le talentueux TOM WOUDA RESERVATION PMR 07 82 22 08 35JULIE VILLERS - MA DICTATURE Spectacle comiqueRENNES 35000Du 29/06/2021 Ă  2100 au 03/07/2021 Ă  2100Julie Villers nous emme?ne dans un univers plus engage? que son pre?ce?dent spectacle mais toujours aussi de?jante? et plein d'auto-de?rision Ils ne savaient pas que c'e?tait impossible et ils l'ont fait » Mark Twain Eh bien Ma dictature », c'est exactement cela. Julie Villers, me?re de famille, assistante me?dicale a? mi-temps, implique?e dans un comportement de consommatrice ze?ro de?chet », est parvenue dans son foyer, a? force de mise en œuvre de recettes artisanales, a? fabriquer elle-me?me les collations quotidiennes pour ses enfants, ses savons a? l'huile d'olive, ses lessives a? la cendre, a? entretenir un petit bout de potager, a? se fournir ses ce?re?ales en vrac, a? effectuer a? ve?lo ses de?placements de proximite?. Mais dehors le de?re?glement climatique suit son cours, ce qu'elle a re?ussi n'est pas suffisant. Il faut voir plus grand, plus loin, plus radical. Comment parvenir a? faire accepter cela a? la population ? Si la marque Tupperware est arrive?e a? s'impose?e comme incontournable dans les foyers peut- on s'en inspirer pour les gestes salvateurs pour notre environnement ? La liberte? des uns s'arre?te ou? commence celle des autres ! Mais qui parle[...]SOUS PRESSION Spectacle comiqueDIJON 21000Du 18/06/2021 Ă  2000 au 19/06/2021 Ă  2000Faire des blagues le soir quand on a enterrĂ© des gens le matin, ça n'est pas simple. Mais quand, en plus le week-end, on est en charge de commenter tous les matchs d'une Ă©quipe de football qui gagne rarement, ça devient trĂšs compliquĂ© de trouver des points positifs dans sa vie. Pourtant cette Ă©lasticitĂ© professionnelle permet Ă  Harold de dĂ©velopper une multitude d'idĂ©es qui nous rapprochent tous les bienfaits du massage californien dans un SPA, l'Ă©ducation des enfants, comment pimenter sa vie de couple aprĂšs 15 ans de vie commune, l'argent, la mort parfaite... Fans de metal, de pop culture, de comics, de sextoys, de Stifler dans American Pie... Si vous aimez le foot, ou que vous dĂ©testiez le foot d'ailleurs, ce spectacle est pour PATIENTE Spectacle comiqueAVIGNON 84000Du 07/07/2021 Ă  2045 au 31/07/2021 Ă  2045Les choses que nous dĂ©sirons le plus sont aussi celles qui nous font le plus peur. Elle est belle, pimpante, un rien dĂ©calĂ©e, un mari presque parfait. Elle a tout pour ĂȘtre heureuse et pourtant elle manque terriblement de confiance en elle et elle s'ennuie. Elle Ă©crit des feuilletons Ă  l'eau de rose pour la tĂ©lĂ© qu'elle qualifie elle-mĂȘme de dĂ©biles et elle est dĂ©vouĂ©e Ă  ses deux enfants. A la fin de l'Ă©tĂ©, elle dĂ©cide de consulter un psychanalyste pour une thĂ©rapie. ComĂ©die romantique Ă  ne pas manquer!SPECTACLE ENFANT - LES BOEUFS POEZIC Pour enfants, Musique, Manifestation culturelle, SpectacleFerriĂšres 17170Le 16/06/2021Cette scĂšne ouverte centrĂ©e sur le tout-petit vous proposĂ©e par FrangĂ©lik qui improvise dans l'instant et accompagne certaines chansons. Chacun vient avec ses enfants, petits et plus grands, et l'envie de partager ou seulement d'Ă©couter. Les participants peuvent bien sĂ»r apporter des instruments s'ils le souhaitent. En fin de session, les artistes interprĂštent quelques morceaux crĂ©ations ou reprises. Le rendez-vous est ouvert Ă  tous grands-parents, professionnels, et tout public dĂ©sireux de partager un moment de musique convivial et ENFANT - LES BOEUFS POEZIC Pour enfants, Musique, Manifestation culturelle, SpectacleAndilly 17230Le 18/06/2021Cette scĂšne ouverte centrĂ©e sur le tout-petit vous proposĂ©e par FrangĂ©lik qui improvise dans l'instant et accompagne certaines chansons. Chacun vient avec ses enfants, petits et plus grands, et l'envie de partager ou seulement d'Ă©couter. Les participants peuvent bien sĂ»r apporter des instruments s'ils le souhaitent. En fin de session, les artistes interprĂštent quelques morceaux crĂ©ations ou reprises. Le rendez-vous est ouvert Ă  tous grands-parents, professionnels, et tout public dĂ©sireux de partager un moment de musique convivial et MINIATURES ET MOULINETTES - SCOLAIRES Manifestation culturelle, Pour enfants, Spectacle, ThéùtreSaint-Georges-de-Didonne 17110Le 29/06/2021Spectacle rĂ©servĂ© aux Ă©coles maternelles et Ă©lementaires Des objets de récupération, bricolés pour devenir instruments, animent et incarnent cette réjouissante leçon de musique, aux côtés de la clarinette, de la batterie, de la guitare électrique, de l’harmonium... et du corps. Les deux musiciens et le danseur forment un trio qui met en place un mouvement commun. L’imbrication de la musique et du corps en mouvement contribue au rythme global de la pièce, pour le plaisir des yeux et des Sarah-Proche SpectacleVianne 47230Le 21/11/2021L'association Culture Vianne en Albret organise, comme depuis plusieurs annĂ©es, un spectacle pour enfants au profit de l'association Sarah-proche » qui oeuvre au quotidien pour aider les enfants atteints de handicap mental. La totalitĂ© des bĂ©nĂ©fices de ce spectacle est reversĂ©e Ă  l'association Sarah-proche ». Un goĂ»ter est offert aux enfants Ă  la fin du en fĂȘte au chĂąteau Le Stelsia FĂȘte, Cirque - Marionnette, Musique traditionnelle, Pour enfants, Manifestation culturelle, ConcertSaint-Sylvestre-sur-Lot 47140Le 06/06/2021A l'occasion de ChĂąteau en fĂȘte, retrouvez plusieurs animations. Samedi 5 juin Jeux en bois "les Estaminets" dans le parc 10 jeux de 14h Ă  20h. Cirque percutant avec les FrĂšres colle 2 reprĂ©sentations de 35 minutes 14h30 et 19h. Spectacles gratuits. Dimanche 6 juin Cirque percutant avec les FrĂšres colle 1 reprĂ©sentation de 35 minutes 18h. Ginette rebelle et son accordĂ©on avec son vĂ©hicule sonorisĂ© et autonome 1 reprĂ©sentation de 50 minutes 15h. Spectacle Caravane Internationale des Clowns Manifestation culturelle, Pour enfantsCherveux 79410Le 18/06/2021Spectacle de clowns offert aux Cherveusiens par le ComitĂ© des FĂȘtes. RĂ©servation obligatoireFeu de la St Jean Danse - Bal - Cabaret, Spectacle, Musique, Manifestation culturelleOUISTREHAM 14150Le 18/06/2021Venez participer au traditionnel Feu de la St-Jean dans une ambiance conviviale. Le culte du feu, associĂ© au solstice d'Ă©tĂ© se dĂ©roulera le vendredi 18 juin Ă  la tombĂ©e de la nuit, place Lemarignier, en face de la mairie. Il sera accompagnĂ©e d'une animation musicale. Des lampions seront offerts aux "Entre hyĂšne et loup" Spectacle, Manifestation culturelle, Musique, Pour enfantsBLANGY-LE-CHATEAU 14130Le 08/06/2021Qui parviendra Ă  franchir sain et sauf l’univers de l’autre ? Face Ă  face Ă©lectrique de deux forces de la nature sur un tronc jetĂ© entre deux continents. MystĂ©rieux voyage depuis les origines du monde en Afrique, jusqu’en GrĂšce, berceau de la mythologie, en passant par la culture urbaine de banlieue parisienne. Entre hyĂšne et loup, le monde se crĂ©e, les lĂ©gendes se succĂšdent. On sait pourquoi nous crĂ©ons de la musique, pourquoi les hyĂšnes ont le dos bas, pourquoi Jean de l’ours est si redoutĂ© et pourquoi les hommes se transforment en loup. Slam, chant, conte, hip hop, le spectacle nous entraine dans un monde de musical "le rĂȘve de Tom" Spectacle, Manifestation culturelle, Musique, Pour enfantsPONT-L'EVEQUE 14130Le 12/06/2021Moment dispensĂ© par les classes de flĂ»te et de piano de l'Ă©cole intercommunale de Place aux MĂŽmes Spectacle, Concert, Festival gĂ©nĂ©ralistePlouescat 29430Le 26/07/2021Spectacle "Classe verte" par la Cie L'Ă©cole des petits Roberts. MaĂźtres chanteurs. Comme chaque annĂ©e, l'Ă©cole des Petits Roberts part en classe verte et malgrĂ© la bonne volontĂ© de Sylvain, M. Lemoine ne peut cache une lĂ©gĂšre inquiĂ©tude. Le dĂ©part est pour demain, nos deux instituteurs n'ont plus que 55 minutes pour prĂ©parer les enfants au bivouac en forĂȘt . Spectacle familial sur rĂ©servation obligatoire Ă  la Petits pieds dans la paille Spectacle, Festival gĂ©nĂ©raliste, Pour enfantsLa BĂ©gude-de-Mazenc 26160Le 11/08/2021Vivre avec les enfants un moment de partage simple autour de spectacles, dans un cadre insolite, proche de la terre pour faire pousser nos sensibilitĂ©s agri-culturelles - La jauge Ă©tant limitĂ©e, le pass sanitaire ne sera pas imposĂ©Festival Petits pieds dans la paille Spectacle, Festival gĂ©nĂ©raliste, Pour enfantsBourdeaux 26460Le 12/08/2021Vivre avec les enfants un moment de partage simple autour de spectacles, dans un cadre insolite, proche de la terre pour faire pousser nos sensibilitĂ©s agri-culturelles - La jauge Ă©tant limitĂ©e, le pass sanitaire ne sera pas imposĂ©LA FORET MAGIQUE Spectacle comiquePARIS 11 75011Du 16/06/2021 Ă  1000 au 29/09/2021 Ă  1000LA FORET MAGIQUE Wendy se rĂ©veille un matin mais catastrophe, son chien Flipp Ă  disparu ! Il s'est enfui dans la forĂȘt magique... Elle dĂ©cide de partir Ă  sa recherche avec l'aide des enfants.. Ils rencontrerons dans cette aventure les personnages des comptines de notre enfance.. Elle traversera le pont d'Avignon, rencontrera la mĂšre Michelle, apprendra Ă  planter des choux,.. Mais parviendront-ils ensemble Ă  retrouver Flipp ? DurĂ©e 45 minutesRessources supplĂ©mentairesAubeAudeBouches-du-RhĂŽneCalvadosCharente-MaritimeCĂŽte-dÂŽOrDeux-SĂšvresDoubsDrĂŽmeFinistĂšreGirondeHaut-RhinHĂ©raultIlle-et-VilaineIndre-et-LoireIsĂšreLoire-AtlantiqueLot-et-GaronneMoselleOrneParisPuy-de-DĂŽmeSaĂŽne-et-LoireSeine-MaritimeSommeTerritoire de BelfortVaucluseVendĂ©eAtelierChorale - ChantCirque - MarionnetteConcertDanse - Bal - CabaretDessin - CollageFestival gĂ©nĂ©ralisteFĂȘteLecture - Conte - PoĂ©sieManifestation culturelleMusiqueMusique traditionnelleNature - EnvironnementPour enfantsSpectacleSpectacle comiqueSpectacle musicalSports Ă©questresThéùtreVie locale
Ilest assis, prĂšs de mon lit Mais un jour mon polichinelle En un grand garçon s'est changĂ© Il m'a dit : "Vous ĂȘtes bien celle Que je vais aimer" C'Ă©tait le prince charmant Dont je rĂȘvais quand j'Ă©tais enfant Il m'a prise dans ses bras Et m'a dit tout bas : "DĂ©guisĂ© en polichinelle Je suis lĂ  pour vous emmener Et demain une vie nouvelle Secret de polichinelle, Adele est en couple avec Rich Paul. Mais la relation n’est pas encore sous les feux des projecteurs, une intimitĂ© jusque-lĂ  prĂ©servĂ©e. Mais la chanteuse ne verra aucun mal d’exposer au public sa relation, avec l’agent sportif, son nouvel grand retour de la chanteuse britannique Adele, avec de bonnes nouvelles, de quoi Ă©gayer ses fans qui n’attendent que ça. Silencieuse depuis un moment, plusieurs mois sont passĂ©s sans qu’elle fasse une annonce. Adele revient avec un nouvel album. La chanteuse va bientĂŽt lancer son nouvel opus sur le marchĂ© du il y a aussi du nouveau dans sa vie privĂ©e. De ce cĂŽtĂ©-lĂ , il faut dire que pas mal de choses se sont passĂ©es dans sa vie. Adele avait finalisĂ© son divorce avec le pĂšre de son fils, le petit Angelo. Adele et Simon Konecki ont divorcĂ© en mars va bientĂŽt dĂ©voiler sa nouvelle relation amoureuseLa belle et grande voix de la chanson anglaise est sur le point de refaire sa vie amoureuse. Elle est en couple depuis quelques mois avec un homme, Rich Paul, l’agent du basketteur amĂ©ricain Lebron James. C’est une nouvelle relation vĂ©cue dans la discrĂ©tion jusqu’à prĂ©sent. Mais Adele serait sur le point d’afficher son amour au grand jour trĂšs et Paul Rich, vivent une relation amoureuse loin des camĂ©ras et des paparazzis. N’empĂȘche qu’il y a des fuites sur leur couple qui apparaissent dans les mĂ©dias. Le couple a choisi la discrĂ©tion plutĂŽt que l’amour grand profitent de partager des moments Ă  deux, une relation Ă  l’abri des commentaires et des chroniques mĂ©diatiques. Adele semble avoir rencontrĂ© le bonheur avec Rich, elle est trĂšs heureuse avec lui, elle estime qu’il n’y a plus rien Ă  cacher de sa vie amoureuse, et donc prĂȘte Ă  dĂ©voiler sa relation au grand rien ne les empĂȘche de se montrer au grand l’entourage de la chanteuse, une source s’est confiĂ©e au magazine E », pour expliquer sa motivation Ă  propos de sa relation avec Rich Paul Elle est trĂšs heureuse et aime ĂȘtre avec lui. Rich Paul est quelqu’un d’ouvert et n’a pas de problĂšme d’assumer leur histoire au grand jour, c’est une attitude qu’Adele a adoptĂ©e elle aussi ».Actuellement, selon plusieurs sources proches de la chanteuse, bien que la connaissant trĂšs discrĂšte sur sa vie privĂ©e et ses relations amoureuses. Elle est bien dĂ©cidĂ©e de franchir le cap, s’afficher simplement avec son sĂ©duite par le sport, Rich Paul trĂšs connu dans le milieu du basket, ami et agent du King Lebron James, il est bien placĂ© pour lui faire dĂ©couvrir les rouages et les sensations de la NBA. Adele adore apprendre plus sur le monde du sport avec lui, rencontrer ses amis. Elle est bien dans cette relation ».Il semble se dessiner l’amour presque parfait entre les deux, ils ont pris le temps pour eux et sont trĂšs rassurĂ©s de ne plus vivre un peu cachĂ©s. On pourrait voir Adele dans les premiers rangs des matchs des Lakers LA, la saison prochaine Ă  cĂŽtĂ© de son gentleman. Jeserai lĂ  oĂč je dois ĂȘtre, dans l’écriture que j’ai mise de cĂŽtĂ© toutes ces annĂ©es et qui me fait exploser la tĂȘte. Les mots viendront et diront tout. Les mots me libĂšreront de quelque chose si inexprimable et m’emmĂšneront en voyage. J’aurai une autre vie et les heures seront des minutes, et mes journĂ©es des tourbillons d’images dont l’évocation servira de voilures Ă  Abonnements d'Ă©coute de musique en streaming Web et mobile, packs de tĂ©lĂ©chargement MP3 - paiement Paypal ou carte bancaire © 2004-2022 ApachNetwork, tous droits rĂ©servĂ©s Labels, artistes, droits d'auteurs contactez-nous 21 aoĂ»t 2022 - 0336 Cest la belle nuit de NoĂ«l, La neige Ă©tend son manteau blanc, Et les yeux tournĂ©s vers le ciel, A genoux les petits enfants, Avant de fermer les paupiĂšres, Font une derniĂšre priĂšre. Petit papa NoĂ«l, Quand tu descendras du ciel, Avec des jouets par milliers, N'oublie pas mon petit soulier. Mais avant de partir, Il faudra bien te couvrir, Dehors, tu vas avoir si froid, C'est un peu Ă  NumĂ©ro d'inventaire Editeur RicqlĂšs & Cie, 101 Boulevard Victor-Hugo Saint-Ouen Imprimeur Engelmann R. Inscriptions - nom d'illustrateur inscrit H. Gerbault. Description Gravure industrielle en couleur au format carte, en haut le titre de la chanson en vert, le refrain est inscrit en haut Ă  droite en noir, le reste est occupĂ© par le dessin en couleur de Polichinelle, Ă  gauche, saluant 3 petites filles Ă  droite.. Ruban adhĂ©sif au dos de la carte. Texte publicitaire imprimĂ© en sĂ©pia au verso. Mesures hauteur 9,7 cm ; largeur 12,7 cm Notes Carte faisant partie d'une sĂ©rie de 15 sur le thĂšme "les chansons" 2e sĂ©rie. Le texte ne comporte que le refrain. Au verso publicitĂ© pour "l'alcool de menthe RicqlĂšs". Signature dans la gravure "H. Gerbault" Gerbault Henry 1863-1930. Dessinateur humoristique, illustrateur et aquarelliste. - Graveur. - Neveu de Sully-Prudhomme Carte rĂ©clame offerte par RicqlĂšs & Cie, 101 Boulevard Victor-Hugo Saint-Ouen prĂšs Paris MatĂ©riaux et techniques papier cartonnĂ© Langue FrançaisMention d'illustrationill. en coul.

Jai pas jouĂ© la polichinelle HĂ© La routine la routine me tendait les bras J'en foutais pas une gros j'ai pĂ©tĂ© des cĂąbles Graisser des pĂątes des sales gars M'ont fait baisser les bras J'ai grammĂ© des grammes Calles ou calme On me disait d'ĂȘtre stable De trouver un taf afin de payer les taxes Assumer mes actes, HĂ©, puis dĂ©finir les axes Charbonner sans aimer Ramener la monnaie S

NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez Aller Ă  la page 1, 2 AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Did you take off while I was gone ? ; ALEX Lun 27 Sep - 015 I messed you up, I missed you - Toi au moins, t'auras jamais de problĂšme, vu que tu rencontreras jamais de minette dont tu tomberas fĂ©lin leva un regard vide vers elle, se demandant sans doute oĂč elle voulait en venir. Petit miaulement en option, avant de ne ronronner alors qu'elle lui grattait les oreilles. Ah, ça, oui, il avait de la chance. Il ne croiserait sans doute jamais un chat de sa vie, enfermĂ© entre les quatre murs de l'appartement. Seul, sans personne Ă  aimer, sans personne pour vous briser le cƓur. Elle aussi, elle voulait ĂȘtre un non. Alors elle restait lĂ , allongĂ©e dans son canapĂ©, Ă  gratter les oreilles de Spooky et Ă  regarder la tĂ©lĂ©vision. Attendre, simplement, que le temps passe, que la douleur dans son cƓur s'estompe. LĂ , immobile, tĂ©lĂ©commande posĂ©e sur son ventre rebondi, elle attendait simplement d'oublier qu'elle Ă©tait amoureuse. Et, Ă  vrai dire, ce n'Ă©tait pas la chose la plus aisĂ©e au vint le moment oĂč elle en eut marre. OĂč l'on se dit qu'on n'a que trop trainĂ© sur le canapĂ©, oĂč l'on se rend compte qu'on n'est vraiment plus bon Ă  rien. Sortir, s'aĂ©rer la tĂȘte, voir des gens. Elle en avait besoin, vraiment. Tout de ses clĂ©s, son manteau, sans oublier ses grosses lunettes de mouches, celles qui cachent bien les cernes. Et sortir, claquer la porte, dĂ©valer les escaliers avec une main sous son ventre, comme pour le retenir. Les rues Ă©taient bondĂ©es, comme n'importe quel autres jours Ă  New York. Dans la foule, il y avait toujours des femmes, cheveux grisonnants, pour lui sourire avec douceur en la voyant. Oh que c'Ă©tait adorable, une femme enceinte, oh que c'Ă©tait attendrissant. Gabrielle s'efforçait de rĂ©pondre Ă  leurs sourires, cachant l'hypocrisie qui menaçait sur ses lĂšvres. Si elles savaient... Si seulement elles avaient conscience qu'elle aurait donnĂ© n'importe quoi pour que ce ventre n'ait jamais grossi, n'importe quoi pour que son enfant n'ait jamais Ă©tĂ© l'Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur de l'explosion de son couple. Entre le pĂšre et l'enfant, le choix aurait Ă©tĂ© rapide. Mais elle n'avait plus que le second, dans les rues, elle ne savait oĂč allait, se laissait portait par ses pas. Et l'on verra bien oĂč cela nous mĂšne. Elle ne sut combien de temps elle marcha, comme cela, tĂȘte dans les Ă©paules, nez enfoncĂ© dans la laine de son pull, simplement Ă  compter ses pas. Tournant au hasard d'une rue, traversant dĂšs que c'Ă©tait vert pour les piĂ©tons, continuant sur sa lancĂ©e hasardeuse sans penser Ă  rien. Si ce n'Ă©tait Ă  vĂ©rifier qu'un taxi ne venait pas la faucher en chemin. Elle s'Ă©tait perdue dans le compte de ses pas lorsque, finalement, en levant la tĂȘte, une bourrasque de vent iodĂ© souleva ses cheveux blonds. Froncement de sourcils. Elle Ă©tait allĂ©e si loin que cela ?Tout au sud de Manhattan, lĂ  oĂč New York allait se perdre dans l'ocĂ©an. Enfin, presque. Elle Ă©tait un peu au nord de cela, face Ă  la fiĂšre dame de la libertĂ©, brandissant son flambeau vers les cieux. On pouvait voir les bateaux, faisant des allers et retours jusqu'Ă  la statue, bondĂ©s de touristes. Et des touristes, tout autant autour d'elle, mitraillant tout sur leur passage. Soupir. Elle qui voulait voir du monde, ce n'Ă©tait pas un peu plus sa tĂȘte dans ses Ă©paules dans un soupir de plus, elle allait s'accouder Ă  la barriĂšre qui la sĂ©parait de la riviĂšre Hudson, plongeant son regard dans l'immensitĂ© de l'eau. Elle avait beau ĂȘtre entourĂ©es de centaines de personnes, lĂ , elle se sentait toujours aussi de droite et de gauche Ă  travers les petits japonais pour oser espĂ©rer trouver un visage familier. On Ă©tait Ă  New York, aprĂšs tout, on croisait toujours quelqu'un. Et cela ne manqua pas, forcĂ©ment. Son regard s'illumina, un peu, sous ses larges lunettes noires. Un sourire frĂŽla mĂȘme ses lĂšvres. se rendait compte, lĂ , en le voyant, Ă  quel point elle avait pu le dĂ©laisser depuis qu'elle Ă©tait en couple, Ă  quel point elle l'avait mis de cĂŽtĂ©, sans le vouloir vraiment. Leur relation avait toujours Ă©tĂ© vu d'un mauvais Ɠil par certains. Que bien trop proches pour ĂȘtre simplement amis, chose qu'ils clamaient haut et fort. Il Ă©tait toujours croustillant de s'imaginer des choses, aprĂšs tout, mais quand comme dans leur cas il n'y avait rien. C'Ă©tait le genre d'amitiĂ© capable de mettre en pĂ©ril n'importe quel couple. Le mĂȘme genre d'amitiĂ© qu'elle avait mis entre parenthĂšses pendant presque un elle s'approchait de lui comme si de rien n'Ă©tait. Elle le prenait dans ses bras comme si c'Ă©tait la chose la plus naturelle au monde. Elle dĂ©posait un baiser sur sa joue mal rasĂ©e comme s'ils s'Ă©taient quittĂ©s la veille. Comme si de rien n'Ă©tait, comme si tout avait toujours Ă©tĂ© comme avant. Comme avant T'as dĂ©cidĂ© de jouer le parfait touriste, aujourd'hui ? Voix presque enjouĂ©e, ravalant de travers quelques sanglots. Tu m'as manquĂ©, Alex. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Lun 27 Sep - 2011 Il est vrai qu'Alex sortait peu souvent sans sa horde d'amis, parlant fort pour que les personnes se retournent sur leur passage, jetant leurs mĂ©gots de cigarettes Ă  chaque coin de rues etc. Cependant, quand cela arrivait, Alex jouissait de chaque minute passĂ©e seul. Au moins, pendant ce laps de temps, il n'Ă©tait pas obligĂ© de jouer le tombeur insatisfait qu'il Ă©tait avec ses amis. Certes ce rĂŽle lui allait Ă  merveille, certes il adorait jouer en arborant ce masque de Don Juan, mais il ne disait jamais non Ă  quelques instants d'entracte. Aujourd'hui faisait partie d'un de ces jours oĂč alors que d'autres se seraient cloitrĂ© chez eux, Alex serait en train de profiter du bon temps de New de partir de chez lui, il prit soin de ne pas oublier son iPod. Il s'assit dans sa voiture et aprĂšs avoir mis le contact et s'ĂȘtre engouffrĂ© dans l'allĂ©e, il conduit oĂč sa voiture le mĂšnerait. Il ne prĂȘta pas attention aux panneaux de signalisations, mais il fut vite lassĂ© de ce mode de transport. Il abandonna donc sa voiture sur un quelconque parking puis, enfonçant ses mains au plus profond de ses poches, avança lĂ  oĂč le vent le porterait cette fois. Il s'accouda sur une barriĂšre faisant face Ă  la Statue de la LibertĂ©. Il semblait minuscule face Ă  cette immense française, tout comme les bateaux et les touristes qui s'approchaient d'elle. EnfermĂ© dans son monde grĂące Ă  son casque et le volume de son iPod poussĂ© au maximum, il n'entendait plus rien. Un avion pourrait s'Ă©craser au-dessus de lui, une bombe aurait pu exploser ou quoique ce soit, qu'il n'aurait pas bougĂ© d'un cheveu. Il lança un regard Ă  la file de touristes un peu en retrait qui attendaient leur tour pour rejoindre l'Ăźle oĂč se trouvait la statue. ChassĂ© le naturel il revient au galop. Il y dĂ©cela une jolie chevelure brune et bouclĂ©e qu'il ne lĂącha pas du regard tout de suite. AprĂšs une sorte de blocage, il tourna enfin la tĂȘte. Il n'avait pas besoin de s'occuper. Parfois il s'accompagnait d'une cigarette, mais n'Ă©tant pas un accro Ă  la nicotine, il pouvait trĂšs bien s'en passĂ©. Puis, ne prĂȘtant toujours aucune attention au monde environnant, il sentit quelque chose s'appuyer lĂ©gĂšrement sur le bas de son dos, accompagnĂ© par deux bras entourant son bassin et d'un baiser sur la joue. Il n'avait pas besoin de se tourner pour savoir qui cela pouvait ĂȘtre. A en juger par la dĂ©licatesse des membres qui l'entouraient, il s'agissait d'une femme et la seule qui se serait permis de l'enlacer ainsi ne pouvait ĂȘtre que Gaby. Et pourtant, ça faisait tellement de temps qu'ils ne s'Ă©taient pas vus, qu'au dĂ©but il n'y croyait pas. Coupant cependant sa musique, il ne put rĂ©primer un sourire en entendant sa se retourna vivement tout en faisant attention Ă  ne pas la blesser, si bien elle que le petit ĂȘtre qui grandissait derriĂšre son nombril. Il suffisait de voir une française en acier, pour se retourner et en trouver une autre en chair et en os ? S'il l'avait su, cela aurait fait longtemps qu'Alex aurait tentĂ© l'expĂ©rience. Il ne rĂ©pondit pas de suite et entoura les Ă©paules frĂȘles de Gaby de ses bras. En tant normal, aprĂšs de telles retrouvailles, il l'aurait serrĂ© jusqu'Ă  dĂ©coller ses pieds du sol, mais voulant ĂȘtre dĂ©licat et ne pas lui faire de mal il se contente d'une faible Non, malgrĂ© le fait de la voir juste devant lui, il n'arrivait pas Ă  y croire. Mais qu'est-ce que tu fais lĂ ?Elle n'avait presque pas changĂ© depuis la derniĂšre fois a quelques petits dĂ©tails. Elle avait abandonnĂ© ses cheveux enflammĂ©s pour y laisser place Ă  des cheveux d'or. Son ventre Ă©tait plus rebondi aussi, mais ça il savait que ça arriverait un jour ou l'autre. En s'Ă©loignant un peu d'elle et en la regardant un peu mieux, Alex vit qu'elle Ă©tait seule. OĂč Ă©tait Christofer ? Voulant paraitre dĂ©tachĂ© il osa quand mĂȘme de poser la Green il est oĂč ? J’ai ratĂ© quelque chose ? Évidemment qu'il avait ratĂ© des choses, la terre ne s’était pas arrĂȘtĂ©e depuis prĂšs d’un an, mais sur le moment, il n'avait rien trouvĂ© d'autre Ă  Ă©dition par Alexander L. Connor le Ven 15 Oct - 2121, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Mar 28 Sep - 1314 Gabrielle avait toujours eu ce genre de relations un peu Ă©tranges avec des garçons, oĂč l'on ne savait pas trop oĂč s'arrĂȘtait l'ambiguĂŻtĂ© de la chose. Elle n'y faisait mĂȘme pas attention, la plupart du temps. Elle avait toujours Ă©tĂ© tactile, de toutes façons. Faire des cĂąlins aux gens, pour un oui ou pour un non, avait toujours Ă©tĂ© dans ses habitudes. Alors, pour les amĂ©ricains si coincĂ©s au point de ne mĂȘme pas se faire la bise, son comportement passait toujours pour Ă©trange, bien Ă©tait plus Ă©trange encore pour elle de penser qu'elle avait eu le mĂȘme genre de relation avec Christofer, au dĂ©part. Tout au dĂ©but, il y avait trĂšs longtemps. A vrai dire, pendant quelques temps, elle avait agis avec les deux jeunes hommes de la mĂȘme façon. Leur sauter dans les bras, les embrasser presque au coin des lĂšvres, leur faire beaucoup trop de cĂąlins. La seule diffĂ©rence ? Avec Alexander, elle n'avait jamais imaginĂ© rien de plus. Il restait un ami, point final, et cela leur allait trĂšs bien comme cela. Ils Ă©taient faits pour ĂȘtre amis, rien d'autre que cela. Amis un peu trop complices pour les convenances, voilĂ  lĂ , comme cela, en quelques secondes, elle avait l'impression que tout revenait comme avant. Cela lui avait manquĂ©, en quelques sortes, elle s'en rendait bien compte. Se sĂ©parer » d'Alexander n'avait pas Ă©tĂ© un choix aisĂ©, Ă  la base. Christofer n'Ă©tait pas de nature trĂšs jalouse, Ă  la base, mais Gabrielle se doutait bien que de se balader dans les bras d'un autre durant de longues aprĂšs-midi ne lui aurait pas plu outre mesure. Heureusement, Alex l'avait assez bien pris, en apparences en tous cas, comprĂ©hensif comme jamais. Et, maintenant qu'elle Ă©tait seule Ă  nouveau, rien n'empĂȘchait la belle de retourner vers lui, aussi hypocrite son comportement puisse-t-il paraĂźtre. Mais elle avait besoin de sa dose de cĂąlin, pauvre bichette, ce n'Ă©tait pas de sa faute, aprĂšs enlacĂ©s autour du corps d'Alexander, avec un Ă©trange naturel. Lui aussi faisait parti de ces garçons que bien trop grands pour elle, mais cela ne la dĂ©rangeait plus outre mesure, Ă  force. Tout le monde Ă©tait toujours plus grand qu'elle, aprĂšs tout, c'Ă©tait bien connu. Il se retourna aussitĂŽt, l'enlaçant Ă  son tour, avec cette dĂ©licatesse rare que l'on avait pour elle depuis quelques mois. De peur de la casser, qu'elle se brise en mille morceaux simplement parce que son ventre Ă©tait plus gros que la normale. Elle avait beau dire Ă  qui voulait bien l'Ă©couter qu'elle Ă©tait enceinte et non malade, on continuait d'agir avec elle comme si elle Ă©tait mourante et ĂŽ combien fragile. Ce qui Ă©tait agaçant, au dĂ©part, finissait par ĂȘtre plutĂŽt agrĂ©able Ă  bien y rĂ©flĂ©chir. Se faire pouponner par tout le monde n'avait rien de bien dĂ©rangeant, au Ce que je fais lĂ  ? Bonne question, tiens. J'avais envie de sortir, mais Central Park, c'est lassant. Alors j'me suis retrouvĂ©e ici, au sourit doucement alors qu'il se dĂ©tachait d'elle reculant d'un pas pour l'Ă©pier de haut en bas. Oui, elle avait grossi, oui, elle avait retrouvĂ© ce blond naturel que personne ou presque ne lui connaissait. Mais Alexander Ă©tait le genre de personne la connaissant assez pour ne pas poser de questions Ă  propos de cette inhabituelle couleur de cheveux. Mais, quand elle le vit regarder derriĂšre elle, comme pour chercher quelqu'un, elle sut aussitĂŽt qu'une question plus compliquĂ©e encore allait survenir. Bien sur, c'Ă©tait Ă©vident, il ne pouvait pas ne pas demander cela. Elle avait beau y ĂȘtre prĂ©parĂ©e, y repenser n'Ă©tait que trop douloureux encore. Heureusement que ses larges lunettes cachaient son regard brillant de larmes. Magnifique invention que les lunettes de Green, il est chez lui, sans doute, j'en sais rien... Air faussement dĂ©tachĂ©, osant mĂȘme un petit haussement d'Ă©paules insignifiant. On est sĂ©parĂ©s. Enfin, aussi sĂ©parĂ©s que possible sachant que j'ai la moitiĂ© de son ADN dans le ventre, tu sais...Et un sourire de plus, comme pour montrer que cela ne l'affecter pas outre mesure. Faux, Ă©videmment. Cela faisait quinze jours qu'elle ne mangeait plus que le strict minimum, et encore. Elle ne vivait plus que dans l'intĂ©rĂȘt de son bĂ©bĂ©. Si ce n'Ă©tait que pour elle mĂȘme, elle se serait laissĂ© mourir de faim dans son appartement, sans J'ai tellement l'impression de revenir vers toi avec toute l'hypocrisie du monde, maintenant. Okay, il est parti, soyons amis Ă  nouveau ! ». Mais tu m'as vraiment manquĂ©, Alex, t'imagines mĂȘme pas. Et un cĂąlin de plus, comme pour illustrer ses propos. Et toi, t'as enfin trouver ta fiancĂ©e ou tu continues de chercher dans toute la population de la ville ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Jeu 30 Sep - 1614 Alex sentait une lĂ©gĂšre gĂȘne dans le comportement de Gaby. Certes, elle Ă©tait toujours comme avant, mais il y avait quelque chose en elle qui lui semblait bizarre. C’est comme si elle lui avait fait quelque chose et qu’elle s’en voulait. Cependant, il avait beau se souvenir des derniers moments passĂ© ensembles, aussi loin soient ils, il ne voyait pas du tout ce qui clochait. Peut ĂȘtre qu’elle s’en voulait car ils ne s’étaient plus beaucoup vu depuis qu’elle sortait avec Christofer. C’était absurde. Ne dit-on pas qu’un ami est quelqu’un qu’on peut appeler en pleine nuit en lui confessant un crime et qui aiderait simplement Ă  enterrĂ© le corps ? Et Alex considĂ©rait Gaby comme une amie et il ne pourrait jamais lui reprocher quelque chose d’aussi infime. L’amour entre elle et son petit ami Ă©tait rĂ©ellement visible. Puis son petit ami devint le pĂšre de son enfant et Alex savait que de plus en plus, ils se verraient moins souvent qu’avant. D’un autre cotĂ© c’était normal, Gaby allait changer de vie en quelque sorte. C’était normal qu’elle choisisse de rester avec Christofer avec qui elle Ă©tait liĂ© qu’avec Alex qui n’était plus qu’un ami de longue date. Non, il ne lui en voudrait jamais pour cette distance qu’il c’était installĂ© entre vrai dire, il n’attendait plus le jour oĂč ils seraient de nouveau ensemble, plus complices que jamais. Cela faisait presque 6 mois qu’il avait abandonnĂ© l’idĂ©e. Mais il avait eu tord, heureusement. Ils auraient tellement d’histoires Ă  se raconter maintenant. En douze longs mois, il y a forcĂ©ment des choses Ă  se dire. Surtout que s’ils manquaient de sujets, Gaby pouvait lui parler de la petite personne qui avait dĂ©cidĂ© de loger dans son ventre. Elle lui avoua que ses balades de Central Park commençaient Ă  la lasser. Alex rit en pensant Ă  ce qu’il allait lui rĂ©pondre. Une idiotie Ă©videmment. Bah, on en a vite fait le tour. Tous les arbres se ressemblent alors qu’ici, y a tellement de visages qui se croisent et que tu ne reverras sans doute plus jamais. Alors qu’il reculait d’un pas il vit le visage de Gaby se durcir lĂ©gĂšrement, accompagnĂ© d’un leger pincement de lĂšvre comme si elle attendait quelque chose de dĂ©sagrĂ©able. Une personne normale ne l’aurait surement pas remarquĂ©, mais Alex si. Il posa tout de mĂȘme la question fatidique qui lui brulait les lĂšvres Ă  propos de Christofer. Bien que sa rĂ©ponse essayait d’avoir un air faussement concernĂ©, il aurait pu jurer que si elle n’avait pas portĂ© ses grosses lunettes noires, il aurait vu un regard humide. En avouant leur rupture elle avait une voix triste, que mĂȘme en fermant les yeux on pourrait voir la tristesse sur son visage. Elle avait beau prĂ©tendre ne pas ĂȘtre affectĂ© par cette rupture, Alex voyait qu’elle jouait mal la comĂ©die. Il ne savait pas quoi dire, il avait en quelque sortes perdu l’habitude des belles paroles qui consolent. Puis changeant de sujet, elle l’interrogea un peu a propos de lui, et elle l’enlaça. Tout en la gardant prĂšs de lui, Alex lui rĂ©pondit, tout naturellement en continuant de regarder les passants par-dessus son Ă©paule. Gaby, je pourrais jamais pensĂ© que tu es hypocrite. Je sais que ça peut paraitre Ă©trange mais je sais que l’amour nous transforme. D’ailleurs c’est pas pour rien qu’on dit que l’amour rend aveugle. Alors oui, soyons amis! Il lui dĂ©posa un lĂ©ger baiser sur le haut de son front. Et a propos de ma fiancĂ©e, elle n’a pas encore montrĂ© signe de vie, alors en attendant je m’occupe autrement. Parler de filles avec une fille, certain Don Juan n’auraient jamais osĂ©. Alex n’allait pas prĂ©tendre que Gaby n’était pas une fille, mais lorsqu’il parlait avec elle c’est comme s’il n’avait aucune gĂȘne. Elle ne jugeait pas son caractĂšre de tombeur, bien qu’elle lui fasse quelques petites rĂ©flexions de temps en temps mais rien de bien mĂ©chant. Puis se souvenant de se qu’il avait entendu par ci par lĂ  a propos des femmes enceinte, il pointa un banc. Viens on va s’asseoir. Je crois que les femmes enceintes ne doivent pas restĂ© trop longtemps debout. Ca me fait encore bizarre de dire femme enceinte en parlant de toi tu sais ? Et Ă  propos, tu m'as manquĂ© toi Ă©dition par Alexander L. Connor le Ven 15 Oct - 2122, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Sam 2 Oct - 124 Gabrielle avait toujours eu Ă  l'esprit que ses amis, et surtout ses amis les plus proches, Ă©taient toujours bien plus que cela pour elle. ImmigrĂ©e trĂšs jeune Ă  New York, sans famille ni repĂšres, elle s'Ă©tait toujours raccrochĂ©e Ă  ses amis comme Ă  une bouĂ©e de sauvetage. Comme une famille de substitution. C'Ă©tait Ă©trange, certes, comme façon de voir les choses, mais elle avait toujours fait cela. Et mettre ainsi Alexander de cĂŽtĂ© pour sa vie de couple... Elle s'en rendait compte, maintenant, cela avait totalement injuste pour le jeune homme. Mais elle savait bien qu'une simple amitiĂ©, sans les cĂąlins et les bisous, aurait Ă©tĂ© bien impossible entre eux. C'Ă©tait tout ou rien, point final. Et aprĂšs un an de rien, retrouver le tout faisait un bien fou Ă  la jeune puis, prĂšs de lui comme cela, elle devait bien se rendre Ă  l'Ă©vidence elle allait mieux. Elle ne forçait pas autant ses sourires, ne devait pas se concentrer sur une voix faussement enjouĂ©e. Il arrivait, si ce n'est Ă  lui faire oublier, au moins Ă  attĂ©nuer la douleur, un peu. Une preuve de plus pour lui montrer qu'il Ă©tait important dans sa vie, sans la douleur Ă©tait bien prĂ©sente, lĂ , alors qu'elle s'efforçait Ă  jouer la fille que peu touchĂ©e par sa rĂ©cente rupture. Ah, les garçons et leur tact lĂ©gendaire, Ă  toujours poser les mauvaises questions au mauvais moment... Bien sur, elle ne pouvait lui en vouloir de demander une telle chose. Mais elle s'en voulait, Ă  elle-mĂȘme, de ne pas ĂȘtre aussi forte qu'elle aurait aimĂ© l'ĂȘtre en lui rĂ©pondre. Bien heureusement, aucun sanglot ne vint briser ses paroles. Cela n'aurait Ă©tĂ© que plus pathĂ©tique bien heureusement Ă©galement, il eut la dĂ©cence de ne pas entrer dans les dĂ©tails, de la laisser changer de sujet sans subtilitĂ© aucune. Quelques vaines excuses. Ce qui Ă©tait fait Ă©tait fait, aprĂšs tout, et elle comptait bien rattraper le temps perdu maintenant. En parlant filles, bien entendu. Cela avait toujours Ă©tĂ© un sujet de prĂ©dilection, ça, que de parler de leurs conquĂȘtes. Elle-mĂȘme n'Ă©tait pas trĂšs volage, mais elle aimait entendre parler des filles que pouvait charmer Alexander. Cela ne la dĂ©rangeait pas plus que cela, aussi dĂ©calĂ© le sujet puisse-t-il ĂȘtre pour une fille. Bien au contraire, cela l'amusait parfois. Surtout lorsqu'il tombait sur des folles furieuses prĂȘtes Ă  l'Ă©pouser dĂšs le lendemain matin ou sur de vraies bĂ©casses, du genre Ă  avoir la tĂȘte complĂ©tement creuse. C'Ă©tait divertissant, La princesse qui pose un lapin au prince charmant ? Ce serait bien une premiĂšre !Sourire retrouvĂ© alors qu'elle lui adressait un regard complice par dessus ses lunettes. Parce que oui, malgrĂ© sa curieuse habitude masculine de vouloir mettre dans son lit la moitiĂ© de New York, il fallait bien admettre qu'Alexander Ă©tait un bon parti. Trouver une petite amie, une vraie, pas une seulement pour la nuit, n'aurait pas du ĂȘtre si compliquĂ© que cela, pour lui. Si seulement il avait voulu s'en trouver une, sans crier garde, il l'emmena s'installer sur un banc, prĂ©textant une faiblesse de femme enceinte. S'il savait, seulement, que cela faisait deux semaines qu'elle Ă©tait assise, voire couchĂ©e et affalĂ©e, dans son canapĂ© sans bouger ou presque du matin au soir. Que tout ce qu'elle voulait, lĂ , c'Ă©tait de se dĂ©gourdir les jambes jusqu'Ă  avoir trop mal aux mollets, trop mal au dos de se trimbaler une charge supplĂ©mentaire... Mais bon, elle ne voulait pas le contredire, pas aujourd'hui, se contentant simplement de s'installer Ă  ses cĂŽtĂ©s, assise sur sa jambe repliĂ©e, commençant automatiquement Ă  jouer nerveusement avec ses cheveux. Un sourire de plus Ă  ses paroles, bien Normal, je suis tellement exceptionnelle, ta vie a du ĂȘtre tellement ennuyante sans moi. Large sourire, preuve qu'elle plaisantait... Quoi que. Moi aussi ça me fait bizarre, tu sais... Surtout quand je me regarde dans le miroir. J'ai l'impression de peser trois tonnes, c'est s'Ă©tait toujours donnĂ© l'impression d'ĂȘtre anorexique, avec ses genoux trop maigres, ses cĂŽtes apparentes, ses omoplates saillantes. Christofer l'avait toujours rassurĂ©e Ă  ce sujet. Elle Ă©tait bien comme il faut, surtout vu les quantitĂ©s de nourriture qu'elle pouvait avaler sans jamais prendre un gramme. N'importe quelle fille aurait tuĂ© pour avoir son corps, avec quelques centimĂštres de plus peut ĂȘtre. Les premiers mois de grossesse avait donc Ă©tĂ© un vĂ©ritable enfer pour elle, Ă  voir son ventre si parfaitement plat gonfler, gonfler, sans pouvoir faire quelque chose pour changer cela. Maintenant, avec un vĂ©ritable ballon sous le tee shirt, ça allait. Mais au dĂ©part, c'Ă©tait l'horreur. Surtout Ă  imaginer ce qui se passerait, lorsqu'elle aurait accouchĂ©. Mieux valait ne pas penser Ă  cela pour l'instant, d' Mais j'ai dĂ©jĂ  peint sa chambre tout en bleu, c'est trop mignon. Bleu, oui, mĂȘme si elle ne savait pas encore s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon. Mais mieux valait cela que du rose pour un garçon, tout de mĂȘme. Le bleu, c'Ă©tait passe-partout. Oh et j'ai enfin trouvĂ© quoi faire de mon avenir, n'est-ce pas magnifique ? Je suis en train de voir pour monter une petite maison de disque indĂ©pendante, c'est trop cool ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Dim 3 Oct - 004 Gaby, trĂšs sage dans sa vie sentimentale. Alex totalement opposĂ© Ă  elle. Comment pouvait-elle supporter qu’il mĂ©prise » autant les filles ? Elle devrait au moins avoir un peu de rancƓur envers son comportement
 Et bah non, ce n’était pas son genre de juger sur le comportement. Bien sur elle avait les Ă©chos de tout ce qu’il faisait comme la moitiĂ© de New York d’ailleurs mais, l’ayant connu avant sa pĂ©riode tombeur » elle le connaissait mieux que quiconque ici. Elle lui parla de ses futures potentielles princesses en le comparant au prince charmant. D’ailleurs elle lui adressa un petit regard par-dessus ses lunettes accompagnĂ© d’un sourire qui lui rĂ©chauffĂšrent le cƓur. Tu sais, depuis que princesse Tiana est connue, toutes les filles essayent d’embrasser des grenouilles en attendant de se transformer. J’suis bien content qu’elles me laissent hors de tout ça, au moins elles ne me prennent pas pour un crapaud ! Et puis tu sais, je profite un peu de mon temps de vrai. S’il avait Ă©tĂ© avec une fille actuellement, il n’aurait pas passĂ© son aprĂšs-midi ici, et il n’aurait pas revu Gaby, qui trainait un peu des pieds en marchant en direction du banc, mais Alex ne dit rien. Il la connaissait elle aurait dit que ce n’est pas parce qu’elle est enceinte qu’elle est malade pour autant, et qu’il n’était pas obligĂ© de la chouchouter. Mais il savait qu’au fond d’elle, elle apprĂ©ciait ce dernier aspect de la chose. Elle se lança quelques fleurs lorsqu’il lui dit qu’elle lui avait manquĂ©. C’était tellement vrai qu’elle Ă©tait exceptionnelle et c’est d’ailleurs pour ça qu’Alex est autant attachĂ© Ă  elle. Sourire puis rĂ©flexion sur son poids. Il savait que sa rupture avait du ĂȘtre une Ă©preuve terrible lorsque Gaby est amoureuse, ce n’est pas qu’un masque. Mais la voir sourire comme elle le faisait depuis qu’ils s’étaient retrouvĂ©s faisait vraiment plaisir Ă  voir. Tu m’étonnes que ça doive ĂȘtre bizarre. 1m50, trois tonnes ça doit ĂȘtre dur a dĂ©placĂ©. Il adorait la titiller sur sa taille. Non plus sĂ©rieusement, c’est juste que passer de mes souvenirs de toi toute petite et toute maigre Ă  cette vue, c’est assez dĂ©routant. Mais je m’y ferais. Parce que oui, maintenant je compte bien le voir grandir ce ventre. D’ailleurs qu’elle le veuille ou non, en espĂ©rant qu’elle le veuille quand mĂȘme, il le verrait grandir cette enfant Ă  la chambre bleue. Bleu. C’était un bon choix. Enfin, c’est quand mĂȘme rĂ©pertoriĂ© pour ĂȘtre une couleur de garçon, alors que bon, les jeans des filles sont bleus, leurs couleurs de yeux sont bleus parfois aucune fille n’a les yeux roses, elles mettent des hoodies bleus etc. Ce stĂ©rĂ©otype Ă©tait l’un des plus idiots. Puis elle lui parla de ses plans pour son futur. Elle avait toujours aimĂ© tout ce qui touchait Ă  la musique, donc l’idĂ©e de crĂ©er sa propre maison de disque devait ĂȘtre vraiment excitante. Au moins, elle savait quoi faire de sa vie, elle. T’es sĂ©rieuse ? C’est pas juste trop cool » ! C’est carrĂ©ment mieux. T’as dĂ©jĂ  repĂ©rĂ©e quelques groupes ou t’attends que tout soit rĂ©glĂ© ? Ca doit ĂȘtre long comme dĂ©marche. Enfin, j’suis sĂ»r que tu vas tout gĂ©rer, comme Ă  chaque fois. Et puis quand tu travailleras et que le petit loulou n’aura personne pour le surveiller, j’pourrais le voir. Il lui sourit bien qu’il savait que ça avait trĂšs peu de chance de se produire. Tout ne serait plus aussi facile. DĂ©jĂ  si Gaby et Christofer ne se remettaient pas ensembles, il y aurait surement une sorte de garde partage. Il ne savait pas si ça marchait comme ça aussi pour les bĂ©bĂ©s. Et peut ĂȘtre que le pĂšre ne voudrait pas qu’Alex voit leur enfant. Enfin pour le moment il ne fallait pas penser Ă  ça. Il lui restait encore du temps. Combien de temps d’ailleurs ? Tu sais pour quand il est ton accouchement ? Et tu stresses pas trop ? D’aprĂšs tout ce qu’on voit dans les films et les sĂ©ries, ça Ă  pas vraiment l’air d’ĂȘtre un moment de plaisir. Ou alors tu fais tout pour pas y penser, et moins j’viens de ruiner tout tes efforts ce qui serait tout Ă  fait Ă©dition par Alexander L. Connor le Ven 15 Oct - 2124, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Ven 8 Oct - 1531 Cette histoire de princesse l'amusait Ă©trangement. Cela faisait bien longtemps qu'elle mĂȘme ne croyait plus aux contes de fĂ©es, aprĂšs tout, et les rĂ©cents Ă©vĂšnements n'avaient que renforcĂ© cette idĂ©e. Comparer Alexander Ă  un prince Ă©tait tout ce qu'il y avait de plus ironique pour elle, au final. MĂȘme si, elle devait bien l'admettre, il restait un assez bon parti tout de mĂȘme auprĂšs de la gente fĂ©minine. Ce serait mentir que de dire qu'il n'avait jamais eu de succĂšs auprĂšs des filles, plus encore que de dire qu'il ne le leur rendait pas bien. Elle-mĂȘme s'Ă©tait une fois demandĂ©e pourquoi elle ne faisait pas partie de ces filles Ă  ĂȘtre attirĂ©e par lui... Arrivant Ă  la conclusion qu'ils Ă©taient seulement faits pour ĂȘtre amis, tout Le cĂ©libat, c'est le bien... Vague sourire. Enfin, il qu'elle s'en serait bien passĂ©, oui, c'est bon. On avait compris Ă  force. Mettant de cĂŽtĂ© ses sombres pensĂ©es, elle se concentra sur Alexander, et uniquement lui. Elle avait toujours Ă©tĂ© douĂ©e pour compacter les choses dans sa tĂȘte, pour oublier les sombres souvenirs avec une rapiditĂ© assez dĂ©concertante. Ce n'Ă©tait que pour plus exploser encore plus tard, quand l'accumulation de mauvaises ondes serait trop importante. Mais lĂ , pour l'instant, elle se contentait de sourire avec l'un de ses meilleurs amis. Comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des HEY ! LĂ©ger cri, accentuĂ© d'une petite tape sur l'Ă©paule. Rien de bien douloureux. Un mĂštre cinquante-huit ! J'ai dĂ©jĂ  pas beaucoup de centimĂštres, m'en enlĂšve pas encore en plus...Elle n'avait jamais vraiment Ă©tĂ© complexĂ©e de par sa petite taille. Ne disait-on pas que tout ce qui Ă©tait petit Ă©tait mignon, aprĂšs tout ? Mais ses amis se faisaient toujours un plaisir de lui rappeler que, quoi qu'elle fasse, elle resterait toujours plus petite que tout le monde. C'Ă©tait un fait, certes, et c'est pour cela qu'elle ne se vexait pas le moins du monde lorsque l'on venait Ă  se moquer ainsi d'elle. Au bout d'un certain temps, c'Ă©tait devenu une boutade comme une autre, aprĂšs tout, au mĂȘme titre que de se moquer de ses cheveux que bien trop voyant quand elle les teintait de rouge ou d'orange se contenta donc de froncer son nez d'un air amusĂ©, avant de ne sourire avec douceur. Il voulait voir son ventre grossir. C'Ă©tait adorable, dit comme cela, pour elle ne savait quelle raison. Sans doute parce qu'il Ă©tait le premier Ă  ne pas lui dire qu'elle Ă©tait trop jeune, trop immature, trop tout pour avoir un enfant. Sans doute parce qu'il ne la rejetait pas Ă  cause de son ventre, changea de sujet, brutalement certes. A vrai dire, il Ă©tait la premiĂšre personne Ă  qui elle en parlait depuis qu'elle s'Ă©tait mise l'idĂ©e en tĂȘte. Cela avait Ă©tĂ© son petit secret pendant la semaine, par trĂšs difficile Ă  tenir vu qu'elle ne parlait pas Ă  grand monde ces derniers temps. Mais elle avait eu envie de le garder pour elle, quelques jours, le temps d'ĂȘtre sure d'elle et, surtout, que cela soit faisable. Mais, maintenant, elle savait que d'en parler serait bĂ©nĂ©fique. Que les gens voient qu'elle Ă©tait capable de faire quelque chose de sa vie, de ne pas ĂȘtre uniquement la petite hĂ©ritiĂšre Ă  ne jamais rien faire de ses Ouais, j'avoue, c'est juste Ă©norme en fait ! Aussi Ă©norme que de t'imagine en baby-sitter, d'ailleurs ! Elle eut un bref rire, avant de reprendre. J'attends d'avoir vraiment tout, les locaux, le matĂ©riel et tout avant de vraiment chercher, histoire de pas faire poiroter les gens trop longtemps. Mais y'a trois quatre groupes sympa qui tournent en ville, j'ai hĂąte d'aller leur parler, ça va ĂȘtre trop aaaaaah!Elle finit sa phrase dans un bruit Ă©trange, mĂ©lange de cri et d'Ă©tranglement, avant de ne mettre ses mains sur son visage en riant. A vrai dire, il n'y avait pas vraiment de mots pour dĂ©crire l'idĂ©e de gĂ©nie qu'elle avait eu lĂ . En temps normal, elle aurait carrĂ©ment sautĂ© et hurlĂ© partout, pleine de fiertĂ©. Mais sauter comme un kangourou n'Ă©tait pas vraiment la meilleure chose, quand on est enceinte. Alors, elle s'efforçant de contrĂŽler ses Ă©motions, de garder son hystĂ©rie pour elle et de rester calme que possible. Si bien que, au final, cela ne paraissait plus naturel du tout. Et lĂ , en une seconde, une parole, Alexander avait rĂ©ussi Ă  la faire redevenir un peu hystĂ©rique. Trop Et puis c'est quoi ce truc de je m'occuperais du gosse quand tu seras occupĂ©e » ? J'ose espĂ©rer que tu n'as pas oubliĂ© l'adresse de mon appartement, parce que t'auras pas besoin de raisons pour venir chez moi, vrai moulin, la maison Dumoulin, comme s'amusait souvent Ă  le dire Luka. Elle aimait quand ses amis arrivaient Ă  l'improviste, simplement pour passer un peu de temps avec elle. Tout comme elle aimait s'incruster chez les gens, pour un oui ou pour un non. Avec Alexander, ils avaient Ă©tĂ© champions pour cela, Ă  une Ă©poque, toujours chez l'un ou chez l'autre, parfois simplement pour regarder la tĂ©lĂ©vision avec un paquet de chips. Que ce genre de petites habitudes revienne lui ferait du bien, elle le posa sa tĂȘte sur l'Ă©paule d'Alexander dans un lĂ©ger soupire, qui devint plus bruyant et dramatique lorsqu'il se remit Ă  parler. Fermant les yeux, fort fort fort, elle s'efforça de chasser les vilaines images qu'elle avait en tĂȘte dĂšs qu'elle pensait Ă  l'accouchement. Oublier ses peurs, oublier cette horrible phobie de ne pas survivre Ă  la naissance de son enfant. C'Ă©tait tellement atroce, de penser Ă  sa propre mort alors qu'elle aurait du se rĂ©jouir d'une Janvier. C'est pour janvier. Mais j'Ă©vite de penser Ă  ça. C'est trop... soupir de plus en allant se pincer l'arrĂȘte du nez, comme pour faire volatiliser dĂ©finitivement ses sombres pensĂ©es. Cela la rĂ©veillait assez au milieu de la nuit comme cela, pour en plus y penser en dehors de ses cauchemars. Et, se rendant compte qu'elle venait sans doute aucun de mettre un froid sur leur conversation, elle s'efforça Ă  reprendre contenance, changeant une fois de plus de conversation. Tout. Parler de tout, sauf Bref... Ça va, toi, les cours ? Ça me manque de plus t'envoyer les rĂ©ponses des exams par sms, c'Ă©tait marrant !Oui, bon, ils ne l'avaient fait qu'une fois, mais dĂ©tail. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Sam 9 Oct - 2230 Alex Ă©tait vraiment content d’avoir rĂ©ussi Ă  avoir une relation de ce genre avec une fille, surtout lorsqu’il s’avĂ©rait que cette fille soit Gaby. Il n’y avait jamais eu d’ambigĂŒitĂ© entre eux, contrairement Ă  n’importe qu’elle paire d’yeux extĂ©rieur Ă  la situation. Ils avaient les mĂȘmes idĂ©es, pas forcĂ©ment au mĂȘme moment cependant. Mais aujourd’hui en ce qui concernait le cĂ©libat, ils Ă©taient d’accord. Gaby qui dĂ©fendait le statut de cĂ©libataire, Ă©tonnant, mais en mĂȘme temps la douleur se lisait sur son visage une fois de plus. Alex n’avait jamais vraiment parler avec Christofer, il ne savait rien de lui et ne savait donc pas comment rĂ©conforter Gaby non plus. Elle le sorti vite de cette situation Ă©trange oĂč il ne savait pas quoi dire. Ce n’était pourtant pas son genre, mais dans ce cas lĂ , il valait mieux ne rien dire plutĂŽt que de faire une bĂȘtise. Elle rĂ©pondit Ă  sa petite rĂ©flexion sur sa taille avec un coup dans l’épaule et lui disant sa taille exacte. Elle aurait prĂ©cisĂ© le nombre de millimĂštre que cela ne l’aurait pas Ă©tonnĂ©. Il fit semblant de souffrir en grimaçant lĂ©gĂšrement et en se massant l’épaule de l’autre Hulk, fais gaffe, t’as failli me dĂ©boitĂ© l’épaule ! En tout cas maintenant je me souviendrais des huit centimĂštre qui ont failli me faire perdre un bras. Il lui sourit en enlevant sa main et elle y rĂ©pondit par une petite grimace bien Ă  elle, mĂ©lange de sourire et de froncement de nez. Puis tout Ă  coup elle changea de comportement, passant du petit sourire en coin Ă  l’hystĂ©rie contenue depuis un certain temps Ă  propos de sa nouvelle carriĂšre professionnelle. C’est vrai que quand elle avait annoncĂ© la nouvelle de la maison de disque, elle n’avait pas l’air plus emballĂ© que ça. Comme si elle ne le faisait que pour prouver quelque chose Ă  quelqu’un, mais maintenant sa voix avait retrouvĂ© l’entrain qu’Alex connaissait bien. En temps normal, elle serait montĂ© sur le banc pour pouvoir sauter en l’air encore plus haut, mais ne voulant pas provoquer un tremblement de terre Ă  son bĂ©bĂ© surement, elle resta assise finissant juste sa phrase par un son Ă©tranglĂ©, comparant l’énormitĂ© de la chose avec le fait de voir Alex s’occuper d’ m’as jamais vu baby-sitter. Je suis persuadĂ© que je dĂ©chire. Et puis, j’ai du tellement supportĂ© de baby-sitting avec certaines de mes ex qui pouvaient pas se libĂ©rer le soir que je sais comment faire. RĂ©cupĂ©rĂ© l’enfant Ă  l’école, faire ses devoir avec lui, lui rĂ©chauffer Ă  manger, le mettre Ă  la douche et hop au lit
 Instant de rĂ©flexion sur ses mots. Mais tout compte fait, ça doit ne pas ĂȘtre pareil pour les les enfants si jeunes n’avaient pas encore de devoirs. Petits veinards. Puis elle lui demanda en quelque sorte s’il se souvenait encore de son adresse. Evidemment qu’il s’en souvenait, quelle question. En fait, au dĂ©but de leur sĂ©paration » lorsqu’il passait devant son appartement, il avait toujours ce reflex de regarder en l’air pour voir si quelque chose bougeait chez elle Ă  travers la fenĂȘtre. D’habitude, lorsqu’il voyait du mouvement il montait lui faire un petit coucou. Il pouvait y rester des heures entiĂšres, Gaby trouvait toujours quelque chose Ă  faire pour les divertir. Puis il y avait eu Christofer et cette sensation d’avoir toujours peur d’arriver au mauvais moment, donc ses visites inattendues se firent de plus en plus rares, jusqu'Ă  complĂštement disparaitre. Mais habitants tout deux dans le mĂȘme quartier, il n’était pas si facile d’oublier le chemin qu’il avait empruntĂ© tellement de fois pour aller de sa maison et l’appartement de Gaby. Gabrielle Charlotte Dumoulin, j’espĂšre que vous vous rendez compte que je comprends ces mots comme une invitation Ă  venir vous voir trĂšs souvent, quitte Ă  ne plus en bouger ?Prendre cet air d’aristocrate l’avait amusĂ© il ne savait pas pourquoi. C’était un grand enfant encore dans le fond. Il fut tout de mĂȘme content que Gaby use de ces mots, car les visites impromptues dont il se souvenait un peu plus tĂŽt avaient reprĂ©sentĂ©es un Ă©norme vide dans sa vie. Ils allaient enfin pouvoir reprendre leurs habitudes de manger des chips n'importe quand, regarder des films alors qu'ils connaissent dĂ©jĂ  les dialogues par cƓur, commenter les idioties des victimes des films d'horreurs comme ils adoraient le faire. Il esquissa un sourire en y pensant et en espĂ©rant que bientĂŽt tout ceci redeviendrait banal. Puis Gaby posa sa tĂȘte sur son Ă©paule. Il rĂ©alisa que lui parlĂ© de l'accouchement n'avait pas Ă©tĂ© sa plus brillante idĂ©e de la journĂ©e. En fait ça l'avait mĂȘme effrayĂ©. Il appuya sa tĂȘte contre la sienne comme pour la rĂ©conforter sans pour autant la prendre dans ses bras une fois de plus. DĂ©solĂ© de te faire penser Ă  ça. Mais tu sais, j’ai confiance en toi, je sais que tu vas assurer. Janvier ? Ce sera un bĂ©bĂ© d’hiver et de dĂ©but d’annĂ©e donc. Et puis comme ça son anniversaire tombera juste aprĂšs Noel. Double ration de cadeaux. Petit chanceux. Silence puis rectification. Ou petite chanceuse !Gaby et ses changements de conversations sans transitions c'Ă©tait toujours drĂŽle Ă  entendre. N'empĂȘche que ça faisait deux fois qu'Alex lui posait les mauvaises questions. Il ne savait plus du tout comment s'y prendre. En mĂȘme temps, pour sa dĂ©fense, il n'avait pas souvent, voire mĂȘme jamais, Ă©tĂ© mis en relation avec une femme enceinte. Il faudrait qu'il rĂ©flĂ©chisse Ă  ses mots plus sĂ©rieusement la prochaine fois. Tourner sa langue sept fois dans sa bouche. Elle changea donc encore une fois de sujet. Elle lui parla des cours, faisant rĂ©fĂ©rence au jour oĂč elle lui avait envoyĂ© les rĂ©ponses Ă  un exam surprise par texto. Il faut dire qu’avoir une amie française lorsqu’on suit des Ă©tudes francophones, peut ce rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre trĂšs bah tu sais. J'ai toujours autant de mal avec la civilisation française, mais pour le reste je m'accroche et la traduction, je deviens presque bon. J'essaye de ne pas trop me dĂ©concentrer en cours pour ne pas perdre le fil. Oh et puis ! Tu devineras jamais. J'arrive enfin Ă  comprendre l'accent marseillais de Monsieur Renant. Tu vois j'ai fait des fait ses fameux progrĂšs Ă©taient surtout dus Ă  ses vacances en France. Il avait fait une road-trip cet Ă©tĂ©. Au dĂ©part il Ă©tait juste parti pour voir Paris, se ressourcer, puis en fait il avait dĂ©cidĂ© de faire une sorte de road-trip. Le stress parisien, l'accent lillois, la pluie de Normandie, les plaines du midi, la cĂŽte d'azur et le fameux accent du sud, il avait tout vu et tout Ă©dition par Alexander L. Connor le Ven 15 Oct - 2125, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Jeu 14 Oct - 028 Elle n'aurait jamais cru que cela puisse ĂȘtre aussi simple. Qu'il suffisait de sortir, de voir un vieil ami et, en instant, d'oublier. Tout. Ses yeux brulants de larmes, la douleur dans sa poitrine, l'envie impossible de se souler Ă  la vodka. Comme si Alex avait des pouvoirs magiques, comme s'il Ă©tait encore plus puissant que la vodka, que n'importe quel alcool. Trop fort. Elle s'Ă©tonnait de ses sourires, des semblants de rires qui s'Ă©chappaient de sa bouche. Est-ce aussi facile que cela, d'oublier celui qu'elle avait aimĂ©, grĂące Ă  d'autres garçons ? C'Ă©tait impressionnant, en tous rire de plus. Imaginer Alexander en parfait baby-sitter n'Ă©tait pas chose aisĂ©e, Ă  vrai dire. Lui, le tomber de ces dames, avec un bĂ©bĂ© dans les bras ? Cela avait tout l'air impossible pour Gabrielle, tant la scĂšne lui paraissait improbable. Mais pourquoi pas, aprĂšs tout. C'Ă©tait tout aussi improbable de s'imaginer elle-mĂȘme en tant que mĂšre, aprĂšs tout. Il le fallait, Je te vois trĂšs bien changer des couches, c'est certain ! Sourire amusĂ© et taquin. Faudra attendre encore quelques annĂ©es pour ce dont tu parles. Peut ĂȘtre mĂȘme que d'ici lĂ , il ou elle t'appellera tonton Alex »... C'est Alex, tonton Enzo, tonton Luka, tata Loan... Ce gosse aurait une famille impressionnant, tout de mĂȘme, sans pour autant qu'il n'y ait le moindre lien de sang entre eux. Mais est-ce vraiment lĂ  le plus important ? Ils Ă©taient tellement une famille pour la jeune femme. Alexander, en particulier, Ă  avoir Ă©tĂ© lĂ  pour elle dĂšs ses premiers pas dans New York. Il Ă©tait comme un frĂšre pour elle, une sorte de jumeau dont elle avait longtemps Ă©tĂ© insĂ©parable. Alex sans Gabrielle ? Gaby sans Alexander ? Alexander Luke Connor, j'ose espĂ©rer que vous monterez votre tente dans mon salon, sachant que vous avez un an de conquĂȘtes Ă  me relater. De plus, la trace de vos fesses dans mon canapĂ© n'est mĂȘme plus visible, il faudra changer cela dans de plus brefs dĂ©lais !Ce faux accent aristocrate n'Ă©tait pas si faux que cela, pour notre petite bourgeoise parisienne. Mais elle aimait Ă  se moquer ainsi de la classe sociale dont elle Ă©tait issue, jouant sur les mots et leur prononciation, relevant lĂ©gĂšrement le menton dans un air snob qu'elle dĂ©testait en temps normal. Elle resta sĂ©rieuses quelques instants, pinçant les lĂšvres mĂȘme, avant de ne sourire Ă  nouveau et de reprendre son habituel visage, calme et se rendait alors compte qu'elle avait hĂąte qu'Alexander vienne chez elle. Qu'elle avait besoin d'une prĂ©sence, de sa prĂ©sence, Ă  ses cĂŽtĂ©s. Cela devenait vital, en quelques sortes, de ne plus ĂȘtre seule. Et qui de mieux que le plus cĂ©libataire de ses amis pour cela ? Au moins, elle n'aurait pas Ă  supporter ses longues monologues sur ĂŽ combien sa petite amie Ă©tait parfaite. Et ce dĂ©tail, c'Ă©tait du genre Ă  faire toute la diffĂ©rence, pour la tĂȘte sur l'Ă©paule de son ami, elle sentit qu'il en faisait de mĂȘme, menton sur le haut de son crĂąne, alors qu'elle fermait les yeux. Sans nul doute l'une des nombreuses raisons qui poussaient les rumeurs Ă  dire qu'ils formaient un couple. Mais elle avait autre chose Ă  faire que de songer Ă  cela, aux ragots qui allaient courir lorsque l'on saurait qu'elle se prĂ©cipitait des bras de Christofer Ă  ceux d'Alexander. Les gens pouvaient bien penser ce qu'ils voulaient, aprĂšs excuses de la part du jeune homme, auxquelles elle rĂ©pondit par un simple mouvement de tĂȘte. Il n'avait pas Ă  s'excuser, il ne pouvait pas savoir Ă  quel point tout cela lui faisait peur. Personne ne pouvait savoir, en fait. Mais, heureusement, il lui redonna bien vite le sourire. Oui, le bĂ©bĂ© viendrait juste aprĂšs NoĂ«l, comme une sorte de cadeau en retard. Et quel cadeau !- En plus je serais pas une mĂ©chante maman, donc il aura droit Ă  un cadeau pour NoĂ«l et un pour son anniversaire. Pas un plus gros cadeau pour les deux fĂȘtes en mĂȘme temps, rĂ©pondit-elle d'une petite voix. Cela n'arrivait que trop souvent, ce genre de choses, et c'Ă©tait difficile Ă  comprendre pour les enfants. Elle ne voulait pas cela pour le sien. Elle voulait le mieux, ĂȘtre la meilleure maman au monde. Et puis, ce n'Ă©tait pas comme si elle n'avait pas les moyens d'acheter deux gros un discret soupir, elle changeait Ă  nouveau de conversation. C'Ă©tait tout elle, ce genre de choses. Passer d'un sujet Ă  l'autre sans aucun lien, si ce n'Ă©tait de suivre le fil de ses hasardeuses pensĂ©es. Elle n'arrivait souvent pas Ă  savoir comment elle pouvait passer d'une conversation Ă  l'autre, comme cela, mais ce n'Ă©tait pas pour autant qu'elle ne le faisait pas. Pour quelqu'un n'ayant pas l'habitude, c'Ă©tait trĂšs dĂ©concertant. Pour ses amis, c'Ă©tait juste normal. Ils s'y Ă©taient fait, Ă  force, et plus personne n'Ă©tait surpris de l'entendre passer des bonhommes de neige au prochain restaurant qu'elle allait essayĂ©, le tout en quelques secondes. Du Gabrielle tout Oh bonne mĂšre, tu vas pouvoir aller boire ton pastis sur la CanebiĂšre ? Une parisienne imitant l'accent marseillais, pourquoi pas, aprĂšs tout ? Elle Ă©clata de rire, avant de repasser en anglais avec sa voix habituelle. Mais je te comprends, la civilisation française, c'est... Barbant ? Mais on a eu des peintres et des Ă©crivains cool, lĂ  est notre grande que, niveau histoire, la France n'Ă©tait pas toujours au top, il fallait bien l'admettre. Mais Gabrielle n'aurait Ă©changĂ© son pays d'origines pour rien au monde. MĂȘme si elle se considĂ©rait comme une new-yorkaise Ă  part entiĂšre maintenant, son cƓur battait toujours pour Paris, qu'elle le veuille ou non. Retourner y habiter lui semblait bien impossible. Mais oublier son pays l'Ă©tait tout Ça serait bien qu'on y aille ensemble, une fois. Je pourrais me marrer pendant que tu dragueras les petites françaises avec ton accent trop craquant et je te montrerais les plus beau endroits de mon cher pays. 
 Genre, tu fais quoi cet Ă©tĂ© ?C'Ă©tait tout elle, ça, improviser des plans de voyages en trois secondes. Le genre de trucs qui avait amenĂ© six filles Ă  Las Vegas pour un enterrement de vie de jeunes filles, deux mois plus tĂŽt. AprĂšs tout, elle avait tellement les moyens de payer ce genre de voyage pour deux... Voire trois, d'ailleurs, si on comptait bĂ©bĂ©. Mais toutes les raisons Ă©taient bonnes pour retourner en France l'espace de quelques jours, aprĂšs Tu sais que t'as le droit de me taper, quand je m'emballe trop comme ça, hein ? Genre on tape pas les filles », c'est de la connerie. Faut vraiment que j'arrĂȘte d'avoir quinze idĂ©es Ă  la seconde. N'empĂȘche, ça serait bien, Paris en amoureux, non ?Grand yeux innocent, petite bouille craquante en prime. Bien sur, qu'elle plaisantait pour la partie amoureux » de la n'empĂȘche, c'est pas vrai, on a pas un gros accent Ă  Lille ! o_o - InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Ven 15 Oct - 2119 Alex essayait de s’imaginer avec mini-Gaby dans les bras. Et son imagination n’était pas trĂšs dĂ©bordante en ce qui concernait le bĂ©bĂ© en effet, il se voyait avec une fille dans les bras, ayant exactement le visage de Gaby et ses cheveux flamboyants. Bien que cette image soit assez bizarre Ă  premiĂšre vue, Alex trouvait que l’ensemble du tableau collait plutĂŽt bien. Puis alors qu’il se voyait dĂ©poser mini-Gaby dans son parc avec tous ses jeux, son amie dit quelque chose qui explosa sa bulle de rĂȘve. Les bĂ©bĂ©s ont besoin de changer leurs couches assez rĂ©guliĂšrement et cette idĂ©e l’avait vite refroidi il fallait bien l’avouer. C’est vraiment Ă©trange, mais Alex n’arrivait pas Ă  s’imaginer face Ă  une table a langer. Les couches Ă  changer et les odeurs Ă  supporter ce n’était pas vraiment pour lui. Eurk. Lui il voulait juste jouer avec, l’habiller quand Gaby aura les mains prises avec le tĂ©lĂ©phone pro et le tĂ©lĂ©phone perso etc. Ah ouais c’est vrai que les bĂ©bĂ©s ça sent pas toujours bon le savon. Bah tu sais quoi ? Je te laisserais la tĂąche du changement de couches. J’ai entendu dire que c’est un moment spĂ©cial entre le bĂ©bĂ© et la mĂšre. Quel genre d’ami je serais si je t’enlevais ça ? Pause, accompagnĂ© d’un sourire de Alex ? J’aime dĂ©jĂ !Et en repartant dans ses divagations, il s’imaginait avec Gaby tenant la main de sa fille oui Alex n’arrivait pas Ă  imaginer que ça puisse ĂȘtre un garçon se promenant tout les trois Ă  Central Park. Tonton Alex, tu m’achĂštes une glace teplait ? » Il accrocha dĂ©finitivement Ă  ce rang de tonton, mĂȘme si rien ne les liait Ă  part cette Ă©trange amitiĂ© qu’il entretenait avec sa mĂšre. Quoiqu’Alex considĂšre Gaby comme la sƓur qu’il n’a jamais eu. Elle Ă©tait entrĂ©e dans sa vie presque en mĂȘme temps que lorsque son frĂšre s’en Ă©tait absentĂ©. Reprenant l’allusion de Gaby un peu plus tĂŽt, cet enfant serait une vraie princesse Ă  ses yeux. Puis elle prit le ton aristocratique qu’il avait utilisĂ© un peu plus tĂŽt. C’est dingue comme le personnage lui collait merveilleusement Ă  la risquez de regretter vos paroles mademoiselle D. Mais sachez que ce n’est pas tombĂ© dans l’oreille d’un sourd et que bientĂŽt, il vous faudra appeler la police pour me faire dĂ©coller de chez scĂšne pourrait avoir un sens trĂšs comique. La police arriverait pour le virer du salon de Gaby et il dirait simplement mais c’est elle qui a voulu ! » En tout cas, il avait hĂąte de lui raconter sa vie et d’entendre encore ses petits commentaires Ă  chaque nouvelle fille dĂ©crite. C’était souvent comme ça d’ailleurs. Gaby connaissant beaucoup de personnes Ă  Fordham, alors lorsqu’Alex lui dĂ©crivait sa derniĂšre conquĂȘte, elle savait toujours de qui il parlait, mĂȘme si elle ignorait son nom. Il faut dire qu’aprĂšs tout ce temps, Gaby connaissait le style de filles qui plait Ă  Alex, et mĂȘme parfois il n’avait mĂȘme pas besoin de lui dĂ©crire la crĂ©ature de rĂȘves qu’il venait de mettre dans son lit tout simplement parce que Gaby s’en doutait dĂ©jĂ . Puis elle lui parlait du fait que son enfant n’aura pas un gros cadeau commun Ă  noĂ«l et son anniversaire. Comme s’il en doutait !De toute façon, je sais que tu seras une maman gĂąteau. Je t’imagine trĂšs bien marcher dans la rue et tout de suite fondre devant un ensemble pour ton bĂ©bĂ©. Et n’essaie pas de le nier, tu verras que j’ai raison. Combien de personnes devenaient ainsi aprĂšs un accouchement ? Alex disait ça Ă  propos de Gaby, mais serait peut ĂȘtre le premier Ă  cĂ©der a la tentation. Il faut dire que les vĂȘtements sont tellement petit et mignons qu’on est obligĂ© de craquer devant. Et en ce qui concerne les cadeaux, je sais dĂ©jĂ  que mini-toi sera gĂątĂ©. Mais pas dans le sens pourri gĂątĂ© oĂč on ne lui refusera jamais rien, plutĂŽt dans le sens gĂątĂ© oĂč tout le monde sera gaga devant elle. Ou avait hĂąte de savoir si c’était une fille ou un garçon quand mĂȘme. Et de nouveau Gaby le sorti de ses rĂȘves, en imitant l’accent marseillais ce qui fit explosĂ© Alex de rire ! Gaby passant de la parfaite New Yorkaise, Ă  l’aristocrate typique puis maintenant Ă  la marseillaise, il ne lui en fallait pas plus. Quel gosse ! Puis elle suivit son point de vue en ce qui concerne la civilisation française et vanta les mĂ©rites de la culture. Mais ce n’est pas une matiĂšre qui le ferait renoncer Ă  ses Ă©tudes ! Et puis il avait de bonnes motivations qui rĂ©sisterait Ă  un garçon sachant draguer en français ? Personne Ă©videmment. Puis elle parla d’un voyage juste eux deux pour l’étĂ© prochain. Le visage d’Alex s’ prochain, bah comme c’est dans super longtemps, j’y ai pas encore rĂ©flĂ©chit, mais partager un voyage en amoureux avec toi Ă  Paris ce serait trop cool. Je te mets au top de mes prioritĂ©s pour cet Ă©tĂ©. Toi, mini-toi et moi ça va dĂ©chirer. Et en ce qui concerne la drague, j’en userais pas trop, enfin j’ ce voyage se faisait, il voulait s’en souvenir comme Ă©tant THE voyage avec Gaby, et pas seulement le voyage oĂč il aura rencontrĂ© telle ou telle française. Mais bon, il savait qu’il ne pourrait pas laisser ces demoiselles toutes seules et qu’il risquait de succomber. Bon, au moins ça ferait rire Gaby. Et elle continua de parler en faisant rĂ©fĂ©rence Ă  son aptitude Ă  enchainer un maximum d’idĂ©e en un minimum de temps. Elle Ă©tait trop forte pour ça et Alex adorait en ĂȘtre tĂ©moin. Au moins, elle ne manquait pas d’impulsion. Et va falloir que tu caches cette bouille irrĂ©sistible Ă  ton enfant, parce que si elle l’apprend on est foutu. On pourra rien lui refuser aprĂšs. Oh si il ou elle l’apprend. J’suis dĂ©solĂ© j’ai trop du mal Ă  l’imaginĂ© en garçon. Tu sais comment je vois la mini-toi ? Ave un corps de bĂ©bĂ© mais avec tes yeux, ton nez et ton sourire. Et je sais que c’est impossible, mais je l’imagine mĂȘme avec des cheveux orange comme t’avais avant. En fait pour lui c’était comme ça. Ressemblant beaucoup Ă  son pĂšre physiquement, il avait toujours grandi avec l’idĂ©e que les enfants garçons ressemblent Ă  leur pĂšre et les enfants filles ressemblent Ă  leur mĂšre. Il ne l’avait pas dit Ă  haute voix, mais c’est vrai qu’imaginer un bĂ©bĂ© qui ressemble Ă  Christofer ne lui plaisait pas trop. Il avait peur que Gaby en souffre et qu’elle voit sa romance avec lui en regardant son bĂ©bĂ©. Et puis vu son imagination il aurait surement vu un bĂ©bĂ© tout petit recouvert de tatouages, ce qui serait encore plus bizarre qu’un bĂ©bĂ© avec les cheveux en feu. Puis il repensa Ă  ce que Gaby avait dit a propos de leur voyage en amoureux »Et oh ! À propos de couple, t’as vu qu’on fait presque la une du blog de Pretty Liar cette fois. Mais bon, elle dit que je suis pas tatouĂ© et elle a un peu tord, comme quoi, elle ne sait pas toujours liant le geste Ă  la parole il tourna son bras gauche afin de lui montrer son tatouage qu’elle connaissait dĂ©jĂ  et tourna la tĂȘte pour lui montrer celui qu’il avait derriĂšre l’oreille. Il est tout neuf celui lĂ . InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Sam 16 Oct - 2132 Gabrielle n'arrivait tout simplement pas Ă  s'imaginer ce qui arriverait Ă  partir de janvier. Elle avait dĂ©jĂ  vu son bĂ©bĂ©, bien entendu, lors des Ă©chographies. Mais cela ne lui donnait pas une idĂ©e prĂ©cise de ce Ă  quoi il -ou elle- allait bien pouvoir ressembler. Imaginer un garçon lui semblait compliquĂ©, parce qu'elle pensait immĂ©diatement Ă  une version miniature de Christofer, tatouages compris. Imaginer une fille lui semblait plus difficile encore, tout simplement parce qu'elle Ă©tait persuadĂ©e que ce n'Ă©tait pas une fille, justement. Rester dans le flou Ă  ce sujet la perturbait, n'arrivant pas Ă  se projeter dans l'avenir, pas Ă  se voir avec un bĂ©bĂ©, son bĂ©bĂ©, dans les un tel saut dans le vide, pour elle, que cela l'effrayait un peu plus chaque jour. Heureusement, la chambre qu'elle avait dĂ©jĂ  prĂ©parĂ©e l'aidait Ă  se faire Ă  l'idĂ©e. Le petit lit de bois blanc, la table Ă  langer, les nounours qui venaient un Ă  un peuplĂ© ce territoire, tout cela l'aidait Ă  prendre conscience. Sans compter sur ses amis, bien entendu, qui lui prouvaient les uns aprĂšs les autres qu'elle pourrait compter sur eux une fois janvier Oh, trop aimable ! s'amusa-t-elle. Les couches, ce n'Ă©tait pas la mer Ă  boire, non plus. Il y avait pire, aprĂšs tout. Elle ne savait pas quoi, certes, mais il y avait toujours pire, de toutes façons. Comme un bĂ©bĂ© malade Ă  trois heures du matin, par exemple, mĂȘme si cela ne semblait pas aussi insurmontable que cela dans la ville qui ne dort se contenta d'un large sourire alors qu'Alex semblait dĂ©jĂ  apprĂ©cier ce statut de tonton. C'Ă©tait chou tout plein, comme surnom, aprĂšs tout. Et puis, le petit en aurait bien besoin, entre papa fils unique et maman reniĂ©e par sa famille. Des oncles et tantes de substitution pour jouer avec lui et lui apprendre le plus de bĂȘtises possible dans le dos de sa mĂšre, c'Ă©tait exactement ce qu'il lui faudrait, elle le savait. Surtout si l'un des oncles en question dĂ©cidait effectivement de planter sa tente au milieu de l' Les policiers ? Mais voyons, nous sommes en AmĂ©rique, je ferais ça Ă  l'amĂ©ricaine dehors Ă  coups de batte de baseball, Monsieur, Ă  la vieille Ă©cole ! Enfin... Encore faudrait-il que j'ai envie que vous partiez, bien imaginait presque la scĂšne, Ă  courir partout aprĂšs lui dans l'appartement en brandissant la dite batte et en hurlant Ă  tout va. Sauf qu'elle n'avait pas de batte de baseball chez elle. Dommage. Et qu'elle n'aurait jamais envie de me mettre dehors, surtout. Alexander faisait partie, Ă  ses yeux, de cette rare variĂ©tĂ© de garçons qui n'Ă©tait pas insupportables sur le long terme, aprĂšs tout. Surtout qu'elle Ă©tait la seule Ă  supporter qu'il parle autant de ses conquĂȘte et lui le seul Ă  savoir la suivre dans ses dĂ©lires hystĂ©riques. Ils auraient pu faire des colocataires de choc, en fait. Dommage qu'ils n'aient jamais eu cette idĂ©e l'entendre parler ensuite, elle ne put que plonger la tĂȘte dans ses mains, rĂ©frĂ©nant un Ă©clat de rire. Puis, n'y tenant plus, elle Ă©carta lĂ©gĂšrement les doigts pour le regarder, cacher derriĂšre ses mains, joues rougies par la honte. Comme une enfant prise en faute, elle eut un petit rire nerveux, avant de rĂ©pondre - Dis pas ça, je l'ai dĂ©jĂ  fait...A peine au courant qu'elle avait un polichinelle dans le tiroir, elle s'Ă©tait mise Ă  craquer pour absolument tout et n'importe quoi. Les tiroirs regorgeaient dĂ©jĂ  de petits pyjamas, les Ă©tagĂšres de peluches et jouets en bois. Une vraie folle furieuse, tout Ă  fait. A s'extasier devant chaque magasin, pire encore que lorsqu'elle achetait des vĂȘtements pour elle-mĂȘme. Et, lorsque l'on connaissait sa folie dĂ©pensiĂšre, ce n'Ă©tait pas peu Alexander avait raison. Cet enfant serait gĂątĂ©, un peu trop parfois mĂȘme. Gabrielle elle-mĂȘme n'avait eu une Ă©ducation que trop strict pour infliger la mĂȘme chose Ă  son enfant. On apprend des erreurs de nos parents, paraissait-il. Elle ne serait en rien comme sa propre mĂšre, c'Ă©tait certain. Et puis, entre une mĂšre aux cheveux -habituellement- radioactif et un pĂšre peinture humaine, on ne pouvait pas l'ombre d'un instant croire possible Ă  une Ă©ducation militaire pour le marmot. Tout simplement fronça nĂ©anmoins des sourcils en entendant Alexander parler du bĂ©bĂ© comme si, de toutes Ă©vidences, il s'agissait d'une fille. C'Ă©tait Ă©trange de voir Ă  quel point lui et Christofer Ă©taient persuadĂ©s qu'il ne pouvait s'agir que d'une fille. Comme si c'Ă©tait l'Ă©vidence mĂȘme, comme si tout cela ne se jouait pas Ă  cinquante-cinquante. Est-ce plus facile d'imaginer une mini elle plutĂŽt qu'un mini lui ? Sans nul doute. Mais cela la dĂ©rangeait, en quelques sortes. Comme si, au fond d'elle, elle savait dĂ©jĂ  la rĂ©ponse Ă  cette fut question de Paris, de la France, et le sourire de Gabrielle redoubla -si seulement c'Ă©tait possible- alors que le visage de son ami s'illuminait. Comme elle avait pu s'en douter, l'idĂ©e lui plaisait, Ă©videmment. Qui dirait non Ă  des vacances dans un pays Ă©tranger, aprĂšs tout ? Elle n'imaginait dĂ©jĂ  que trop bien tout cela, jouer les fausses touristes avec lui, s'amuser de le voir draguer les petites parisiennes dans un français hĂ©sitant, faire semblant de bouder alors qu'il passerait la nuit dieu seul savait oĂč avec la premiĂšre inconnue qui passe. Étrange programme, certes, mais qui leur allait Ă  la Tu sais aussi bien que moi que tu es incapable de te contrĂŽler quand une fille bat des cils devant toi ! Bon, tant que tu ne leur fais pas le coup du Voulez-vous coucher avec moi ? » parce que c'est trop clichĂ© ça !Et le pire, c'est qu'il ne pouvait mĂȘme pas tenter de dire le contraire. Elle ne comptait plus le nombre de fois oĂč, alors qu'ils Ă©taient ensemble dans un bar, elle s'Ă©tait retrouvĂ©e plantĂ©e toute seule, alors qu'une blondasse lui empruntait son ami pour la soirĂ©e. Loin d'ĂȘtre vexĂ©e par cela, elle s'en amusait, n'aillant pas vraiment d'autre choix Ă  vrai dire. Et puis, se moquer gentiment de lui lĂ  dessus le lendemain, ce n'Ă©tait pas dĂ©sagrĂ©able non plus, il fallait bien l' Mais non, justement, faut que je lui apprenne, comme ça les gens lui donneront tout en un seul regard de chien battu. Sauf que mooooi, je serais la seule Ă  pas ĂȘtre dupe vu que c'est moi qui ai inventĂ© ce truc. Tu comprends ? Oui, on comprend qu'elle dĂ©lire sĂ©vĂšre, la gamine. Oh non, pas roux, tu sais bien que le blond est ma couleur naturelle ! Enfin... De ce que j'ai retenu de mes cours de biologique d'il y a longtemps, le bĂ©bĂ© aura forcĂ©ment les yeux verts. Parce que, tu sais, on les as tous les deux. J'espĂšre qu'il sera pas aussi petit que moi, pas aussi grand que lui... Mais pour tout le reste, Ă  vrai dire, je m'en fiche. En veux dire, c'est pas le plus important. Je l'aimerais, dans tous les haussement d'Ă©paules, sourire lĂ©ger aux lĂšvres. Bien sur, elle espĂ©rait secrĂštement que les gĂšnes de Christofer ne prennent pas trop le dessus tout de mĂȘme. Regarder son enfant en ayant toujours l'impression de voir le pĂšre n'Ă©tait pas vraiment la meilleure chose qu'il puisse lui arriver vu le contexte. Et puis, elle avait toujours peur d'une Ă©volution gĂ©nĂ©tique du Ă  la trop grande quantitĂ© d'encre sur le corps de Christofer, que ce truc soit hĂ©rĂ©ditaire. Un bĂ©bĂ© tatouĂ©. Le cauchemar incarnĂ© pour la future trop perdue dans ses pensĂ©es, essayant de mettre un vĂ©ritable visage sur celui de son bĂ©bĂ©, elle ne rĂ©agit pas tout de suite au changement de sujet d'Alexander. Froncement de sourcils, avant de se souvenir. Ah, oui... Le fameux article dont elle se serait bien passĂ©e, vu les dĂ©tails sur son cher voisin. Les rumeurs pouvaient courir bon train sur elle et Alex, cela avait toujours Ă©tĂ© ainsi aprĂšs tout. Mais Pretty Liar avait ses sources, et savoir que son ex Ă©tait chez son voisin ne lui plaisait pas le moins du Oui, les filles me l'ont montrĂ©. C'est pas comme si on n'avait pas l'habitude de ce genre de propos, aprĂšs tout. Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent, je m'en fiche. Ça t'empĂȘchera pas de mettre une blonde de plus dans ton lit ce sourire, essayant d'oublier la porte voisine de la sienne sur le palier. Heureusement pour elle, Alexander savait comment dĂ©tourner facilement son attention. Ses yeux brillĂšrent un peu plus alors qu'il tournait lĂ©gĂšrement la tĂȘte pour lui montrer l'arriĂšre de son Hey copieur ! C'est moi qui avait eu l'idĂ©e de l'oreille en premiĂšre ! Elle eut une sorte de petit rire, preuve qu'elle plaisantait mĂȘme s'il le savait dĂ©jĂ . Il est joli, en tous cas. Mais je prĂ©fĂšre celui que t'as au bras tout de mĂȘme, il est plus marrant je trouve... Tu sais que tu pourrais officiellement devenir une de mes proies, car tout le monde sait que je suis attirĂ©e par les hommes de sourcils et sourire en coin. Puis, se rendant compte de ce qu'elle faisait, elle perdit toute Ă©motion sur les traits de son visage, yeux agrandis par la surprise de ce qu'elle disait. Pour finalement mettre la tĂȘte dans ses mains, Ă  DĂ©solĂ©e, dans ma tĂȘte, ça sonnait pas aussi aguicheur. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Dim 17 Oct - 2002 Gaby courant aprĂšs lui dans son appartement. C’était trĂšs drĂŽle comme image, mais tout Ă  fait probable en fait. Alex doutait tout de mĂȘme qu’une batte de base-ball soit la dĂ©co idĂ©al pour Gaby. En mĂȘme temps, aprĂšs prĂšs d’un an, son appartement avait surement dĂ» changer de peinture ou de meubles. Mais bientĂŽt tout ceci ne serait plus des suppositions, parce qu’en effet, Alex allait devoir passer beaucoup de temps chez elle si elle voulait savoir tout au sujet de sa vie amoureuse » de ces derniers temps. Ce qui prendrait cependant certainement le plus de temps serait d’expliquer sa rupture avec Jaycee qui l’avait affectĂ©e plus qu’il ne l’aurait cru. Ouais, Alex n’était pas un grand amoureux, mais avec Jaycee il y avait eu quelque chose et quand tout avait Ă©tĂ© terminĂ©, il avait eu un peu mal. Puis il y avait eu l’épisode Tiago. Et ça, ce serait surement encore plus intĂ©ressant pour Gaby. Il fallait absolument qu’ils conviennent d’une aprĂšs midi glandouille afin de rattraper toutes ses histoires en retard, avec un DVD vu des millions de fois pour qu’ils puissent se permettre de ne pas prĂȘter attention Ă  chaque image. Parce que vu le choc que Gaby aurait en apprenant tout ça
Faut que tu me dises quand tu es libre pour qu’on se voie. Chez toi, ou chez moi si tu veux changer un peu d’environnement. Et bien sur, il nous faudra un voyait dĂ©jĂ  la scĂšne il commencerait Ă  raconter quelque chose, et Gaby essaierait de finir son histoire, comme ce qu'elle faisait avant. Et alors qu’Alex finissait de parler des envie de maman gĂąteau de Gaby, il la vit mettre sa tĂȘte entre ses mains, comprenant donc qu’elle avait dĂ©jĂ  cĂ©der. Elle le regarda ensuite Ă  travers ses doigts puis Alex pointa un doigts en sa direction accompagnĂ© d’un petit rire de ah ! dit-il sur le ton qu’un policier prendrait ayant pris un criminel en flagrant dĂ©lit. Je te connais par cƓur Gaby, j’en Ă©tais sĂ»r !En mĂȘme temps, ce n’était pas difficile Ă  savoir. Lors des baby-sittings qu’il avait faits avec ses exs, il les avait souvent entendues faire des petits bruits indescriptibles en voyant les vĂȘtements des enfants. Et pourtant il Ă©tait dĂ©jĂ  grand alors Alex imaginait trĂšs bien leur rĂ©action devant des affaires de bĂ©bĂ©s. Et puis aprĂšs tout, Gaby Ă©tait une fille, une future mĂšre qui plus est. Ce n’était pas prendre beaucoup de risque que de prĂ©voir sa rĂ©action, et l’air coupable qu’elle venait de prendre Ă©tait tout Ă  fait lĂ©gitime. Et puis comme ça, le petit bĂ©bĂ© qui naitra aura dĂ©jĂ  plein de chose Ă  se mettre, en plus des cadeaux fait par la famille qu’il se la vit faire une petite grimace lorsqu’il parla du bĂ©bĂ© comme Ă©tant une fille. Apparemment elle ne semblait pas d’accord avec lui. Peut-ĂȘtre connaissait-elle dĂ©jĂ  le sexe de l’enfant aprĂšs tout. Ils n’en n’avaient pas encore parlĂ© donc tout Ă©tait possible. Mais aprĂšs tout, c’est vrai qu’il y a une chance sur deux pour que mini-Gaby soit une fille. De toute façon fille ou garçon Alex l’adorerait comme il adore la mĂšre, ça il n’y avait pas de doute. Il fallait juste qu’il Ă©vite d’acheter des petites robes avant d’ĂȘtre sĂ»r que ce soit une fille, ou un garçon. Il prit un air vexĂ© lorsque Gaby mit en cause ses talents qui consistaient Ă  se retenir d’aborder une jolie fille. Bon il est vrai qu’il l’avait plusieurs fois laissĂ© en plan auparavant, mais Gaby ne l’avait jamais mal pris, heureusement pour lui. Cependant, si elle le mettait au dĂ©fi et par pur esprit de contradiction, il serait prĂȘt Ă  se forcer Ă  ne regarder aucune autre fille, juste pour lui prouver qu’elle avait tord. Mais il fallait qu’il soit lui-mĂȘme rĂ©aliste, elle marquait quand mĂȘme un t’inquiĂšte pas, la rĂ©plique du Moulin Rouge je ne l’utiliserai pas, sinon tu auras le droit de me battre avec ta batte de Base-ball et de m’abandonner dans un caniveau. C’est trop connu, je passerais pour un dĂ©butant, chose que je ne suis pas !Il fit semblant d'ĂȘtre outrĂ© que Gabrielle ait pu croire qu'il pourrait utilisĂ© cette terrible technique. En fait, il ne l'Ă©tait pas du tout. En revenant au sujet de son enfant, elle lui fit part de ses plans machiavĂ©liques Ă  propos de la petite bouille trop adorable, et irrĂ©sistible. Et encore une fois, elle marquait un point elle serait immunisĂ©e par ces grands yeux humides qui la regarderaient par la suite. Yeux verts d’aprĂšs elle. Alex ayant suivi un cursus scolaire scientifique avant de se lancer dans ses Ă©tudes de français savait que mĂȘme si les deux parents avaient les yeux verts, leur progĂ©niture ne serait pas forcĂ©ment comme eux. Mais si seulement cet enfant pouvait hĂ©riter des yeux verts, il serait le plus beau du monde. Il aurait les yeux verts avec les cheveux blond ou brun, ce qui n’est pas trĂšs courant de nos jours. Ouais tant qu’il est en bonne santĂ©, le reste n’est pas si important. Et puis si je voulais paraitre chiant, ce que je ne veux pas, je te dirais qu'il aura pas forcĂ©ment les yeux verts. Mais je vais m’arrĂȘter la, le look NERD ne me va pas. Parfois j’aimerais trop avoir genre un logiciel oĂč on pourrait mĂ©langer les ADN juste pour voir l’enfant qui pourrait sortir d’une relation. Han t’imagine ! Tu sors avec quelqu’un, tu mĂ©langes les deux ADN, le rĂ©sultat te plait pas alors tu romps avec le mec. La poisse !Et vint le tour de commenter l’article de Pretty Liar .C’est vrai que les rumeurs qui couraient sur eux, Ă©taient nombreuses. Avant, quand tout les deux Ă©taient libre, sans obligation, ils s’en amusaient terriblement sachant tout deux la vĂ©ritĂ©. Et ça aurait sans doute Ă©tĂ© pire, s’ils avaient eu l’idĂ©e d’emmĂ©nager ensemble. Alex y avait pensĂ© un jour quand sa mĂšre Ă©tait encore prĂ©sente chez eux. Les rumeurs auraient grandies de façon exponentielle. Le soir de l’emmĂ©nagement tout New York aurait surement appris la nouvelle, et les mots seraient devenus quelque chose comme si elle emmĂ©nage avec lui, c’est forcĂ©ment qu’il se trame quelque chose ». Mais le fait que sa mĂšre soit de moins en moins prĂ©sente chez lui, lui permettait d’avoir la maison pour lui tout seul presque tout le temps. Au dĂ©but il aimait cette sorte d’indĂ©pendance, mais il fut vite lasser, et n’ayant plus aucun contact avec Gaby, il avait trouvĂ© une colocataire qui vivait chez lui maintenant. Sa mĂšre ayant donnĂ© son accord au prĂ©alable bien sur. Sauf que l’article disait que Christofer Ă©tait chez le voisin de Gaby, et donc que ça ne devait pas ĂȘtre facile pour elle de vivre dans son appart’ sachant qui Ă©tait sur le mĂȘme palier. Bah tu sais je me fais pas de soucis sur mon succĂšs fĂ©minin. Grosse hĂ©sitation Ă  finir sa phrase. Heu Gaby, tu sais, si tu veux changer d’air et venir chez moi un moment, tu peux hein, la porte t’es toujours grande ouverte. Enfin si tu espĂ©rait avoir rĂ©ussi Ă  faire passer le message sans pour autant parler directement de Christofer et William, ce qui l’aurait replonger dans un Ă©tat beaucoup moins heureux. Il continua sa discussion le plus vite possible pour changer automatiquement de sujet et tourna la tĂȘte pour lui montrer son tatouage. Elle plaisanta sur le fait d’avoir eu l’idĂ©e avant, puis lui avoua prĂ©fĂ©rer celui du bras. Alex lui expliqua qu’il avait fait le tatouage derriĂšre l’oreille parce qu’il voulait ĂȘtre liĂ© Ă  son frĂšre en quelque sorte. Et la derniĂšre fois qu’il Ă©tait venu, il avait proposĂ© l’idĂ©e des tatouages jumeaux et Alex avait acceptĂ©. Voila comment cette tĂȘte de mort c’était retrouvĂ©e lĂ . Puis lançant un regard Ă  son avant bras, il aussi je le trouve plus drĂŽle celui lĂ . Enfin, un squelette habillĂ© en squelette, c’est surement mon esprit de gosse qui a dĂ©cidĂ© du motif le jour oĂč je me suis fait tatouer. Mais j’en regrette plaisanta une nouvelle fois et lui dit qu’il pourrait entrer en ligne de course quant aux proies de Gaby ce qui le fit rire. En fait ce n’est pas ça qui l’avait fait rire, mais l’air qu’elle avait prit par la suite. Son visage avait changĂ© d’expression aussi vite qu’elle Ă©tait capable de changer de discussion. Ses yeux remplis de malice se transformĂšrent en deux billes rondes lorsqu’elle prit conscience du sens de ses mots. Comme si c’était sorti tout seul. Alors elle s’empressa de redresser le tir en s’excusant sur le fait qu’en rĂ©alitĂ© ça devait sonner moins aguicheur que ça, ce qui doubla le rire d’ j’ai entendu bien pire. T’as pas idĂ©e de ce que les gens disent parfois pour attirer l’attention. L'alcool y joue beaucoup mais tout de mĂȘme. Sauf que parfois, on les retient forcĂ©ment mais pas pour les bonnes raison. Enfin tout ça pour dire, qu’il m’en faut plus pour me faire peur ».C'est vrai que de ce cotĂ©, Gaby Ă©tait tranquille. Mais le fait d'entendre ce que les filles lui disaient, permettait Ă  Alex de revoir lui-mĂȘme ses techniques de drague pour juger s'il n’était pas ridicule quand il essayait d’aborder une fille. La rĂ©ponse Ă©tait rarement positive, Ă©videmment. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Mar 19 Oct - 2027 Se mettre devant la tĂ©lĂ©vision, avec des cookies ou du pop-corn -voire les deux- et une grande bouteille de coca. Sans nul doute, le DVD du Cercle des PoĂštes Disparus serait de sortie, comme Ă  peu prĂšs toujours. Le seul vĂ©ritable film qu'elle connaissait par cƓur, jusqu'Ă  le rayer Ă  force de le visionner. Le titre du film n'avait pas grande importance, de toute façon, vu qu'ils ne le regardaient jamais. Parler, parler, se raconter leurs vies, s'Ă©changer des secrets jusque tard dans la nuit, jusqu'Ă  ce qu'elle s'endorme sur l'Ă©paule d'Alexander mĂȘme, quelques Ouh, tu m'invites chez toi ? Quel honneur ! s' entendu, elle Ă©tait dĂ©jĂ  allĂ©e chez lui, l'endroit ne lui Ă©tant pas totalement inconnu. Mais elle Ă©tait tellement habituĂ©e Ă  ce qu'ils se voient toujours chez elle qu'aller chez lui ne lui frĂŽlait jamais l'esprit, Ă  vrai dire. Changer leurs habitudes ne pourrait pas faire de mal, c'Ă©tait sur, tout comme mettre le nez en dehors de ses quatre murs. Être enfermĂ©e chez elle, Ă  long termes, ce n'Ă©tait pas son truc. MĂȘme si, pour l'instant, se terrer comme une petite souris lui convenait se cacha plus encore entre ses doigts en le voyant Ă©clater d'un petit rire, la pointant du doigt avec un air supĂ©rieur de j'avais raison ! ». En mĂȘme temps, il n'Ă©tait pas trĂšs difficile de prĂ©voir les rĂ©actions de la jeune femme lorsqu'il s'agissait de magasins et de vĂȘtements. Elle n'avait aucune limite Ă  ce niveau lĂ , mĂȘme quitte Ă  acheter des choses dont elle n'avait vraiment pas besoin. Et difficile, voire impossible, de rester impassible face aux petits pyjama avec d'adorables nounours dessinĂ©s dessus. C'Ă©tait de la torture psychologique pour future se contenta donc de lui tirer la langue avec toute la maturitĂ© dont elle pouvait faire preuve, plissant des yeux dans un faux air contrariĂ©, avant de sourire Ă  nouveau. Elle se surprenait, d'ailleurs, Ă  sourire autant. Elle n'aurait jamais cru que cela puisse ĂȘtre Ă  nouveau possible, jusqu'Ă  en faire souffrir les muscles de ses joues. Elle riait d'un rien, d'ailleurs, comme lĂ , remettant en question ses talents de sĂ©ducteur. Elle le connaissait assez pour savoir que, tĂȘtu comme une mule, il aurait trĂšs bien pu se forcer Ă  rester sage comme une image pour lui montrer qu'elle avait tord. Mais elle savait Ă©galement Ă  quel point la tentation des jolies filles pouvait ĂȘtre forte pour lui et que, Ă  long terme, il craquerait. Se tenir bien pour une soirĂ©e Ă  Paris, d'accord. Pour toute une semaine ou plus, par contre, ce serait une torture pour lui. C'Ă©tait tellement drĂŽle, comme si les filles Ă©taient sa drogue. - Dans le caniveau ? Non, je te noierais dans la Seine, tout simplement, c'est tellement mieux ! Large sourire montrant toutes ses dents, lĂ©gĂšrement Ă©clata Ă  nouveau de rire lorsqu'il se mit Ă  dĂ©crire un mĂ©langeur d'ADN. Cela ressemblait tellement Ă  Bienvenue Ă  Gattaca, comme idĂ©e, que cela pouvait presque en devenir effrayant. Ou, plus simplement, Ă  ce site web qui proposait de montrer Ă  quoi ressemblerait un bĂ©bĂ©, en mĂ©langeant les photos des deux parents. Elle n'osait mĂȘme pas savoir comment rendrait ce genre de choses sur elle et Christofer. De toutes façons, elle le savait, son bĂ©bĂ© serait beau. Cela tombait sous le sens, c'Ă©tait Ça deviendrait tellement la meilleure raison de rupture de tous les temps. DĂ©solĂ©e, c'est fini entre nous, on n'aura jamais d'enfants blonds ensemble, ça me va pas ! ». Quelle horreur...Horrible, certes, mais amusant quand mĂȘme dans sa petite tĂȘte. Tout aussi amusant que les rumeurs que l'on pouvait trouver Ă  leur sujet sur internet. Elle n'avait jamais accordĂ© grande importance Ă  ce que l'on pouvait dire sur elle, sachant trĂšs bien que la grande majoritĂ© de ces choses Ă©tait toujours erronĂ©e. Les seuls bruits de couloirs qui l'intĂ©ressait rĂ©ellement Ă  son sujet Ă©taient les histoires abracadabrantesques que certains pouvaient s'imaginer quant Ă  sa prĂ©sence en AmĂ©rique. Il Ă©tait vrai qu'une jeune fille, seul Ă  New York, dĂ©barquĂ©e de Paris avec Ă©normĂ©ment d'argent en poche, cela avait de quoi en surprendre plus d'un, et attirer plus encore les soupçons. Mais que l'on ne sache pas la vĂ©ritĂ© Ă  ce sujet lui plaisait assez tout de mĂȘme. Pour tout le reste, elle s'en fichait comme de sa premiĂšre haussa vaguement les Ă©paules lorsqu'il parla de changer d'air. Sous-entendu un peu trop flagrant Ă  son goĂ»t, bien entendu. Loan, dĂ©jĂ , lui avait proposĂ© de ne plus vivre Ă  l'appartement pendant quelques temps, lui disant que cela lui ferait du bien d'ĂȘtre entourĂ©e de visages familiers et aimants. Mais Gabrielle se complaisait dans sa petite solitude. Il fallait bien s'y habituer, non ? Retarder le moment oĂč elle serait complĂštement seule chez elle n'Ă©tait que pire encore. Et puis, c'Ă©tait chez elle, point final. Peut importait les Ă©tranges bruits qu'elle pouvait parfois entendre de l'autre cĂŽtĂ© du mur, couverts rapidement par la musique dont elle augmentait le volume. C'Ă©tait fini, dĂ©finitivement. Il avait tournĂ© la page, elle devait en faire de mĂȘme en l' Merci, c'est gentil. Mais ça va aller. Je reste dans le canapĂ© toute la journĂ©e, je ne serais pas une agrĂ©able compagnie de toute façon...Pale sourire, alors qu'Alexander s'Ă©vertuait Ă  lui changer les esprits en parlant de l'encre qui barrait l'arriĂšre de son oreille maintenant. Tout tatouage avait une histoire pour son propriĂ©taire, une signification qu'il lui rĂ©vĂ©lait. Une marque entre frĂšres, aussi puissant que pouvait l'ĂȘtre un pacte de sang. MarquĂ©s ensemble, Ă  jamais. C'Ă©tait touchant, en quelques sortes, assez pour plaire Ă  Gabrielle. MĂȘme si, comme elle l'avait dis, elle prĂ©fĂ©rait tout de mĂȘme celui qu'il avait au bras. L'univers d'Halloween, comme cela, lui plaisait particuliĂšrement. Et puis, ils Ă©taient tous de grands enfants, aprĂšs tout, le prouvant Ă  leur Le but, c'est de ne jamais les regretter, non ? Moi au moins, je peux cacher les miens sans problĂšme, si jamais ils m' les cheveux lĂąchĂ©s pour celui derriĂšre l'oreille, garder des pantalons pour celui Ă  la cheville. Rien de plus facile, aprĂšs tout, mĂȘme si elle savait parfaitement qu'il serait difficile pour elle de regretter un jour les dessins qu'elle s'Ă©tait fait. Mais pour un garçon, sauf Ă  se laisser pousser les cheveux, c'Ă©tait bien plus conversation changea alors du tout au tout, Gabrielle se surprenant elle-mĂȘme dans ses paroles. Ne disait-on pas qu'il fallait tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler ? Sans doute aurait-elle du appliquer ce cĂ©lĂšbre dicton, et plutĂŽt deux fois qu'une, avant de ne l'ouvrir. C'Ă©tait tellement.. Pitoyable et gĂȘnant, comme situation. Elle se savait mauvaise dragueuse, mais Ă  ce point... Oui, vraiment, pitoyable Ă©tait le mot parfait pour cachĂ© dans ses mains, elle s'attendait Ă  une situation des plus embarrassantes, pour l'un comme pour l'autre. Draguer sans le vouloir un de ses meilleurs amis, non mais vraiment. Ce Ă  quoi elle ne s'Ă©tait pas attendu, tout de mĂȘme, fut la rĂ©action d'Alexander. Dans une expression presque outrĂ©e -bouche et yeux ouverts, hĂ©sitant entre le cri vexĂ© et l'Ă©clat de rire-, elle le frappa une seconde fois sur l'Ă©paule, faisant aussi mal que quelques minutes plus Non mais j'hallucine, le mec trop blasĂ©, quoi ! Elle rit doucement, avant de reprendre. Tu commences Ă  prendre la grosse tĂȘte, chĂ©ri, c'est pas bon pour toi ça !Cela donnait tellement l'impression du gars qui a tout vu, tout entendu, ne s'Ă©tonnant plus de rien, aprĂšs tout. MĂȘme si, en effet, il avait de l'expĂ©rience dans ce domaine, lui mettre gentiment les pieds sur terre ne faisait jamais de mal, aprĂšs tout. Les mains de Gabrielle quittĂšrent finalement, et dĂ©finitivement elle l'espĂ©rait, son visage, jouant machinalement avec l'une de ses longues mĂšches Au fait, tu m'as mĂȘme pas dis. Tu aimes ma chevelure de Marilyn Monroe ? Elle secoua les cheveux dans un mouvement qui se voulait tout, sauf glamour. J'en avais marre de ma tĂȘte de poils de carotte. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Jeu 21 Oct - 2035 Il avait vraiment eu une idĂ©e bizarre sur le coup en lui proposant de venir chez lui pour lui raconter sa gloire amoureuse. Il essaya de tenir le compte des fois oĂč ça avait Ă©tĂ© le cas, et le calcul fut vite fait. En fait c’était presque toujours lui qui bougeait, mais cette situation lui convenait parfaitement, et puis en plus, tout le stock de DVD Ă©tait chez elle. Son canapĂ© avait prit la forme de son corps et c’est comme s’il avait Ă©tĂ© fait sur mesure. Totalement confortable, tellement mĂȘme que Gaby le prenait parfois pour son lit et l’épaule d’Alex pour son oreiller. En fait il adorait ça. C’est dans ces instants, aprĂšs quelques rĂ©vĂ©lations croustillantes, qu’il se sentait vraiment proche d’elle. Il n’aurait Ă©changĂ© sa place pour rien au monde, ça c’est sur. Bon au moins il avait proposĂ© l’idĂ©e de bousculer la routine et l’offre n’avait pas de date de pĂ©remption. Gaby fit preuve d’une extrĂȘme sagesse, et d’une extrĂȘme maturitĂ© qui l’étonna presque lorsqu’elle tira la langue alors qu’il s’éclaffait pour se fĂ©liciter d’avoir percer Ă  jour la nouvelle lubie de Gaby. Il Ă©tait bon il fallait se l’avouer. Il lui rendit son sourire qui lui chauffa le cƓur encore plus qu’il ne l’était dĂ©jĂ . Ce sourire lui avait tellement manquĂ© au dĂ©but lorsqu’il ne se voyait plus depuis quelque semaines. Puis il avait cru l’oublier et rĂ©ussir Ă  s’en accommoder mais pas du tout. Il profita de ce sourire qui semblait si vrai. Peut ĂȘtre l’était il vraiment, Alex espĂ©rait que ce soit le cas. De retour a leur conversation parisienne, lorsqu’elle lui suggĂ©ra de le noyer dans la Seine il prit une tĂȘte d’effrayĂ©. En cours de civilisation française, ils avaient parlĂ© de ce fleuve, et pas uniquement en veux me tuer ? Et tu me jettes dans la Seine pour ĂȘtre sur de ne pas rater ton coup c’est ça ? En tout cas si tu me pousses, je m’accroche a toi pour que tu tombe avec moi. Mais en civi on nous a dit que l’eau de la Seine contenait plein de bactĂ©ries, que si on se baigne dedans, on risque d’ĂȘtre malade a coup sur. Eurk, imagines je bois la tasse !Rien qu’en y pensant, il faisait une tĂȘte indescriptible, alors que Gaby avait ce sourire qu’il aimait qualifier de sourire spĂ©cial sĂ©rial killeuse. Il consistait Ă  montrer toutes ses dents dans un sourire avec un petit regard bien Ă  elle. Elle l’arborait dĂšs qu’elle montait des plans pour tuer des gens qui l’avaient ennuyĂ©s dans la journĂ©e ou autre. Pas la peine de prĂ©ciser qu’elle rigolait Ă  chaque fois. Il se souvenait le jour une vieille mamie avait doublĂ© Gaby dans une queue au super marchĂ© juste parce qu’elle Ă©tĂ© vieille elle se croyait tout permis. Quand elle lui avait racontĂ© son plan de vengeance Gaby dĂ©taillait les dĂ©tails les plus sordides. C’était marrant de la voir complotĂ© de la sorte. A chaque fois qu’elle souriait de cette façon, il repensait au scĂ©nario de Gaby avec la vieille. Mais ce sourire se transforma en une sorte de rire incontrĂŽlable quand il lui expliqua les vertus qu’une machine mĂ©langeuse d’ADN aurait. Au moins ça ne collerait pas les yeux du pĂšre sur le visage de la mĂšre, comme certains sites le proposaient. Il avait dĂ©jĂ  essayĂ© ce genre de site. Enfin une de ses ex plutĂŽt flippante avait tenu Ă  voir a quoi ressemblerait leur baby-chou ». A l’époque Alex avait trouvĂ© ça inutile mais rien de plus, maintenant si la situation se reprĂ©sentait, il trouverait ça complĂštement bizarre et flippant et s’empresserait de rompre plus vite que prĂ©vu avec la fille en question. Puis Gaby donna son avis, face Ă  cette machine qui aurait pu ĂȘtre trĂšs utile. Mais au moins y aurait une vraie raison de rupture et pas juste un petit non en fait entre nous ça collera jamais ». Rassures toi, celle lĂ  non plus je l’utiliserais jamais. Je suis pas aussi ingrat malgrĂ© ce que certaine personne disent, tu le sais j’espĂšre hein ! Je prĂ©fĂšre demander parce que dĂ©jĂ  que t’as cru que j’étais capable de sortir voulez vous coucher avec moi », je prends plus de hocha la tĂȘte puis lui proposa sa brillante idĂ©e du jour de venir chez lui pendant quelque temps pour ce changer les idĂ©es. Il ne l’avait pas dit clairement que c’était la manƓuvre, mais Gaby avait trĂšs bien comprit. Elle dĂ©clina l’invitation Ă©videmment. En mĂȘme temps il s’en doutait. C’était le genre de filles fortes, qui ne fuit pas la difficultĂ©. AprĂšs tout, ce n’était pas eux » qui l’empĂȘcheraient de vivre chez elle. En tout cas, cette invitation aussi n’avait pas de date de pĂ©remption. Il fallait qu’il lui fasse savoir et c’est donc tout simplement qu’il lui une invitation Ă  vie. MĂȘme si tu veux pas venir aujourd’hui, si demain l’envie soudaine te viens Ă  l’esprit, t’as juste Ă  sonner Ă  la porte. Parce que saches chĂšre petite que ta compagnie est agrĂ©able mĂȘme si c’est juste pour t’assoir sur un canapĂ©. Et ne me frappe pas Hulk. Le mot petite » n’est qu’ la voyait dĂ©jĂ  revenir a l’attaque a propos de la plaisanterie sur sa taille, mais cette fois, il prĂ©cisa bien qu’il s’agissait de quelque chose de gentil, et qu’aucune moquerie aussi innocente soit elle n’était cachĂ©e derriĂšre. Changement radical de sujet en revenant sur le tatouage de son oreille. Oui le but Ă©tait de ne pas les regretter. Et ça, il Ă©tait sur que ça n’arriverait jamais, il portait bien trop son frĂšre dans son cƓur pour un jour vouloir enlever l’encre de sa peau. Au pire, il pourrait mettre ses cheveux devant. Certes ils n’étaient pas longs mais assez pour cacher le tatouage. Ou alors, il mettrait un de ses bonnets qu’il quitte que trĂšs rarement. Quant Ă  celui de son avant bras, il serait condamnĂ© Ă  mettre des manches longues si un jour il en avait marre. Alors qu’Alex rĂ©flĂ©chissait Ă  une idĂ©e de futur tatouage, Gaby le frappa sur l’épaule. Il ne l’avait pas vu venir celle la. Elle expliqua son geste et Alex ne put contrĂŽler son aĂŻe !Il allait finir par avoir un bleu si ça continuait. En mĂȘme temps, t’es surement la seule fille qui traine pas avec moi pour me draguer ou vouloir quelque chose de moi. Oh attend ? Tu attends quelque chose de moi c’est ça ? Il plaisantait bien Ă©videmment. Mais je t’accorde un point, ça fait super prĂ©tentieux la maniĂšre dont je l’ai sa rĂ©ponse Gaby commença Ă  tripoter ses cheveux comme elle l’avait toujours fait dans les souvenirs d’Alex. Parfois Ă  cause de s’entortiller les cheveux autour des doigts elle avait une mĂšche de cheveux un peu ondulĂ©. TrĂšs lĂ©gĂšrement. Elle l’interrogea sur sa nouvelle couleur et sur son avis, en profitant pour secouer sa tĂȘte façon L’OrĂ©al. Il ne lui avait pas encore donnĂ© ? Bizarre, pourtant, ce n’est pas le genre de dĂ©tail qui passe inaperçu. Il adorait tout simplement. Et quand il aime quelque chose, il ne se prive pas pour le J’aime assez ce blond. Ça fait trĂšs
 Sage. Mais je m’étais habituĂ© aux cheveux tricolores. J’aimais trop le dĂ©gradĂ© que t’avais Ă  l’époque du blond, puis roux, puis rouge. Ca va me manquerÇa faisait bizarre de la voir en blonde mĂȘme si c’était sa couleur naturelle. À chaque fois Alex adorait voir les nouveaux » cheveux de Gabrielle. C’était toujours amusant. Et voir les mĂ©mĂ©s se retourner lorsqu’elles la voyaient, ca aussi c’était drĂŽle. S’il avait Ă©tĂ© une fille, il serait passĂ© par toutes les couleurs de cheveux lui aussi, quitte Ă  se dĂ©truire les cheveux. C’est pas grave de toute façon ça repoussent. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Sam 23 Oct - 2146 Le jeter dans la Seine, oui. Cela pouvait ĂȘtre une bonne solution, pour se dĂ©barrasser du corps, comme on le voyait dans les sĂ©ries policiĂšres françaises, celles qui essaient vainement de faire de l'ombre Ă  NCIS. Il lui dit alors que, si elle tentait seulement, il l'agripperait pour qu'elle tombe avec lui. Cette simple pensĂ©e la faisait sourire, ramenant de nombreux souvenirs en rapport avec le fleuve. Un, en particulier, liĂ© Ă  ce qu'ils racontaient. Elle ne devait pas avoir plus de quatorze ans, Ă  l'Ă©poque. Elle s'en souvenait parfaitement, ils avaient sĂ©cher le cours de sport pour aller se balader sur les bords de Seine en fumant des Marlboro. Adrien, son meilleur ami de l'Ă©poque, et elle s'Ă©taient chamaillĂ©s, pour des broutilles, comme toujours. Se poussant comme des gosses, se chamaillant avec toute la maturitĂ© du monde, toujours un peu plus proche du bord. Dans un geste dĂ©sespĂ©rĂ© aprĂšs une derniĂšre taquinerie, elle l'avait poussĂ©. Il s'Ă©tait rattrapĂ© Ă  elle, l'entrainant dans sa chute. Il avait fallu une semaine sous la couette pour se remettre de sa grippe et quelques jours de plus encore pour enlever l'odeur de vase de ses cheveux. Une expĂ©rience qu'elle s'Ă©tait promis de ne jamais retenter, comme de bien Ils organisent des courses Ă  la nage dedans, c'est que ça doit pas ĂȘtre si pire... Mais, non merci, sans moi, j'ai dĂ©jĂ  donnĂ© ! J'te pousserais juste, c'est faussement sadique de circonstances, celui-lĂ  mĂȘme qu'elle avait toujours lorsqu'elle prĂ©parait un mauvais coup ». Elle se donnait parfois elle-mĂȘme l'impression d'ĂȘtre Diabolo, le chien des Fous du volant, tellement elle se disait qu'elle devait avoir l'air dĂ©bile comme ça. Tout sauf dĂ©moniaque, en tous cas, lorsqu'elle annonçait ses plans machiavĂ©liques, mais surtout ĂŽ combien irrĂ©alisables. Dominer le monde comme un tyran, avec sa force de mouche ? C'Ă©tait toujours beau d'espĂ©rer, aprĂšs de sorciĂšre transformĂ© en rire de hyĂšne alors qu'ils Ă©voquaient la superbe invention d'Alexander. Elle prĂ©fĂ©rait ne mĂȘme pas imaginer les dĂ©gĂąts que cela pourrait faire, si cela existait rĂ©ellement. C'Ă©tait tellement... Aberrant, de rĂ©ellement pouvoir faire cela, qu'elle prĂ©fĂ©rait que cela reste du domaine de la science fiction. MĂȘme si, elle se connaissait assez bien pour cela, elle Ă©tait de ces curiositĂ©s maladives qui se seraient empressĂ© de sauter sur la machine pour tester tous les mĂ©langes » possibles et inimaginables. Cela pouvait ĂȘtre drĂŽle, aprĂšs tout, de savoir quelle aurait Ă©tĂ© la tĂȘte de notre gosse si on avait Ă©tĂ© avec Brad Pitt. Elle, en tous cas, aurait tout donnĂ© pour connaĂźtre le visage du petit habitant de son corps. CuriositĂ©, quand tu nous tiens...Utiliser cela comme motif de rupture, par contre, serait abusĂ©. Alexander cita un autre excuse, alors, tellement utilisĂ©e par la gente masculine qu'elle en devenait clichĂ©e. Tout comme un bon non, c'est pas toi, tout est de ma faute » sans plus d'explications. Les garçons n'avaient souvent que peu d'imagination, pour ce genre de choses. Ou trop, parfois, mĂȘme. Pars, va te faire sauter par un autre et reviens quand tu seras de meilleure humeur. » Ça, par contre, elle aurait pu mettre sa main Ă  couper. Personne n'avait jamais Ă©tĂ© larguĂ© de la sorte avant elle avec Christofer. MĂȘme si, Ă  chaque fois qu'elle y repensait, cela ne sonnait vraiment pas comme dĂ©claration finale. Mais mieux valait oublier cela. Les ruptures, c'Ă©tait toujours douloureux, de toutes façons. Peut importait la maniĂšre dont on s'y Je reste persuadĂ©e qu'avec une jolie française en face de toi et quatre cinq verres dans le nez, t'en serais trop capable ! T'as dĂ©jĂ  fait tellement pire, en plus...Il avait beau avoir la classe en Ă©tant sobre, elle ne l'avait que trop vu bourrĂ© et cela donnait parfois des situations... Pour le moins inhabituelles en compagnie de ces demoiselles, la faisant souvent se tordre de rire. Mais elle prĂ©fĂ©rait ne pas trop le provoquer sur ce sujet. Fut une Ă©poque oĂč elle faisait bien pire, aprĂšs tout, avec ou sans alcool. La drague, cela n'avait vraiment jamais Ă©tĂ© son point fort. Et cela se voyait, d' se contenta d'un pale sourire alors qu'il renchĂ©rissait sur le thĂšme de l'appartement, comme s'il voulait vraiment lui forcer la main. Mais bouger Ă©tait la derniĂšre chose qu'elle voulait faire. Elle avait rĂ©ussi Ă  tenir jusqu'Ă  maintenant, abandonner alors qu'elle s'habituait Ă  son voisin trop bruyant et Ă  sa solitude... Cela aurait Ă©tĂ© de la lĂąchetĂ©, pure et dure. De la faiblesse de sa part, tout simplement. Et ĂȘtre faible ne faisait pas le moins du monde partie de ses prioritĂ©s du moment. Ne manquait plus qu'elle ait pitiĂ© d'elle-mĂȘme, tiens, et c'Ă©tait la dĂ©pression nerveuse Si un jour, tu me vois dĂ©barquer avec une valise dans chaque main, tu ne t'Ă©tonneras donc pas ? Sourire un peu plus amusĂ© que quelques secondes plus tĂŽt. Mais ça ira. Vraiment. Tu sais Ă  quel point je suis attachĂ©e Ă  mon appartement...C'Ă©tait, Ă  vrai dire, le seul objet matĂ©riel qu'elle avait hĂ©ritĂ© de son pĂšre. Tout les millions en hĂ©ritage, c'Ă©tait bien beau certes, mais elle n'avait pas eu la chance de pouvoir rĂ©cupĂ©rer le moindre objet lui ayant appartenu. Elle aurait aimĂ© avoir sa montre Ă  gousset, ou ses lunettes de lecture. Elle n'avait eu que l'appartement, celui qu'il occupait lorsqu'il Ă©tait en voyage d'affaires dans la Grosse Pomme. MĂȘme lorsqu'elle avait emmĂ©nagĂ© avec Christofer, elle n'avait su se rĂ©soudre Ă  se sĂ©parer de l'endroit. Alors, maintenant qu'elle y habitait Ă  nouveau, elle n'avait plus la moindre envie d'en bouger. MĂȘme s'il fallait finir par mourir Ă  l'intĂ©rieur, entourĂ©e de ses vingt-huit s'emballant, changeant de sujet et faisant revenir quelques couleurs sur ses joues trop pĂąles et son visage blĂȘme. Elle souriait dĂ©jĂ  plus facilement, alors qu'elle lui donnait un coup de poing, avec la violence d'une feuille tombant d'un arbre. Hurlement de douleur de la part du principal intĂ©ressĂ©. Mais bien sur. Il n'avait du rien sentir, bien entendu. Elle n'avait mĂȘme pas la force pour causer la moindre marque rouge de quelques secondes. Alors un bleu ? C'Ă©tait trop lui lançant un regard de coin lorsqu'il dit qu'elle attendait forcĂ©ment quelque chose de lui, elle s'efforça de ne pas Ă©clater de rire Ă  cette remarque, s'obligeant Ă  n'avoir aucun commentaire, simplement un regard parlant pour elle. Comme pour laisser planer le doute. Elle eut nĂ©anmoins un sourire hautain et victorieux, lorsqu'il avoua avoir poussĂ© le bouchon un peu loin. Elle se permit mĂȘme un petit hum ! », aigu, pour montrer qu'elle avait, une fois n'Ă©tait pas coutume, raison. Et, oui, les chevilles allaient trĂšs T'façon, t'es mĂ©ga prĂ©tentieux comme gars, il Ă©tait temps que tu le remarques. Pas pour rien que je te dragues pas, tu serais insupportable comme petit pleines d'un faux snobisme, montrant parfaitement qu'elle ne prenait pas au sĂ©rieux ce qu'elle disait. A vrai dire, elle n'avait mĂȘme jamais rĂ©flĂ©chir Ă  ce que pourrait ĂȘtre leur relation s'ils Ă©taient en couple. C'Ă©tait un schĂ©ma tellement impossible, en fait, qu'il ne lui Ă©tait jamais venu Ă  l'esprit d'y penser. Leur amitiĂ© la satisfaisait pleinement, aprĂšs tout. Penser Ă  autre chose chose entre eux Ă©tait donc totalement de sujet. Encore. Secouant inutilement ses cheveux pour attirer l'attention sur eux, se fouettant le visage au passage. Bien sur, qu'il avait vu qu'elle avait repris sa couleur naturelle. Sauf que, contrairement au commun des mortels, il Ă©tait l'un des rares Ă  savoir qu'il s'agissait bel et bien de sa couleur naturelle. Bien entendu, les rouges et oranges extravagants, on se doutait bien qu'il s'agissait de teintures. Mais beaucoup pensaient -Ă  tord- qu'elle avait toujours Ă©tĂ© rousse. Reprendre le blond, le jour mĂȘme oĂč elle s'Ă©tait sĂ©parĂ©e de Christofer, avait remis les pendules Ă  l'heure pour le tout New York. Elle avait eu besoin de ce retour aux sources. Comme pour tourner la Ouais, cette couleur-lĂ  Ă©tait cool. J'ai passĂ© toute la journĂ©e chez le coiffeur quand j'ai voulu le faire mais c'Ă©tait passages chez le coiffeur avaient toujours Ă©tĂ© sujet Ă  de nombreuses discutions, d'ailleurs. Elle aimait Ă  demander l'avis de ses amis pour choisir les couleurs, toutes plus vives les unes que les autres. C'Ă©tait d'ailleurs en partie Ă  cause » d'Alexander qu'elle s'Ă©tait retrouvĂ©e avec des cheveux oranges, digne des citrouilles d'Halloween, sur la tĂȘte. Pour passer inaperçue dans la rue, on avait vu mieux, tout de mĂȘme. Mais elle n'avait jamais regrettĂ© aucune de ses colorations, Ă  l'image de ses d'un nouveau moment de rĂ©pit dans leur conversation, elle posa Ă  nouveau la tĂȘte sur l'Ă©paule d'Alexander, fermant mĂȘme les yeux. Trop parler d'un coup, aprĂšs quelques jours de solitude, cela fatiguait rapidement. Elle ne l'aurait jamais cru. Ou est-ce le fait qu'elle n'avait presque rien mangĂ© de la journĂ©e ? Un mĂ©lange de tout cela, sans doute, surtout avec le doux fumĂ© de hot dog qui lui arrivait aux narines. Les vendeurs ambulants Ă©taient la tentation incarnĂ©e, faisant rugir son estomac. Ainsi, avec la voix la plus innocente au monde, elle prononça la phrase ultime, lourde de sous-entendus - J'ai faim. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Dim 24 Oct - 2243 Alex savait pertinemment que si Gaby arrivait Ă  le faire tomber dans la Seine, et qu’il en mourrait, mĂȘme trois mois plus tard on arriverait Ă  dĂ©couvrir la cause de son dĂ©cĂšs. Il Ă©tait incollable sur la sĂ©rie Bones et savait qu’entre les mains du docteur Brennan, aprĂšs qu’elle ait fini de tourner autour de l’agent Booth, Gaby croulerait sous les barreaux Ă  coup sur. Enfin, il fallait peut-ĂȘtre qu’il arrĂȘte de vivre dans une fiction. Et justement, en parlant de monde rĂ©el, Gaby n’aurait jamais assez de force pour le pousser. Enfin, il l’espĂ©rait. Puis il imaginait les nageurs courageux, qui n’avaient pas peur de mettre un pied dans cette eau. D’un autre point de vue, toutes les idĂ©es qu’il se faisait sur la Seine Ă©taient basĂ©es sur des choses qu’on lui racontait. Lors de ses quelques voyages en France, il n’avait jamais pensĂ© Ă  faire des prĂ©lĂšvements de l’eau. Il avait l’esprit ailleurs en suis sĂ»r que les nageurs utilisent un scaphandre pour pas avoir Ă  toucher l’eau. Voulant tout de mĂȘme assurer ses arriĂšres, il pensa qu’il serait plus prudent de laisser une lettre chez lui au moment du dĂ©part. Comme si c’était possible que Gaby lui fasse du mal. Ils Ă©taient semblables encore sur ce point ils ne pourraient jamais blesser un ami. En fait en y rĂ©flĂ©chissant vraiment bien, ils avaient beaucoup de points communs. C’est forcĂ©ment de lĂ  que vient leur amitiĂ© si particuliĂšre. AprĂšs quelques rires Ă  propos de l’invention de savant fou d’Alex, ils abordĂšrent une nouvelle fois son attirance incontrĂŽlĂ©e envers les filles. Mais qu’est ce qu’il y pouvait aprĂšs tout ? Il ne la contrĂŽlait plus vraiment maintenant. Au dĂ©but son rĂŽle de tombeur n’était qu’un masque qu’il portait de temps en temps, puis le masque a commencer a se coller a sa peau, et ne plus partir. Il ne faisait plus la distinction entre l’Alex coureur de jupons, et l’Alex d’avant. Il dut se rendre a l’évidence, qu’effectivement, il n’arriverait pas Ă  repousser une jolie française. Surtout s’il avait bu avant, mais au moins, il pourrait mettre ça sur le coup de l’alcool ingĂ©rĂ© lors de leur soirĂ©e. Mais encore une fois, elle avait raison. Elle allait finir par prendre la grosse tĂȘte, c’était certain. Cependant, c’est vrai qu’il avait fait bien pire. Il secoua la tĂȘte lĂ©gĂšrement comme pour se chasser ce souvenir de sa je ne m’étonnerais pas, et ce sera mĂȘme avec plaisir que je t’offrirais un bout de mon armoire pour mettre tes affaires. Il avait dit ça comme si c’était un cadeau divin d’avoir de la place dans son armoire. Mais bon, il haussa les Ă©paules, ce n’est pas prĂȘt d’arriver Ă  ce que je vois. T’as pas changĂ© en sourit car il aurait du savoir dĂšs le dĂ©part qu’elle n’aurait pas quittĂ© son appartement aussi facilement. Il avait juste proposĂ© cette idĂ©e pour lui dire que si l’envie lui traversait l’esprit, elle serait la bienvenue. C’est vrai qu’en y repensant, il aurait pu parier qu’elle dirait non Ă  quatre-vingts pour cent. C’est vrai qu’elle l’aimait son appartement. Depuis le temps qu’il la connaissait, elle avait toujours vĂ©cu dedans, mĂȘme si elle avait les moyens de dĂ©mĂ©nager. Il devait y avoir de bons souvenirs dedans tout simplement. Puis alors qu’il malaxait son bras, comme s’il avait eu mal par le coup que Gaby lui avait portĂ©, elle lui lança un regard tellement expressif qu’Alex n’avait pas eu besoin qu’elle parle pour comprendre ce qu’elle voulait dire. En fait, ça avait souvent Ă©tĂ© comme ça. Et tant mieux, au moins lorsqu’il voulait parler de quelqu’un souvent ils n’avaient qu’à se regarder puis comprenaient globalement ce que pensait l’autre selon l’expression qu’il avait. Elle lui dit qu’il Ă©tait assez prĂ©tentieux dans son genre. Son ton montrait qu’elle ne le pensait pas, mais Alex renchĂ©rit de plus belle, comme si ces mots avaient Ă©tĂ© sincĂšre, sans pour autant avoir Ă©tĂ© blessĂ©. Puis la fin de sa phrase le fit rire. T’es sĂ»re que c’est pour ça que tu me dragues pas ? Je viens d’entendre tes techniques d’approche et bah, c’est pas glorieux. Au moins avec moi, t’aurais eu de l’expĂ©rience, et t’aurais pas sorti des trucs aussi aguicheur que tout Ă  l’heure. Puis il prit un petit air outrĂ©. Et puis, saches ma chĂšre, qu’en tant que petit ami, j’ai bien dit petit ami pas coup d’un soir, je peux ĂȘtre super romantique. Et ouais !Il avait appuyĂ© sur les deux derniers mots comme pour chasser de l’esprit de Gaby les doutes qu’elle pouvait avoir. Ils n’avaient jamais envisagĂ© d’ĂȘtre en couple tout les deux. Ils n’avaient pas besoin d’imaginer ce que ça aurait pu donner, les autres le faisaient Ă  leur place. En tout cas, Alex Ă©tait pleinement satisfait de cette amitiĂ© avec Gaby, et il Ă©tait presque sur que c’était rĂ©ciproque. L’idĂ©e de sortir avec Gaby ne lui avait jamais traversĂ© l’esprit. Pas qu’elle ne soit pas jolie, au contraire mais vraiment, il n’y avait jamais pensĂ©. Comme Alex venait de lui dire, il adorait voir les changements de couleur de Gaby. Parfois il se demandait comment elle arrivait Ă  rester aussi longtemps chez le coiffeur Ă  avoir des bouts de papier aluminium sur la tĂȘte. Il aurait donnĂ© n’importe quoi pour la voir coiffĂ© comme ça d’ailleurs. Il ne l’aurait pas fait chanter bien sur, mais ça aurait fait de belles photos dossiers. En tout cas le rĂ©sultat Ă©tait toujours au rendez vous. Il avait toujours aimĂ© n’importe laquelle de ces couleurs, plus extravagantes les unes que les que tu te teins les cheveux dĂšs que tu changes quelque chose dans ta vie, ou peu importe ? En tout cas, moi j’aime toutes tes couleurs, mais j’ai une prĂ©fĂ©rence pour l’ sourire en coin comme pour lui faire souvenir de la fois oĂč elle lui avait demandĂ© son avis sur sa prochaine couleur et qu’il lui avait dit orange, pensant qu’elle n’oserait jamais. Il avait eu une bonne surprise en la voyant arriver un jour avec la couleur qu’il lui avait dit. Il l’avait vu arriver de loin d’ailleurs. Faut dire que mĂȘme si elle n’est pas trĂšs grande, un haut de tĂȘte de cette couleur passe rarement inaperçu parmi toutes les couleurs tellement tristes que tout le monde posa une nouvelle fois sa tĂȘte sur son Ă©paule. Elle avait l’air Ă©puisĂ©e, peut ĂȘtre que le petit ĂȘtre qui grandissait en elle, lui puisait une grande partie de son Ă©nergie. Elle lui dit d’une petite voix innocente qu’elle avait faim. C’était donc ça le bruit qu’il entendait depuis prĂšs de cinq c’est ton ventre qui gargouille depuis cinq minutes ? J’ai cru qu’il y avait une bĂȘte bizarre derriĂšre nous depuis tout Ă  l’heure. Sourire puĂ©ril. Tu veux aller manger quelque part en particulier ? Il attendit qu'elle enlĂšve sa tĂȘte de son Ă©paule, puis se leva et lui tendit la main pour la relever. Non pas qu'elle ai besoin d'aide, mais un peu pour faire gentleman. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Mer 27 Oct - 100 -dĂ©solĂ©e d'avance pour le rp de pseudo dĂ©pressive Ă  deux balles-La folle pensĂ©e de quelques jours chez Alex lui traversa tout de mĂȘme l'esprit. Parce qu'elle avait beau jouer les petites filles fortes, indestructibles, elle ne l'Ă©tait en fait pas du tout. Simplement l'horreur d'ĂȘtre prise en pitiĂ© la tenait debout, pour montrer qu'elle savait se dĂ©brouiller seule, gĂ©rer ses problĂšmes. Pour montrer qu'elle Ă©tait forte, que sa carapace Ă©tait solide. Mais, en dessous, ce n'Ă©tait que du vide. Quelques jours chez Alex, rien qu'un peu, pas mĂȘme une semaine. Simplement Ă  regarder des DVD et manger des conneries, Ă  se raconter leurs vies et Ă  s'endormir dans ses bras. Une pause, histoire de souffler un peu dans sa vie catastrophique, histoire d'oublier. Mais elle savait que cela serait Ă  double tranchant. Qu'elle ne pourrait rester Ă©ternellement, parce qu'il avait sa vie aussi et qu'elle ne pouvait tout simplement pas se l'accaparer. Parce qu'elle savait que rentrer chez elle aprĂšs cela serait pire qu'autre chose, en fait. Être dĂ©pendante de ses amis n'Ă©tait pas encore sa principale soupir cachĂ© par un sourire, alors qu'il promettait dĂ©jĂ  une place dans son armoire pour elle. Place dans l'armoire. N'est-ce pas lĂ  un truc de couple emmĂ©nageant ensemble ? Ça et les deux brosses Ă  dent, joyeusement cĂŽte Ă  cĂŽte dans la salle de bain ? Raison de plus pour refuser. Vivre avec un mec, au final, elle avait dĂ©jĂ  trop donnĂ©. Et elle ne voulait pas retenter l'expĂ©rience. Pas pour que cela finisse mal Ă  J'ai pas... Froncement de sourcils et incomprĂ©hension. J'aurais du changer, selon toi ?Elle ne comprenait pas, oui. Elle Ă©tait la mĂȘme toujours. Un an de relation amoureuse ne l'avait pas mĂ©tamorphosĂ©e, n'avait pas dĂ©lavĂ© son caractĂšre bien trempĂ©. La mĂȘme, oui, toujours. Peut-ĂȘtre un peu plus de sens des responsabilitĂ©s, avec le baluchon qu'elle portait en permanence et dont elle devrait bientĂŽt s'occuper. Mais, l'un dans l'autre, elle restait la mĂȘme Gabrielle, la mĂȘme hystĂ©rique hyperactive pouvant s'Ă©merveiller d'un rien. C'Ă©tait simplement encore cachĂ©, pour l'instant, blessures encore trop douloureuses pour qu'elle soit naturelle. Mais cela reviendrait, elle le savait. Comme si rien ne s'Ă©tait jamais passĂ©. Comme s'ils s'Ă©taient sĂ©parĂ©s la veille. DĂ©jĂ , lĂ , petit Ă  petit alors qu'elle Ă©tait Ă  ses cĂŽtĂ©s, cela lĂ , alors qu'il la charriait pour un rien, la faisant rire avec tout le naturel au monde. Il se moquait d'elle, vilain qu'il Ă©tait. Il Ă©tait vrai qu'elle n'avait jamais Ă©tĂ© des plus douĂ©es dans l'art de la sĂ©duction. Comment ĂȘtre prise au sĂ©rieux en soirĂ©e, d'ailleurs, avec ses cheveux qui dĂ©notaient totalement un Ăąge mental plus bas que la normale ? Le flirt Ă  proprement parlĂ©, elle ne connaissait pas. Seulement finir complĂštement torchĂ©e Ă  danser -ou Ă  essayer, du moins- contre le premier mec un tant soit peut rock'n'roll qui croisait son chemin. Tout aussi bourrĂ© qu'elle, bien entendu. Rien de bien glorieux lĂ  dedans, donc, surtout en comparaison avec son Don Juan d'ami. Qui l'avait cesse de lui rappelle Ă  quel point elle pouvait ĂȘtre dĂ©butante dans ce domaine. MĂȘme si une piqure de rappel n'Ă©tait pas forcĂ©ment des plus utiles, tant elle se savait pitoyable dans ce Toi, romantique, vraiment ? Je suis française, tu te souviens ? C'est mon pays qui a inventĂ© le concept mĂȘme de romantisme, alors il en faut beaucoup pour me charmer, monsieur ! Elle eut un petit rire provocateur, comme si elle le mettait au dĂ©fi, avant de reprendre. Mais si tu es aussi douĂ© que tu le dis, tu ne verras aucun inconvĂ©nient Ă  me donner des cours de sĂ©duction ? Quelque chose me dit que je vais en avoir besoin, si je veux pas finir seule avec une armĂ©e de chat...Une provocation de plus, comme toujours entre eux. Ils ne pouvaient pas se voir sans se chamailler comme des enfants, sans s'attaquer gentiment l'un Ă  l'autre sur tout et rien. C'Ă©tait sans doute ce qu'elle aimait le plus dans leur relation. Pouvoir titiller Alexander en Ă©tant certaine de ne jamais le vexer et savoir qu'il ne disait jamais rien pour la blesser. Tout Ă©tait du second degrĂ©, toujours. Deux gosses, le provoquer sur le thĂšme de la drague, c'Ă©tait une premiĂšre, tout de mĂȘme. Du moins, tant que cela les concernait tous les deux, ensemble, et non pas leurs conquĂȘtes. Mieux valait qu'elle ne pense pas trop Ă  cela pour l'instant, d'ailleurs. La cicatrice Christofer ne s'Ă©tait pas encore totalement refermĂ©e et elle se disait qu'il s'agissait lĂ  simplement de son esprit ayant des ratĂ©s. De la confusion de ses sentiments, rien de plus. Parce qu'elle ne voulait vraiment pas qu'Alexander lui montre Ă  quel point il pouvait ĂȘtre romantique. C'Ă©tait totalement.. GĂȘnant et Ă  cĂŽtĂ© de la plaque, en fait. Totalement pas eux ».La conversation redevint plus naturelle, moins dĂ©rangeante pour la jeune femme alors qu'elle lui demandait son avis sur ses cheveux. Elle n'Ă©tait pas superficielle, bien entendu, se fichant pas mal de ce que l'on pouvait penser d'elle et de son style. Mais l'avis de ses amis l'intĂ©ressait toujours, comptant beaucoup pour elle. Sourire retombant lĂ©gĂšrement lorsqu'il lui posa une question. Elle aurait cru que personne ne remarquerait jamais cela. Lui Ă©tait tombĂ© en plein dedans. Comme de bien entendu. Il devinait toujours tout, de toute Ce orange est dĂ©finitivement Ă  ne pas refaire ! Mais oui, c'est liĂ©... Enfin, des fois je fais ça que pour le fun ou quand les couleurs sont devenues trop fades, mais les gros changements sont liĂ©s Ă  ce qui se passe pour moi. Tu te souviens, y'a un an et demi, quand je suis soudainement devenue Ă  la limite du brun ? C'Ă©tait Ă  mon retour de Paris, aprĂšs la mort de mon pĂšre... Tout est liĂ©. C'est juste trĂšs con, en fait. Mais mes cheveux, c'est un peu comme les bagues magiques, tu vois ? A chaque couleur son humeur. Et lĂ . Elle souleva une mĂšche de ses cheveux. Humeur je regrette plein de trucs et je veux rentrer Ă  Paris ». Comme quand j'avais seize ans et que je suis arrivĂ©e Ă  New York pour la premiĂšre fois...Et comme la premiĂšre fois, elle avait rencontrĂ© Alexander et l'envie de rentrer chez elle » s'envolait dĂ©jĂ . Juste un peu, certes, mais c'Ă©tait dĂ©jĂ  cela. Mais c'Ă©tait Ă©trange, tout de mĂȘme, de voir Ă  quel point l'histoire se rĂ©pĂ©ter pour elle. Planter une histoire d'amour, fuir, aller se consoler dans les bras d'Alexander, aller mieux. Encore et en posant la tĂȘte sur son Ă©paule. Oreiller humain apaisant, alors qu'elle tentait vainement de reprendre des forces. Porter quelques kilos en plus ne lui rĂ©ussissait vraiment pas, au final, cela se voyait. Elle Ă©tait heureuse, certes, mais Ă©puisĂ©e. Craignant Ă  l'avance les derniĂšres semaines, les derniers jours, craignant de s'effondrer de fatigue avant l'accouchement. Et, bien entendu, son estomac fut de la partie, peu discret comme Le monstre est dans mon ventre, je crois bien. Enfin. Dans mon estomac, plutĂŽt ! LĂ©ger sourire en se rendant compte qu'elle venait Ă  moitiĂ© d'insulter son bĂ©bĂ©. Peut m'importe, tant qu'il y a Ă  manger. MĂȘme si le McDo du coin te ferait perdre une bonne dizaine de points sur l'Ă©chelle du la tĂȘte, elle le laissa se lever avant de n'en faire de mĂȘme. Et de sourire un peu plus encore alors qu'il lui tendait la main, comme pour jouer le parfait gentleman. Sans grande hĂ©sitation, elle mĂȘla ses doigts aux siens pour se relever, plaçant aussitĂŽt une main dans le bas de son dos, comme le font toujours les femmes enceintes. - Bon, okay, cinq points de plus pour la galanterie, un petit rire, elle lui entoura le bras des siens, posant Ă  nouveau la tĂȘte contre son Ă©paule. Oui, c'Ă©tait une maladie, chez elle. Mais elle n'eut pas plus le temps de lui faire plus de mamours que, dĂ©jĂ , son ventre la rappelait bruyamment Ă  l'ordre. Se mordant la lĂšvre, elle lança un regard sans Ă©quivoque Ă  Alexander. Manger, et vite, tant qu'Ă  faire. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Jeu 28 Oct - 1804 - tu es toute excusĂ©e -En disant qu’elle n’avait pas changĂ©, Alex n’imaginait pas que Gaby puisse mal interprĂ©ter ces paroles. Il n’y avait vraiment aucun sous entendus dans ses propos. Il n’est pas Ă©tonnant de dĂ©couvrir une nouvelle facette d’une personne aprĂšs un an d’absence. Une facette plus destructrice qu’avant ou au contraire, plus mature. Bon Alex n’allait pas lui dire pour ne pas lui rappeler ce souvenir, mais vivre avec quelqu’un pouvait changer beaucoup de chose dans le comportement d’une personne. Et puis en devenant enceintes certaines femmes changent aussi. Mais il avait cru que lui dire que ne pas avoir changĂ© lui aurait fait plaisir, et au contraire, elle l’avait interprĂ©tĂ© autrement. Alex se dĂ©pĂȘcha de rectifier le tir en expliquant ce qu’il avait voulu pas du tout. Tu sais, ça fait un an quand mĂȘme. Il peut se passer plein de chose en un an. Il s’arrĂȘta pour trouver un exemple pour la convaincre. Bah moi par exemple, imagines que tu ne m’ais connu que lorsque j’étais droguĂ© mais vers la fin de cette pĂ©riode,il fit un grimace en repensant Ă  ça, bah tu vois un an aprĂšs j’étais plus le mĂȘme. Il lui fit un sourire en sachant que tous ces problĂšmes Ă©taient derriĂšre lui maintenant. Gaby l’avait connu avant/pendant/aprĂšs et l’avait toujours soutenu parmi ces Ă©preuves. C’est elle qui l’a aidĂ© Ă  finir le deuil de son pĂšre, lorsque son frĂšre s’était envolĂ© pour l’armĂ©e, elle avait Ă©tĂ© la aussi. C’était ça qui avait renforcĂ© ce lien qui les liait depuis le lycĂ©e toujours lĂ  l’un pour l’autre. Il se remĂ©morait des souvenirs avec elle, et avait hĂąte qu’ils puissent recommencer lĂ  oĂč tout s’était arrĂȘtĂ© et n’avait aucun doute sur le fait que tout redĂ©marre lui lança encore un petit pic face Ă  son romantisme ponctuĂ© par un petit rire. Ils ne s’étaient pas frĂ©quentĂ©s pendant sa relation avec Jaycee. Elle aurait eu affaire avec un tout autre Alex, avec des cƓurs Ă  la place des yeux » d’aprĂšs les dires de ses amis. Elle l’avait mĂ©tamorphosĂ©e et c’est pour ça que sa relation avec elle l’avait autant marquĂ©e. Donc au plus Ă©trange que ça puisse paraitre, il avait quelques notions de romantisme. Oui, il devait l’avouer, il avait volĂ© quelques petits trucs Ă  des français lors de ses quelques voyages, mais ça Gaby ne le saurait jamais t’apprends seulement Ă  une condition qu’en Ă©change tu m’apprennes quelques petites choses typiques du romantisme français, sans tomber dans un roman Ă  l’eau de rose. Mais bon, oĂč seront le bon vieux Alex, sourire ironiquement charmeur, et sa dĂ©jantĂ©e de meilleure amie Gaby ? Ah, et Ă©vites les chats, j’ai pas envie de me faire griffer les pieds quand je viendrais chez toi quand on aura quatre vingt ans. DĂ©jĂ  que j’aurais dĂ©jĂ  du mal Ă  marcher Ă  mon continueraient Ă  se chamailler comme deux enfants jusqu'Ă  la fin de leur vieux jours. Surement avec moi de punch pour ne pas s’abimer les articulations mais tout de mĂȘme. Et vu comme c’était parti, la situation avait de grandes chances de se rĂ©aliser, puisqu’absolument rien au monde ne pourrait entacher leur amitiĂ©. Il imaginait dĂ©jĂ  la scĂšne. Monter les cinq Ă©tages pour arriver chez elle, frapper et entrer. Puis se faire ensevelir sous une tripotĂ© de chat se ruant sur lui, ne pouvant plus avancer avec son dĂ©ambulateur. Arrivant dans le salon de Gaby, il enlĂšverait son eternel bonnet comme les gentlemen enlĂšvent leur chapeau face Ă  une femme, et s’asseyant Ă  cotĂ© d’elle et ses cheveux roux. Oui mĂȘme Ă  quatre vingt ans Gaby aurait les cheveux orange flashy, il n’y aurait pas de place pour un cheveu blanc. Et la transition se fit toute seule. Il pensa Ă  sa future chevelure et elle rĂ©pondit Ă  sa question, en perdant son sourire toutefois. Au moins pour ceux qui ont compris ce mode de couleurs, savent quand tu auras besoin d’eux, mĂȘme si tu restes forte en couverture. N’empĂȘche il va me manquer Ă  moi cet orange. Imagine la tĂȘte de ton bĂ©bĂ© quand il aurait vu sa mĂšre avec des cheveux aussi pĂ©tants. Au premier regard il aurait vu que sa vie allait ĂȘtre pĂ©tillante et haute en couleur. Petit sourire, qui contrastait avec ce qu’elle disait quant Ă  son envie de retourner Ă  Paris. Il espĂ©rait qu’elle pourrait vite y aller tout en sachant que les longs voyages en avions Ă©taient peu recommandĂ©s pour les femmes enceintes comme Gaby. En revenant Ă  New York, elle aurait refait le plein d’énergie, et Alex verrait les Ă©toiles briller lorsqu’elle lui raconterait ce qu’elle aurait fait, Ă  tel ou tel endroit en allant jusqu'Ă  prĂ©ciser le nom des rues qu’Alex ne connaissait pas le moins du monde. Mais Ă  entendre les moindres dĂ©tails, il aurait l’impression de voir un film Ă  travers de discours de fois de plus, elle reposa dĂ©licatement sa tĂȘte sur son Ă©paule, et alors qu’Alex aurait pu rester comme ça encore quelques minutes, l’estomac de Gaby le rappela Ă  l’ordre. Et poussa un trĂšs lĂ©ger soupir comme pour lui dire dans un message codĂ© oui c’est bon, j’ai compris on y va ». Elle lui fit sous entendre que si pour lui emmener une fille au McDo Ă©tait romantique, il se trompait parfaitement. De ce fait, elle lui retira d’office une dizaine de vas tenir un barĂšme ? C’est une Ă©chelle sur combien, parce que dix points sur cent c’est pas beaucoup. Et puis quitte Ă  les perdre, va pour le McDo mĂȘme si javoue que pour un dĂ©jeuner de retrouvailles » j’aurais pu trouver regagnerait ces dix points autrement tant pis. Il attendit qu’elle se soit levĂ©e avant de continuer. Elle plaça sa main dans son dos, et Alex remarqua que c’était un geste typique des femmes enceinte. Il trouva que ce geste allait trĂšs bien Ă  Gaby, allez savoir pourquoi. Ca rendait la chose encore plus rĂ©elle. Il patienta le temps qu’elle ait attrapĂ© sa main pour continuer Ă  avancer. Mais Ă  la place Gaby continua son dĂ©compte de points. Il venait d’en gagner cinq rien que pour sa galanterie, comme quoi l’éducation stricte qu’il avait eue en Angleterre n’avait pas totalement servie Ă  rien. Puis il se souvint de certaines choses qu’à son internat on lui avait apprises Ă©tant considĂ©rĂ©es comme nobles ou de milieu respectable. Une façon de se moquer en toute innocence, de l’échelle que venait de crĂ©er si je te tiens la porte en rentrant dans le McDo, et si je te tire la chaise ça me fera combien en plus ? Il sourit gentiment alors qu’elle reposa une nouvelle fois sa tĂȘte sur l’épaule d’Alex ce qui l’amusa une fois de plus. Elle faisait tout le temps ce geste, qu’il qualifiait maintenant comme Ă©tant devenu un reflex. Et une nouvelle fois, son estomac ce rabat-joie, se manifesta bruyamment. Alex avait compris le message il fallait se dĂ©pĂȘcher. DĂ©posant un petit bisou sur le haut de sa tĂȘte, il se mit en marche entrainant Gaby avec lui. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Dim 31 Oct - 1848 Elle n'Ă©tait pas rĂ©ellement vexĂ©e qu'il ait pu croire qu'elle aurait changĂ©. AprĂšs tout, il avait raison. Beaucoup de choses pouvaient se produire en une annĂ©e et elle aurait trĂšs bien pu ĂȘtre la mĂȘme sans vraiment s'en rendre compte. Peut ĂȘtre Ă©tait-ce le cas, justement, et elle Ă©tait dans l'erreur en pensant le contraire. Les gens Ă©voluaient, c'Ă©tait certain. Et avoir Ă©tĂ© profondĂ©ment amoureuse, enceinte puis profondĂ©ment déçue, le cƓur brisĂ©, ne pouvait pas ne pas avoir laissĂ© de marques sur elle. Elle ne devait pas s'en rendre compte, oui, pensant naĂŻvement qu'elle Ă©tait toujours la mĂȘme petite fille au large sourire et aux yeux pĂ©tillants. Mais elle ne l'Ă©tait plus. Plus vraiment du Comparer l'amour Ă  la drogue, t'abuse... Sourire entendu. MĂȘme si, parfois, ça se ressemble, façon de parler bien entendu. Elle avait Ă©tĂ© pleinement tĂ©moin des effets nĂ©fastes que ces conneries avaient pu avoir sur lui, la peur de ne jamais savoir s'il Ă©tait clean ou non, s'il allait finir par mourir d'une overdose dans une ruelle sombre. Le voir sortir la tĂȘte hors de l'eau avait Ă©tĂ© un soulagement sans nom. Retrouver le Alex qu'elle avait rencontrĂ©, enfin. Pouvait-on comparer cela Ă  la situation d'aujourd'hui ? Se retrouver finalement, aprĂšs des mois Ă  ne plus ĂȘtre que l'ombre d'eux-mĂȘme. Cela sonnait tellement faux, pourtant. Mais ce n'Ă©tait pas vraiment le plus n'arrivait trop bien Ă  comprendre comment ils avaient pu en arriver Ă  une telle discussion que de vouloir s'Ă©changer des plans drague. MalgrĂ© tous les sujets qu'ils avaient pu aborder ensemble depuis qu'ils se connaissaient, jamais il n'avait Ă©tĂ© question d'une telle chose. Ils se vantaient de leurs conquĂȘtes, certes, mais parler de leurs techniques... C'Ă©tait une premiĂšre, oui. Mais c'Ă©tait Ă©galement assez eut tout de mĂȘme un petit rire ironique lorsqu'il lui dit qu'il voulait des trucs de français en Ă©change. N'avait-il pas encore compris qu'elle Ă©tait une daube pour draguer, peut importait le continent ? Seul son petit accent que les garçons trouvaient craquant et la rĂ©putation dĂ©jĂ  bien faite du french kiss » lui avaient Ă©tĂ© une aide prĂ©cieuse pour charmer ses messieurs. Autant dire que cela Ă©tait assez maigre, comme J'te ferais des croche-pieds avec ma canne. Grands yeux faussement innocents. Mais je suis sure que tu apprendrais plus de trucs avec Hitch, lĂ , le film avec Will Smith, plutĂŽt qu'Ă  me questionner. Genre t'as pas encore compris ma nullitĂ© en matiĂšre de restait bloquĂ© sur le passage imaginons-nous vieux ». Autrement dit, un concept totalement impossible Ă  imaginer pour elle. Elle avait toujours ce problĂšme de ne pas pouvoir se projeter dans le futur, de ne pas rĂ©ussir Ă  s'inventer un quelconque avenir sans que cela ne sonne faux pour elle. Elle n'arrivait dĂ©jĂ  pas Ă  savoir ce qu'il adviendrait d'elle dans une poignĂ©e de semaines, alors parler de l'Ă©poque oĂč ils seraient Ă  la retraite... Totalement impossible, oui. Mais une chose Ă©tait sure. Ils Ă©taient tous deux convaincus que leur amitiĂ© ne changerait pas, ne serait pas ternie par le temps. Et c'Ă©tait ce qui lui plaisait le plus dans toute cette histoire. Avoir quelqu'un sur qui compter jusqu'Ă  ses vieux quelqu'un sachant reconnaĂźtre quand elle allait mal, aussi. Elle savait pouvoir compter sur lui lĂ  dessus, et sur son tact Ă  ne pas vouloir savoir ce qui la dĂ©primait. Simplement lui parler en espĂ©rant lui remonter le moral, comme il le faisait toujours avec une rare perfection. Elle lui souriait doucement alors qu'il parlait du bĂ©bĂ©, de l'impression qu'elle lui aurait fait dĂšs sa naissance Ă  entrer en contact avec sa flamboyante criniĂšre. Elle aurait pu lui brĂ»ler les rĂ©tines tant cela aurait pu ĂȘtre vif, comme couleur, loin de son blond La premiĂšre impression est toujours la meilleure, laissons croire Ă  mon enfant qu'il a une mĂšre saine d'esprit... Mais bon, on n'a de vĂ©ritables souvenirs qu'Ă  parti de... Trois ans, quelque chose du genre ? J'aurais le temps de retourner chez le coiffeur d'ici lĂ  et de traumatiser Ă  vie mon bĂ©bĂ© !A vrai dire, elle espĂ©rait bien que la venue au monde de son bout de chou serait l'Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur. Le petit quelque chose qui l'aiderait Ă  aller mieux, Ă  aller de l'avant et Ă  ne plus ĂȘtre l'ombre d'elle-mĂȘme. Ce petit quelque chose de quelques kilos Ă  peine, elle espĂ©rait bien qu'il l'aiderait Ă  retrouver ses cheveux de feu et Ă  montrer au monde qu'elle avait rĂ©ussi Ă  surmonter sa rupture. C'Ă©tait toujours beau d'espĂ©rer, aprĂšs tout, car le bĂ©bĂ© lui rappellerait un peu plus chaque jour son pĂšre. Alors peut-ĂȘtre que cela serait pire encore, elle n'en savait rien. Mais elles espĂ©rait le contraire. Car ne pas aimer l'enfant Ă  cause du pĂšre Ă©tait bien lĂ  la pire chose qu'elle pourrait faire en tant que mĂšre. MĂšre trĂšs indigne, dans ce se connaissait d'ailleurs assez pour savoir que, si tout allait mal, elle prendrait son gosses, ses clics et ses clacs et partirait pour quelques temps Ă  Paris. Échapper Ă  sa furie de mĂšre n'Ă©tait rien Ă  cĂŽtĂ© de son cƓur se serrant Ă  la simple pensĂ©e de son ex petit ami. Alors la Tour Eiffel, les Champs ElysĂ©es et s'enfermer des heures durant dans des musĂ©es qu'elle connaissait dĂ©jĂ  par cƓur, cela ne pourrait ne lui ĂȘtre que bĂ©nĂ©fique. Ou un soupir et un grognement de son estomac de plus, Alexander finit par baisser les armes en acceptant de lui offrir ce qu'elle souhaitait. Elle se mit Ă  nouveau Ă  plaisanter, passant de la pseudo-dĂ©pressive Ă  la jeune femme enjouĂ©e comme si de rien Ă©tait. Une vraie girouette, la inventait dĂ©jĂ  une barĂšme, sachant d'avance qu'elle aurait du mal avec son idĂ©e de gĂ©nie. Parce que le calcul, surtout le calcul mental, cela n'avait jamais Ă©tĂ© son fort. Pas pour rien qu'elle s'Ă©tait tournĂ©e vers des Ă©tudes d'art dĂšs le plus jeune Ăąge. Les trucs intelligents, ce n'Ă©tait vraiment pas son BarĂšme de 100 points et tu commences avec une base de 50. Si t'arrives Ă  100, je t'offre le voyage Ă  Paris, si t'arrives Ă  0, t'es mon esclave pendant une semaine, d'accord ?Large sourire, tout ce qu'il y avait de plus innocent. De toutes façons, elle le connaissait assez pour savoir qu'il arriverait plus facilement Ă  cent qu'Ă  zĂ©ro. Et, plus encore, elle se fichait pas mal de devoir payer un seul ou deux billets d'avion pour leur futur voyage en amoureux. Ce n'Ă©tait presque rien, pour elle et son compte en banque bien trop rempli pour que cela en soit dĂ©cent. Le laisser gagner Ă©tait donc une option plus qu' qu'il l'aidait Ă  se relever, il continua de la taquiner sur le fameux barĂšme. Finalement, cette idĂ©e n'Ă©tait pas si mauvaise que cela. Cela les occupait assez, en tous Deux points pour chaque. Mais tu as droit Ă  un bonus si tu paies l'addition, bien entendu. Et 10 points de plus si tu m'offres des fleurs elle ? Si peu. Elle sourit alors qu'il lui embrassait le haut du crĂąne, l'emmenant dĂ©jĂ  loin de la Statue de la LibertĂ© pour leur repas improvisĂ©. Trouver un McDonald's en plein New York n'Ă©tait pas des plus difficiles, sachant qu'il y en avait un Ă  chaque coin de rue ou presque. Il ne fallut donc que quelques centaines de mĂštres Ă  peine avant de ne pousser la porte vitrĂ©e et ĂȘtre envahis par les odeurs de graisses, de frites et de coca. De quoi ne pas tenir sa ligne, bien J'veux un sunday chocolat ! Oh non, un Big Mac ! Ou des frites. Un milk-shake ? 
 Je dĂ©teste ĂȘtre enceinte, choisis pour moi s'te plait. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Sam 6 Nov - 124 Alex comparait souvent l’amour Ă  la drogue, ayant Ă©tĂ© victime des deux. Au dĂ©but, il ne voulait pas que Gaby sache qu’il Ă©tait devenu junkie, mais elle le connaissait trop bien. Lorsqu’il Ă©tait Ă  cran quand ils se voyaient, qu’il Ă©courtait leurs aprĂšs midi sans raisons etc, elle avait surement du avoir des doutes. Il n’avait pas fallut longtemps pour qu’elle comprenne que quelque chose se tramait dans son dos. Lorsqu’elle avait Ă©voquĂ© le problĂšme avec lui, il s’était tout de suite braquĂ© et savait qu’en rĂ©agissant de cette façon il lui donnait raison. Mais tout ça Ă©tait loin derriĂšre eux maintenant. Alors qu’il ne voulait pas la dĂ©cevoir en lui montrant oĂč il en Ă©tait arrivĂ©, maintenant il en parlait librement, mais honteusement. Qui se vanterait d’avoir Ă©tĂ© comme ça ? Il avait un peu Ă©tĂ© stupide de croire qu’elle ne remarquerait rien. Quant Ă  l’amour. Il prenait Jaycee dans ses bras chaque matin, comme il prenait ses pilules colorĂ©s, sans elle il Ă©tait en manque comme lorsqu’il ne lui restait plus rien pour planer. Et comme la drogue il avait coupĂ© court avec ça aussi. En conclusion, les deux choses Ă©taient trĂšs proches. Mais bref, il ne voulait pas parler de ça pour le moment. Et puis, une rue aussi bondĂ©e que celle oĂč ils se trouvaient n’était pas vraiment trĂšs cosy pour s’y confier. Par contre, c’était tout Ă  fait adĂ©quat pour parler de leurs vieux jours. Alex s’amusa lorsque Gaby lui dit qu’il serait victime de croche-pieds. Ce ne serait pas si grave, ses chats amortiront la chute. Mais en fait je t’ai cachĂ© un terrible secret je ne vieilli pas. J’aurais toujours ce joli minois que tu vois lĂ . Il fit un sourire qui Ă©tira ses lĂšvres au maximum, faisant mĂȘme remonter ses pommettes et plisser lĂ©gĂšrement ses yeux. Donc tes croche-pieds j’aurais pas de mal Ă  les esquiver. Et laisse tomber pour les conseils, t’as raison un DVD sera surement meilleur que toi en ce qui concerne ce sujet. S’il avait Ă©tĂ© une fille, Ă  ce moment il aurait papillonnĂ© des s’attendait Ă  recevoir un Ă©niĂšme coup de poing dans l’épaule. Mini-Gaby apprendrait trĂšs certainement ce geste aussi. Il ne lui restait plus qu’à espĂ©rer qu’il ou elle hĂ©ritera de la force de sa mĂšre. Alex imaginait ĂȘtre dans cette situation et n’avoir que neuf mois pour se faire Ă  l’idĂ©e d’ĂȘtre pĂšre. D’ailleurs il ne savait pas comment Gaby avait rĂ©ussi a assimiler l’idĂ©e de sa nouvelle vie, si toute fois elle l’avait dĂ©jĂ  digĂ©rĂ©. Ca aurait Ă©tĂ© marrant, enfin c’est une façon de parler, de voir mini Alex et mini Gaby courir tout les deux et tout le temps ĂȘtre collĂ©s ensemble comme leurs parents. Mais ce n’était pas prĂšs d’arrivĂ© tout simplement parce qu’Alex n’était pas prĂšs, et que techniquement parlant, il ne pouvait pas tomber enceinte. Puis une idĂ©e sortie de nulle part arriva dans sa tĂȘte, et il ne put s’empĂȘcher de la dire a alors, tu te la joues Cruella, mais tu laisse les petits chiots tranquilles eux ils n’ont rien Ă  voir dans l’histoire, et au lieu du brun tu mets du orange/rouge. Comme ça, le bĂ©bĂ© saura que tu peux ĂȘtre totalement dĂ©jantĂ©, dans le bon sens du terme, et que tout de mĂȘme tu peux ĂȘtre saine d’esprit. Puis, tu feras fureur coiffĂ© comme ça. Et puis pour que ça reste un souvenir et qu’il ne l’oublie pas tu le feras juste la veille de ses trois ans. Bon plan hein avoue !De toute façon, Alex savait que sa future carriĂšre de directrice de maison de disque lui redonnerait envie d’avoir des cheveux en feu, mĂ©taphoriquement parlant. Et si le travail ne le faisait pas, la petite graine qui germait actuellement dans son ventre le ferait. Ou, en dernier recours si tout ça plus ses amis ne suffisait pas, elle partirait en France. Et d’ailleurs c’est ce qui se jouait avec cette Ă©chelle graduĂ© qui notait les performances romantique d’Alex. S’il arrivait a 100, il se verrait offrir un voyage a Paris. Il n’avait pas besoin de se le faire offrir, pouvant trĂšs bien se l’acheter par lui-mĂȘme mais il accepta le deal. Il savait que les maths n’étaient pas le point fort de Gaby, et qu’il pourrait lui gratter une retenue par ci, par lĂ  et donc atteindre le 100 bien plus vite que le 0 mais si elle s’en rendait compte, il Ă©tait bon pour ĂȘtre a son service pendant une semaine. Et c’est bien connu que les femmes enceintes ont des envies saugrenues. Il se voyait dĂ©jĂ  se faire rĂ©veiller Ă  3h du matin pour lui apporter des truc a manger introuvables dans le coin. Mais Ă©tant joueur, il prenait le risque. Tu peux dĂ©jĂ  aller rĂ©server les billets. On sait tout les deux que je vais arriver a 100. Lui et sa modestie. Mais ça peut ĂȘtre amusant. Par contre si les points vont que par deux, ça va pas aller bien vite. Payer l’addition dans un McDdo ? Mission acceptĂ©e, c’est pas ce qui lui reviendrait le plus cher de la journĂ©e. Et les fleurs ? Parfait pour se mettre dans l’ambiance voyage en amoureux Ă  Paris ». Ils commençaient Ă  avancer, doucement mais surement, et la Gaby d’entant Ă©tait de retour incapable de savoir quoi choisir pour manger. Le fait d’ĂȘtre enceinte augmentait surement cette indĂ©cision. Elle partit s’assoir pendant qu’Alex allait commander. Il regarda les menus pendant un long moment avant d’avancer vers la caisse. Il choisi un Big Mac, et un Big Tasty, des frites et des nugguets, un coca et un jus d’orange, un Sunday chocolat et un McFlurry. Au moins, de retour Ă  la table elle aurait le choix, il avait tout de mĂȘme essayĂ© d’ĂȘtre diversifiĂ©. Il attendit, paya et parti retrouver son amie qui attendait, pouvant jurer qu’elle Ă©tait surement en pleine discussion avec son estomac t’as encore faim aprĂšs j’y retournerais. J’ai essayĂ© de prendre deux menus avec plein de choix comme ça si tu veux tremper tes nugguets et des frites dans ton Sunday, bah tu pourras sans effectivement, la chose agrĂ©able quand on mangeait avec lui, c’est qu’il n’y avait aucun complexe Ă  avoir vu la façon dont il mangeait. En soit, c’était pas vraiment dans l’extrĂȘme, mais il arrivait toujours Ă  se faire une tache sur son t-shirt ou son pantalon. D’ailleurs, quitte Ă  paraitre stupide, il mit une serviette en papier sur ses genoux, mais Ă©vita de s’en coincer une dans le col de son t-shirt. Le ridicule ne tue pas, mais nuit gravement Ă  la rĂ©putation. Et tu sais quoi ? Il avala le contenu de sa bouche pour Ă©viter de postillonner en parlant, et pour parler plus clairement aussi. Si on parlait de politique ? Non je rigole t’étouffes pas. SĂ©rieusement. Ton business est Ă  peine lancĂ© que je pense dĂ©jĂ  Ă  quelques groupes qui pourraient t'intĂ©resser. Tu me diras quand tout sera rĂ©glĂ©, je les garde sous le coude pour l’instant. Qui sait, peut ĂȘtre qu’un jour Alex irait au concert de ce groupe en pensant que sans lui rien n’aurait Ă©tĂ© possible. Oui, parfois il avait quelque petites absences pendant lequel il pensait que la Terre tournait grĂące Ă  lui. ComplĂštement atteint le jeune ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Mar 9 Nov - 328 Elle ne se souvenait que trop bien de la sombre pĂ©riode d'Alexander, de la peur qui la tiraillait Ă  chaque instant en sa prĂ©sence. Elle-mĂȘme n'avait jamais Ă©tĂ© trĂšs propre sur elle en soirĂ©e, alcool coulant Ă  flots surtout, mais ayant dĂ©jĂ  testĂ© deux ou trois produits illicites. Elle n'avait vu que trop de ses amis dĂ©vastĂ©s par ce genre de conneries pour vraiment s'y plonger Ă  son tour, par peur essentiellement. Alors, quand il avait dĂ©cidĂ© d'en finir avec tout cela, elle s'Ă©tait montrĂ©e solidaire en ne se cantonnant plus qu'Ă  ses habituelles vodka-pomme et ses cigarettes. Rien de plus ni de moins. Et dire que, Ă  l'heure actuelle, elle en Ă©tait mĂȘme au point de ne plus s'intoxiquer du tout, grossesse aidant. Cela faisait un bien fou, elle l'avouait elle-mĂȘme, et l'appartement ne sentait plus le tabac froid. Tout cela Ă©tait bel et bien derriĂšre eux, mais en parler n'Ă©tait pas encore des plus Ă©vidents. Bien que faire de l'humour sur un tel sujet montrait qu'ils Ă©taient sur la bonne voie, sans Oh mon dieu ! Benjamin Button, sors de ce corps ! Elle rit doucement de sa propre bĂȘtise. Et comme je suis sympa, je t'achĂšterais le dvd pour NoĂ«l. Avec La drague pour les nuls » aussi, ça pourrait t'ĂȘtre utile !DĂ©jĂ , il s'amusait Ă  imaginer les diverses coupes de cheveux qu'elle pourrait avoir, toutes plus extravagantes les unes que les autres. Elle le laissait faire en souriant doucement, n'osant pas lui dire qu'il s'agissait pour l'instant du cadet de ses soucis et qu'elle prĂ©fĂ©rait largement s'allonger tout un aprĂšs-midi dans son canapĂ© plutĂŽt que de passer des heures devant le large miroir d'un coiffeur. Son bĂ©bĂ© l'Ă©puisait, plus qu'elle ne l'aurait cru, et elle prĂ©fĂ©rait remettre Ă  plus tard ses nouveaux cheveux ». La couleur qu'elle choisirait pour cacher son blond naturel s'imposerait d'elle-mĂȘme lorsqu'elle aura dĂ©cidĂ© de le faire, de toute façon. Rouge, sans doute, lĂ  Ă©tait bien sa couleur prĂ©fĂ©rĂ©es parmi toutes. Sans doute parce que Christofer l'aimait Je passerais outre le fait que tu viens de me comparer Ă  une des mĂ©chantes de Disney mais... Ca va pas ?! Sa voix s'Ă©tait faite plus sonore, montant dans les aigus. Elle fit la moue, croisant les bras dans un air faussement boudeur. Cruella, non mais vraiment ! Et puis il aura pas besoin de massacre capillaire pour comprendre que sa mĂšre est complĂštement fĂȘlĂ©e, non ?Ça, c'Ă©tait certain, cet enfant allait tomber dans une drĂŽle de famille ». Mais, Gabrielle ne le savait que trop bien, c'Ă©tait toujours mieux que des parents psychorigides ne laissant aucune libertĂ© Ă  leurs enfants et ne mettant que bien trop de pression sur leurs frĂȘles Ă©paules. Elle avait un crĂ©do, qu'elle compter bien tenir coĂ»te que coĂ»te jamais, ĂŽ grand jamais, ne ressembler Ă  sa propre mĂšre. Ce n'Ă©tait pas bien difficile, lorsque l'on connaissait le monstre qui lui avait servi de gĂ©nitrice, mais elle prĂ©fĂ©rait tout de mĂȘme se dĂ©finir quelques limites dĂšs le dĂ©part. Juste au cas oĂč. Et puis, elle le savait, elle serait du genre Ă  ĂȘtre déçue de voir son enfant aller en facultĂ© de mĂ©decine plutĂŽt qu'au conservatoire de musique. Chacun son truc, aprĂšs tout, comme dirait l' les sombres pensĂ©es familiales, elle laissa tout de mĂȘme son esprit vadrouiller dans Paris alors qu'ils continuer de plaisanter sur l'Ă©trange Ă©chelle de sĂ©duction et le gain Ă  la clĂ©. Payer deux voyages, trois mĂȘme, plutĂŽt qu'un n'Ă©tait pas ce qui la dĂ©rangerait le plus. Elle aimait faire plaisir Ă  ses amis avec ses moyens, mĂȘme si elle savait que l'argent ne faisait pas tout. Mais, lorsque l'on en avait, on ne crachait pas dessus, bien au On est en octobre. Faut bien faire trainer le jeu jusqu'en Ă©tĂ©, c'est pas drĂŽle sinon !Ce qui serait drĂŽle, par contre, serait ce qui arriverait si jamais il venait Ă  perdre. HypothĂšse plus qu'improbable, ils le savaient aussi bien l'un que l'autre. Mais Gabrielle s'amuserait follement de la situation si c'Ă©tait le cas. Sans excĂšs, bien entendu. Ce n'Ă©tait pas comme s'il Ă©tait dĂ©jĂ  constamment aux petits soins pour elle, aprĂšs il n'avait pas fallu le convaincre bien longtemps de l'emmener manger quelque chose, Alex acceptant de bonnes grĂąces son petit caprice alimentaire. Il l'avait poussĂ©e jusqu'Ă  la table libre la plus proche, s'occupant lui-mĂȘme de commander et la forçant Ă  s'assoir, pour ne pas tomber dans les vapes Ă  tout moment. Jambes croisĂ©es et mĂąchouillant une paille en plastique avec nervositĂ© -la solitude, ce n'Ă©tait vraiment plus son truc-, son sourire se fit rayonnant lorsqu'elle le vit revenir vers elle, plateau entre les mains. Souriait-elle pour lui ou la nourriture ? MystĂšre. Mais l'eau lui monta Ă  la bouche alors que la bonne odeur de frites chaudes emplissait ses narines, faisant d'autant plus gronder son T'es un amour... Rappelles-moi pourquoi t'es cĂ©libataire, franchement ?Elle avait dis cela d'un ton dĂ©tachĂ©, sans reproche ni accusation. Trouvant simplement cela inconcevable que n'importe quelle fille douĂ©e d'un tant soit peu d'intelligence ait pu le laisser filer sans songer Ă  le garder pour elle. Certaines filles manquaient franchement de discernement, parfois. Tout en lui souriant doucement, elle piqua quelques frites, les avalant avec une gorgĂ©e de coca avant de ne s'attaquer Ă  la glace Ă  grands coups de cuillĂšre en plastique. Elle se dĂ©goutait elle-mĂȘme de ces drĂŽles d'habitudes alimentaires, parfois, enchainant sucrĂ© et salĂ© sans ordre prĂ©cis. Les joies des hormones en Ă©bullition. Alors qu'elle s'efforçait, non sans mal, Ă  manger en petites bouchĂ©es, sans se goinfrer comme elle savait si bien le faire, il reprit la parole. Au mot politique », elle Ă©clata tout simplement de rire, obligĂ©e de mettre une main devant sa bouche et son nez pour ne pas recracher sa glace avec toute l'Ă©lĂ©gance du monde. Elle mit quelques secondes avant de ne se reprendre et de pouvoir aligner deux mois sans postillonner du caramel DĂ©jĂ  ? Ça m'Ă©tonne mĂȘme pas de toi, en fait ! Sourire en piquant une frite. Mais on est pas obligĂ©s d'attendre que tout mon truc soit officiel. Tu sais Ă  quel point j'aime les scĂšnes ouvertes de la ville... Faudra juste m'empĂȘcher de sauter partout pour pas que je perde les eaux entre des rifs de de nez amusĂ© Ă  cette simple pensĂ©e. C'Ă©tait tellement son genre, de se laisser emporter par la musique, tombant dans un Ă©tat second et sautant partout comme un kangourou dans le dĂ©sert australien. Rien de bien dangereux, en temps normal, lorsque l'on Ă©tait pas enceinte jusqu'aux dents. N'empĂȘchait que l'idĂ©e de passer une soirĂ©e dans les bars musicaux de la ville avec lui, Ă  traquer les dits groupes, Ă©tait tout ce qu'il y avait de plus excitant pour la jeune femme. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Ven 12 Nov - 244 Alex rigola Ă  la comparaison avec Benjamin Button, quoiqu’il se soit plutĂŽt vu comme un Dorian Gray. Et puis quitte Ă  ĂȘtre comparĂ© Ă  un film, autant que se soit un film qu’il a apprĂ©ciĂ©, et s’étant endormi Ă  la moitiĂ© du film avec Brad Pitt, on ne pouvait pas vraiment dire qu’il l’avait aimĂ©. Et puis d’un point de vu visuel, Ben Barnes Ă©tait bien mieux que Brad Pitt. Oui ce jugement pouvait ĂȘtre ridicule venant d’un garçon, mais bon pour plaire il faut bien se renseigner sur ses concurrents directs. D’accord pour La drague pour les nuls » mais j’exige de le voir avoir toi, pour que tu puisses en profiter aussi un tout, ce serait plutĂŽt ironique que Gaby lui offre ce DVD alors qu’elle-mĂȘme en aurait besoin. Enfin, ils avaient encore le temps pour ça. NoĂ«l Ă©tait tout de mĂȘme dans plus d’un mois, et Alex Ă©tait plutĂŽt du genre a faire ses achats la veille de ce jour de fĂȘte, repoussant toujours au dernier moment, faute d’idĂ©es de cadeau. Puis Alex continua de parler des cheveux de Gaby. Lui avait-on dĂ©jĂ  fait un vrai test pour savoir s’il avait le chromosome Y ? AprĂšs comparĂ© le charisme de Ben Barnes et de Brad Pitt, il parlait de coiffure. En mĂȘme temps, il ne voyait pas trop de quoi parler d’autre. Enfin si, il pourrait parler de l’émission qu’il a vue hier, mais ce serait tellement commun. Tout le monde a ce genre de conversation, et s’il fallait qualifier ces deux lĂ , ce serait bien avec un mot que peu de personnes comprendraient tellement ils sont hors du commun lorsqu’ils sont aime bien chĂątie bien. Mais t’as raison, il s’en rendra vite bien assez tĂŽt. Mais bon on choisi pas sa famille hein ». Et Gaby Ă©tait bien placĂ© pour le savoir. Bon allez on parle d’autre chose si tu veux bien, et je sais que tu le faisait totalement confiance Ă  Gaby en ce qui concerne l’éducation que le petit bout recevrait, ne voulant pas reproduire le schĂ©ma de sa mĂšre. Il saurait peut ĂȘtre mĂȘme dĂ©jĂ  jouĂ© de la guitare avant de savoir marcher. Comme si c’était possible. En tout cas, il baignerait dans la musique surtout avec la carriĂšre que commençait Ă  prendre Gaby. Ce serait peut ĂȘtre le prochain Kurt Cobain, sans toute les taches d’ombre de sa vie bien sur. Et pĂ©pĂ© Alex irait le voir Ă  ses concerts jusqu'Ă  ses vieux jours. Ah non c’est vrai, il ne vieillirait vrai que le jeu des points gagnĂ©s ou perdus devait trainer. Si en une action il gagnait une cinquantaine de points ce ne serait pas drĂŽle, et pas trĂšs ne profite pas de ta position d’arbitre pour m’enlever des points. Surtout si tu mets ça sur le compte d’une erreur de retenue. Mais en tant que noble chevalier, je saurais accepter l’échec et ce qui en dĂ©coulera, sans t’en tenir commande, retour bras chargĂ© et les yeux de Gaby brillant. S’il aurait fallu caricaturer ce qui se dĂ©roulait actuellement, il aurait fallu vĂȘtir Alex d’un costume de Hot Dog humain, et Gaby avec des gros yeux humide d’envie, la langue sortie de la bouche toute dĂ©goulinante. Alex secoua la tĂȘte pour essayer de se dĂ©barrasser de cette image. En tout cas, elle avait vraiment faim, et s’était dĂ©jĂ  attaquĂ© Ă  la pauvre paille prisonniĂšre de ses crocs. Puis elle le complimenta et lui demanda pourquoi il Ă©tait cĂ©libataire. Il ne rĂ©flĂ©chit pas Ă  ce qu’il devait dire, et sa rĂ©ponse sortit d’ simple
 Personne ne m’arrive Ă  la cheville. Je ne vais tout de mĂȘme pas sortir avec quelqu’un qui profiterait de moi. Oui, pas du tout humble comme rĂ©ponse mais bon, il pouvait se le permettre, Gaby savait qu’il rigolait. Mais a ce moment ce n’était pas franchement ce qui l’intĂ©ressait vu comment elle se jetait presque sur ce qui se trouvait devant elle. Avec un peu de chance elle n’avait peut ĂȘtre mĂȘme pas entendu. Mais ça il n’y croyait pas vraiment. En tout cas, elle avait bien entendu qu’il voulait, enfin qu’il prĂ©tendait vouloir, parler de politique. Ca devait sonner tellement faux venant de lui. Il la remercia intĂ©rieurement de ne pas avoir re-dĂ©corĂ© son t-shirt en mettant sa main devant sa bouche. Il aurait Ă©tĂ© malin en rentrant chez lui avec un t-shirt parsemĂ© de taches en tout genre. Elle sembla emballĂ©e Ă  l’idĂ©e d’aller Ă©couter le groupe auquel Alex faisait rĂ©fĂ©rence. Il rigola en entendant Gaby lui dire qu’il faudrait l’empĂȘcher de sauter partout. C’était tellement elle. Elle ne voulait pas forcĂ©ment ĂȘtre Ă  la barriĂšre, de toute façon elle s’amusait autant partout. Elle sautait sur les chansons qui en donnaient l’envie, chantait sur celles qu’elles connaissaient par coeur, pleurait sur les plus triste etc. Ce serait dur de la garder au calme pendant toute la durĂ©e ou le groupe se une idĂ©e, tu vas l'adorer. Tu sais les chaises qui ont des laniĂšres pour accrocher les chevilles et les poignets ? J’en amĂšnerais une et je mettrais ton nom dessus. Un peu comme le siĂšge des acteurs de sĂ©ries ont avec leur nom. Sauf que toi ça t’empĂȘchera juste de sauter pourrait toujours sauter mĂȘme accrochĂ©e, mais ce serait beaucoup plus dur. Et puis avec un peu de chance, il pourrait mĂȘme l’étonner en s’absentant le temps qu’il faudra pour qu’il aille accompagner Nirvana sur scĂšne pour une chanson. Et en revenant, Gaby fĂ©liciterait le guitariste trop hot qu’elle viendrait de voir et Alex, Ă  l’image de Clark Kent venant de rater Superman sauvant le monde une nouvelle fois, ferait semblant d’ĂȘtre dessus d’avoir ratĂ© le dit guitariste. Ouais, il savait dĂ©jĂ  qu’il adorerait ça, mais pas question de lui rĂ©vĂ©lĂ© sa double vie pour le mais c’est pas possible. Il se baissa pour regarder quelque chose sous la table J’ai Ă  peine cligner des yeux et t’as dĂ©jĂ  fini les frites ? Ouais effectivement, le moins qu’on puisse dire c’est que t’avais faim. Dis moi si tu veux que j’aille chercher autre chose des question qu’Alex se posait Ă  chaque fois qu’il mangeait avec Gaby Ă©tait oĂč elle mettait tout ça ? Bon lĂ  on pouvait se dire que mini-elle en avait mangĂ© la moitiĂ©, mais mĂȘme avant d’avoir ce ventre bien visible, elle avalait toujours un peu de tout et n’importe quoi, sans prendre un gramme de graisse. De quoi se faire haĂŻr par certaines filles. Il en fallait Ă©videmment bien plus pour l’atteindre. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Ven 19 Nov - 1817 Elle n'arrivait trop Ă  savoir si l'odeur de friture du McDonald's la faisait saliver ou, au contraire, la dĂ©goutait. Un peud es deux, sans doute. Depuis qu'elle Ă©tait enceinte, elle avait ce problĂšme de ne plus pouvoir clairement dĂ©finir ses goĂ»ts, tout lui semblant diffĂ©rent avec ses pics d'hormones. Elle hĂ©sitait donc entre se lĂ©cher les babines Ă  l'idĂ©e de manger et aller vomir aux toilettes Ă  cause de cette odeur qui s'imprĂ©gnait partout sur ses vĂȘtements. Et dire qu'elle avait finalement su se dĂ©barrasser de l'odeur de tabac froid chez elle, il faudrait maintenant qu'elle vive quelques jours avec l'odeur de frites. Hum, elle ne pensa plus Ă  ce genre de dĂ©tails » alors qu'Alexander amenait leur plateau de nourriture. La faim et son estomac vide prirent rapidement le dessus, lui faisant oublier tout dĂ©gout par rapport Ă  l'endroit. Manger, manger, manger !Alors qu'elle piquait dĂ©jĂ  quelques frites, il lui rĂ©pondait en gonflant, une fois de plus, son Ă©go dĂ©jĂ  bien dĂ©mesurĂ© comme cela. Elle se contenta d'un sourire en coin en mĂąchouillant ses frites, se faisant violence pour ne pas lui rĂ©pondre avec ironie. Elle lui avait dĂ©jĂ  fait la remarque une fois, deux serait de trop. Et elle savait qu'il plaisantait, de toutes façons, autant le laisser dans son dĂ©lire que de jouer la fĂ©ministe Ă  deux balles. Elle avait tellement mieux Ă  faire, pour l'instant, Ă  vrai dire. Soit prendre quinze kilos de plus en quelques s'il l'empĂȘchait de manger, bien Ă©videmment. Le rĂ©flexe de mettre sa main devant le bas de son visage ne fut apparemment pas inutile, et elle se dĂ©pĂȘcha de prendre une serviette pour nettoyer le tout, lĂ©gĂšrement honteuse de ses rĂ©actions, toujours disproportionnĂ©es. Heureusement qu'elle ne l'avait pas joyeusement dĂ©corĂ© de bouts de frites, cela n'aurait Ă©tĂ© que plus embarrassant encore. Toussant lĂ©gĂšrement, elle fit passer le tout avec une gorgĂ©e de coca avant de ne rependre un visage qui, Ă  dĂ©faut de l'ĂȘtre vraiment, se voulait sĂ©rieux. Autant dire que cela ne dura pas longtemps, comme le sujet de la musique Ă©tait ses yeux se mettaient Ă  briller Ă  la simple idĂ©e de pouvoir aller voir un concert. Il Ă©tait vrai qu'elle Ă©tait assez intenable dans ses moments-lĂ , vĂ©ritable pile Ă©lectrique qu'elle Ă©tait, Ă  sauter et crier partout. Ses muscles se souvenaient encore douloureusement du concert de Police au Madison Square Garden, trois ans plus tĂŽt, dont elle avait mis plusieurs jours Ă  se remettre, avec des bleus partout Ă  force de se cogner dans les gens de la fosse. Une vraie boucherie, quand elle s'y mettait. Alors enceinte... Mieux valait ne mĂȘme pas imaginer le massacre qu'elle pourrait faire sur elle-mĂȘme et sur son bĂ©bĂ© si elle se lĂąchait A t'entendre, on dirait que je suis bonne pour l'hĂŽpital psychiatrique ! Elle rit de bon cƓur, avant de reprendre d'une voix lĂ©gĂšrement plus excitĂ©e. On pourra mĂȘme jouer au jeu des bras attachĂ©s dans le dos, dis, dis ?Bon, okay, elle devait avouer que c'Ă©tait le jeu le plus dĂ©bile que l'on avait pu inventer. C'Ă©tait son frĂšre, le premier, qui avait commencer Ă  lui faire cela, lorsqu'elle portait des pulls, Ă  lui nouer les manches dans le dos pour faire comme une camisole de force lorsqu'elle Ă©tait trop excitĂ©e pour quelque chose. Cela l'amusait plus qu'autre chose, bien entendu, et qu'Alex veuille lui faire le mĂȘme genre de traitement l'amusait autant que cela la rendait nostalgique. Parce qu'il ne fallait pas ĂȘtre devin pour en conclure que son petit frĂšre lui rendant compte Ă  quel point elle pouvait penser nĂ©gativement sur autant de sujets en aussi peu de temps, elle prĂ©fĂ©ra faire Ă  nouveau le vide dans sa tĂȘte, se concentrant avant tout sur le dit futur concert et non autre chose. Tenir tout une setlist sans bouger de sa chaise ? Franchement, Ă  premiĂšre vue, cela lui semblait bien impossible. Mais Alexander serait bien capable, si ce n'Ă©tait de l'attacher, tout du moins d'avoir les mains posĂ©es sur ses Ă©paules pendant toute la durĂ©e du concert, pour s'assurer qu'elle ne bougeait plongĂ©e dans ses pensĂ©es, elle retomba sur terre avec l'expression surprise d'Alexander. Baissant le regard sur la table, elle remarqua que, en effet, le petit rĂ©cipient en carton contenant les frites Ă©tait dĂ©sormais bien vide. Un froncement de sourcils, avec incomprĂ©hension. Elle venait vraiment de tout manger sans s'en rendre compte ? Oh... fut la seule chose qu'elle trouva Ă  dire au premier abord. T'en voulais peut-ĂȘtre ? Pardon...Trois grands mystĂšres de l'humanitĂ© la vie, la mort, l'estomac de Gaby. Elle-mĂȘme ne s'expliquait pas comment elle arrivait Ă  manger autant sans en ĂȘtre dĂ©goutĂ©e ni mĂȘme sans prendre un gramme. Elle savait bien sur que, Ă  jouer les surexcitĂ©es Ă  longueur de journĂ©es, elle arrivait toujours Ă  brĂ»ler les mauvaises graisses qu'elle avalait. Mais, pour son estomac sans fond, elle n'avait aucune rĂ©ponse. Sans doute avait elle avalĂ© le sac de Mary Poppins, un jour, sans s'en rendre compte, et toute la nourriture partait lĂ  dedans. C'Ă©tait Ă  vrai dire la seule solution un tant soit peu rationnelle » qu'elle s'Ă©tait Tu devrais me voir avec des pop corns, c'est encore pire... Celui ayant inventĂ© le pop-corn au micro-onde Ă©tait un dieu vivant, pour elle. N'empĂȘche, je suis en train de te coller comme un chewing-gum sous une basket Nike flambant neuve... T'avais rien d'autre Ă  faire, hein ? Enfin... J'te dĂ©range pas, quoi ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Mer 24 Nov - 2246 Alex regarda le visage de Gabrielle pendant qu’elle continuait de manger il faisait plaisir Ă  voir dĂ©sormais par rapport au dĂ©but de l’aprĂšs midi oĂč elle semblait presque dĂ©vitalisĂ©e. Comme quoi, la musique compte beaucoup pour elle, et l’idĂ©e d’avoir sa propre maison de disque tombait Ă  pic pour elle. Rien que l’idĂ©e de s’imaginer Ă  un concert dans peu de temps lui rechargeait ses piles d’énergie qu’elle devait stocker quelque part. Surement au mĂȘme endroit que toute la nourriture. Elle semblait trĂ©pigner d’impatience au fait de porter une camisole de force. En fait, peut-ĂȘtre qu’elle Ă©tait vraiment folle. AprĂšs tout, est-ce qu’une personne sensĂ©e aurait demandĂ© avec autant d’entrain de se faire accrocher les bras dans le dos ? Alex n’en Ă©tait pas pleinement convaincu, mais c’est ce petit grain de folie qui faisait qu’elle avait une place si particuliĂšre dans sa vie. Jamais, ĂŽ grand jamais, il ne pourrait se lasser de cette facette de Gaby. Il lui promit de lui accrocher les bras dans le dos, Ă  la seule condition qu’elle soit sage. En fait ce ne serait peut ĂȘtre pas une si mauvaise idĂ©e que ça. Au moins ça limiterait ses mouvements, mais elle ne pourrait pas profiter pleinement du concert. Quoiqu’enceinte, il se doutait bien qu’elle ne se jetterait pas contre la premiĂšre personne qu’elle verrait. Ca allait surement ĂȘtre dur pour elle mais bon ça permettrais Ă  Alex de passer un peu de temps avec elle. LĂącher Gaby dans un concert Ă©tait un peu la chose Ă  ne pas faire si on ne voulait pas se retrouver seul au bout de quelques minutes. MĂȘme en n’étant pas en avance, elle avait toujours a trouver une bonne place. Alex adorait voir avec quelle facilitĂ© elle se faufilait entre les gens. Dans ce genre de situation, sa taille Ă©tait un baissa les yeux pour regarder la boite qui contenait initialement les frites. Elle sembla tout de suite intriguĂ©e, comme si elle n’arrivait pas Ă  croire qu’elle ai pu tout mangĂ© sans mĂȘme s’en rendre compte. Son petit Oh » n’avait pas de prix. Si Alex avait prĂ©dit sa rĂ©action il aurait sorti une camĂ©ra pour la filmer. Elle avait dit ça en toute innocence, comme un enfant qu’on prend en train d’avoir fait une lĂ©gĂšre bĂȘtise. Bon aprĂšs tout, il les avait bien achetĂ©es pour qu’elles soient mangĂ©es. Et ils Ă©taient bien venus ici pour que Gaby se rassasie. Tout Ă©tait donc normal pour ainsi dire. Il la rassura tout de mĂȘme dans sa pas du tout, et je te rappelle qu’on est la pour toi, pas pour moi. Et en plus maintenant
 Je fais attention Ă  ma ligne. Pause pendant laquelle il essaya de ne pas trahir son air sĂ©rieux. Non je rigole, j’ai juste pas faim. Au moins ça Ă©vitera de gaspiller. L’époque n’était pas vraiment au rĂ©gime en plus. L’hiver, tout le monde mettait des vĂȘtements chauds et souvent informes. Sauf lui. Il dĂ©testait l’hiver et l’idĂ©e de devoir mettre des vĂȘtements de bonhommes de neige. C’est d’ailleurs Ă  cause de ça que les gens se retournaient sur lui en hiver. Il n’avait souvent qu’une simple veste, et son eternel bonnet. Rien de trĂšs chaud, il le savait, mais ne tombant pas souvent malade, autant exploiter ce potentiel. Gaby repris la parole en lui disant que la vitesse Ă  laquelle elle avait englouti les frites n’était rien face Ă  celle spĂ©cial pop corn ». Mais sur ce coup, Alex comprenait parfaitement et c’est vrai que ces petits bouts de maĂŻs se mangeaient super vite. D’ailleurs, il avait en souvenir les quantitĂ©s qu’ils mangeaient lorsqu’ils Ă©taient tout deux rĂ©unis face Ă  un DVD. Il en fallait beaucoup, pour que mĂȘme dix minutes aprĂšs le dĂ©but du film il leur en reste. Deux vraies morphales en y repensant. Cette rencontre Ă©tait vraiment tombĂ©e comme un cheveu sur la soupe, et Gaby lui demanda s’il n’avait pas eu quelque chose de prĂ©vu avant de la revoir. Elle avait surement oubliĂ© qu’il Ă©tait appuyĂ© sur la balustrade en train de regarder des filles lorsqu’elle s’était approchĂ©e de lui. Si cela Ă©tait considĂ©rĂ© comme une activitĂ© alors
 En fait non, mĂȘme si c’était une activitĂ© elle ne l’aurait pas dĂ©ranger. Il prĂ©fĂ©rait amplement passer du temps avec elle plutĂŽt qu’avec son iPod et quelques filles passant devant lui. Et comme d’habitude il se sentit obligĂ© de rĂ©pondre de maniĂšre ? J’avais prĂ©vu d’aller recevoir un prix Nobel de maths, chose bien improbable, , mais j’irai plus tard, je prĂ©fĂšre rester avec toi. Ça fait tellement longtemps. Ah ! T’avais un truc de prĂ©vu toi peut ĂȘtre ? Oui parce que bon, il lui avait proposĂ© d’aller manger mais peut ĂȘtre qu’elle avait fait remarquer qu’elle avait faim pour rentrer plus vite chez elle. C’était une hypothĂšse qui tenait assez bien la route il faut dire. Parano ? A peine ! Alex et ses amis en gĂ©nĂ©ral aimait tellement se charrier que parfois il se perdait entre le vrai et l’ironie il faut dire. Han au fait la blague ! Tu sais ce qui m’est arrivĂ© samedi dernier ? Sachant que la rĂ©ponse serait nĂ©gative, il continua. C’est pas vraiment intĂ©ressant mais, ma mĂšre m’a inviter au resto pour
 voir son nouveau mec. Genre normal ! Alex vivait seul chez lui, enfin il avait une colocataire, mais ce n’était pas important lĂ . Depuis deux ans, sa mĂšre ne dormait plus chez lui, et il en avait dĂ©duit qu’elle s’était fait un nouveau copain et qu’elle couchait chez lui. Elle ne lui avait jamais prĂ©sentĂ© en tant que tel, juste en tant qu’ami. Alex croyait ĂȘtre prĂȘt Ă  affronter l’éventuelle existence d’un beau-pĂšre, mais en fait ce n’était pas du tout le cas. Le repas du samedi avait Ă©tĂ© vraiment bizarre. Il n’attendait pas de Gaby qu’elle lui dise quoi faire ou comment rĂ©agir, il avait juste besoin d’en parler Ă  quelqu’un et c’était la premiĂšre personne Ă  qui il avait pensĂ©. DeuxiĂšme en fait, mais son frĂšre ne comptait pas, ce qui la replaçait en premiĂšre place. Heureusement, la mĂšre d’Alex ne s’était pas dĂ©nichĂ© un petit jeune qui aurait pu avoir l’ñge de son fils. La situation aurait Ă©tĂ© d’autant plus Ă©trange. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Ven 26 Nov - 1821 Elle Ă©tait excitĂ©e comme une puce Ă  la simple idĂ©e de pouvoir sortir, Ă©couter de la musique et se pendre au bras d'Alex en riant. Tant de choses qu'elle aurait cru impossibles, ne serait-ce qu'une heure plus tĂŽt. Tout ce qu'elle avait prĂ©vu de faire, jusqu'Ă  Janvier, Ă©tait de rester dans son canapĂ©, Ă  se repasser toutes les saisons de House, Friends et Esprits Criminels, en boucle bien entendu. Ne rien faire, rien du tout, simplement laisser le temps s'Ă©couler lentement. PrĂ©voir Ă  nouveau des choses lui semblait Ă©trange, alors qu'elle se rendait compte qu'elle s'Ă©tait habituĂ©e Ă  sa solitude. Elle, la petite chose hypersociable, aimant ĂȘtre seule. Cela prouvait que quelque ne tournait vraiment pas vrai dire, mĂȘme si les concerts Ă©taient le nec plus ultra, elle se disait que, peut importait l'activitĂ©, le simple fait d'ĂȘtre avec lui suffirait Ă  lui faire retrouver ses airs enjouĂ©s habituels et ses sourires. Preuve en Ă©tait Ă  l'instant mĂȘme, alors qu'elle semblait avoir fait disparaitre toute trace de tristesse de ses yeux. En oubliant presque pourquoi elle s'Ă©tait mise en tĂȘte de errer sans but dans les rues de la ville. C'Ă©tait ça, l'effet Alexander T'as raison, j'ai remarquĂ© que t'avais grossi de toutes façons. Y'a du laisser-aller, ça se voit !Elle s'Ă©tait efforcĂ©e d'ĂȘtre aussi sĂ©rieuse que lui, mais son doux sourire en coin trahissait le non-sĂ©rieux de ses propos. ComparĂ©e Ă  beaucoup de demoiselles, elle n'Ă©tait pas vraiment du genre Ă  juger les gens sur leur physique, moins encore Ă  le leur dire aussi directement. Surtout quand c'Ă©tait aussi faux que cela. Surtout qu'elle connaissait assez bien Alex pour savoir qu'il n'Ă©tait pas vraiment du genre Ă  accorder une grande importance Ă  son reflet dans le miroir. Sauf pour les cheveux. Tous les garçons qu'elle cĂŽtoyait avaient une vĂ©nĂ©ration pour leurs propres fait une croix sur les frites, elle dĂ©cida de s'attaquer aux nuggets, tout en continuant sur la lancĂ©e de leur discussion gastronomique. Les pop-corns avaient toujours Ă©tĂ© un pĂ©chĂ© mignon pour elle et cela n'avait Ă©tĂ© qu'en s'amplifiant depuis qu'elle avait un polichinelle dans le tiroir. A vrai dire, elle ne se nourrissait plus que de cela depuis qu'elle Ă©tait de retour Ă  son appartement. Elle remarquait d'ailleurs que ce repas improvisĂ© Ă©tait le premier vrai repas qu'elle s'offrait depuis sa rupture. Étrange...Tout en croquant dans un bout de poulet panĂ©, elle lui demanda d'une petite voix s'il n'avait pas mieux Ă  faire. AprĂšs tout, il aurait pu avoir rendez-vous avec Cendrillon dix minutes plus tĂŽt, et elle aurait Ă©tĂ© celle gĂąchant ses plans en arrivant au mauvais endroit au mauvais moment. C'Ă©tait tellement le genre de la maison, en plus... Sa rĂ©ponse la fit donc sourire, autant par le comique de ses propos que de soulagement Ă  l'idĂ©e qu'elle n'avait pas Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment perturbateur de sa Ça existe pas, les prix Nobel de mathĂ©matiques... fut la seule chose qu'elle trouva Ă  rĂ©pondre au premier abord, d'une petite voix innocente donnant l'impression qu'elle n'avait pas plus de douze ans. A vrai dire, j'avais prĂ©vu de ne rien faire du tout mais bon... Je peux reporter ça Ă  gros, le mĂȘme programme chaque jour. Assez pitoyable, elle devait bien l'admettre. Dans un soupir, elle prit le gobelet de coca pour en boire une petite gorgĂ©e. Ne manquait plus qu'elle boive tout, dĂ©jĂ  qu'elle jouait les ogres Ă  tout dĂ©vorer sur son passage. Reposant le verre en carton sur la table, elle s'essuya rapidement les doigts sur une serviette, pour ensuite aller poser une main sur son gros bidon. Les petits coups qu'elle sentit contre sa paume Ă  ce moment-lĂ  la firent sourire doucement. Bonjour, maman ! ».Mais son sourire disparut bien vite lorsqu'Alexander reprit la parole, lui faisant froncer les sourcils. Elle avait eu la chance -en quelque sorte- de ne pas connaĂźtre le divorce de ses parents, bien que la situation familiale ait toujours Ă©tĂ© compliquĂ©e, et donc d'avoir toujours connu toute sa famille sous le mĂȘme toit avant qu'elle-mĂȘme ne parte Ă  New York. Les divorces et les familles recomposaient restaient un vĂ©ritable mystĂšre pour elle et elle n'arrivait donc pas Ă  imaginer ce que son ami pouvait ressentir en cet instant. Devoir accepter un parfait inconnu comme membre Ă  part entiĂšre de sa famille, cela devait ĂȘtre des plus Ă©tranges, bien C'est... Cool pour elle, j'imagine. Gabrielle n'avait que peu de fois rencontrĂ© la mĂšre d'Alex mais elle se disait que cette femme avait le droit d'ĂȘtre heureuse et amoureuse, comme tout le monde. Il est sympa au moins ? 'Fin, j'imagine que c'est dĂ©jĂ  moins chiant que si vous deviez habiter ensemble mais... C'est elle, beau-pĂšre Ă©tait plutĂŽt la notion qu'elle donnait au pĂšre de la personne avec qui elle sortait. Mais elle savait que, dans la langue anglaise, les deux termes Ă©taient bien diffĂ©rents. Pourtant, elle n'approuvait pas. MalgrĂ© tout, elle gardait une part de romantisme français, Ă  imaginer l'amour Ă©ternel, sans divorce ni remariage. PensĂ©e bien ironique dans son cas, bien entendu, connaissant le contexte amoureux dans lequel elle vivait. Mais tout de mĂȘme...- Tu me prendras comme cavaliĂšre le jour oĂč ils se marient ?Ta gueule, Gaby ? Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Did you take off while I was gone ? ; ALEX Page 1 sur 2Aller Ă  la page 1, 2 Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage

Jesuis un polichinelle est une chanson populaire par Greg Rodarie | CrĂ©e tes propres vidĂ©os TikTok avec la chanson Je suis un polichinelle et explore 2 vidĂ©os rĂ©alisĂ©es par des crĂ©ateurs nouveaux et populaires. TikTok. Upload . Log in . Keyboard shortcuts. Go to previous video. Go to next video. Like video . Mute / unmute video . For You Following LIVE. Log in to follow creators, J’ai appris de Pat de façon que je ne peux mĂȘme pas expliquer. On Ă©tait bien partis, mais Pat nous a amenĂ©s Ă  un autre niveau. Je ne pourrai jamais lui rembourser la dette que j’ai envers lui.» Ces paroles viennent de la bouche mĂȘme de Vincent Kennedy McMahon, grand patron de la World Wrestling Entertainment WWE, tirĂ©es du tout nouveau documentaire sur Pat Patterson que la WWE diffusera sur sa chaĂźne, le dimanche 24 janvier prochain. En raison de ses origines quĂ©bĂ©coises, la WWE m’a donnĂ© en primeur un droit de visionnement, alors que je suis le premier journaliste en AmĂ©rique du Nord Ă  pouvoir regarder cette production. Une belle exclusivitĂ© pour TVA Sports et moi-mĂȘme. C’est d’ailleurs un moment bien choisi par la WWE. En effet, mardi dernier, Pat Patterson, dĂ©cĂ©dĂ© le 2 dĂ©cembre dernier, aurait eu 80 ans. De plus, le 31 janvier prochain, la compagnie prĂ©sentera la 34e Ă©dition du Royal Rumble, un des Ă©vĂ©nements les plus importants de l’annĂ©e et la crĂ©ation de Patterson. Le documentaire, intitulĂ© My Way La vie et l’hĂ©ritage de Pat Patterson», en rĂ©fĂ©rence Ă  la chanson Ă©crite par Paul Anka, mais popularisĂ©e par Frank Sinatra, que Pat aimait tant chanter, est excellent, un joyeux mĂ©lange de rires et de larmes, d’émotions et de rĂ©actions, comme Pat l’aurait voulu et ce, mĂȘme si certaines images vous seront familiĂšres. En 2016, lorsque Patterson, aidĂ© par Bertrand HĂ©bert, a Ă©crit ses mĂ©moires, la WWE avait diffusĂ© sur YouTube un documentaire d’une heure pour aider la vente du livre. On avait tournĂ© avec Pat Ă  MontrĂ©al, Boston et San Francisco, des villes qui ont toutes Ă©tĂ© importantes pour sa carriĂšre. Ce documentaire n’avait jamais Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© sur la chaĂźne de la WWE et a depuis Ă©tĂ© retirĂ© du web. C’est donc en prenant ces images comme toile de fond que la WWE a ficelĂ© cet ouvrage. LĂ  oĂč le tout devient encore plus intĂ©ressant, principalement pour ceux et celles, qui comme moi, ont vu la premiĂšre mouture de ce testament de la vie et de la carriĂšre d’un des plus grands du monde de la lutte, c’est qu’on a ajoutĂ© des images inĂ©dites, de nouvelles entrevues et bien sĂ»r, certains hommages qu’il a reçus lors de son dĂ©cĂšs. On voit, entre autres, Pat entraĂźner de jeunes lutteurs dans l’arĂšne, des images de sa premiĂšre retraite en 2004 ainsi qu’une superbe scĂšne dans laquelle Pat est intronisĂ© au temple de la renommĂ©e de la WWE. Ne pas pouvoir ĂȘtre soi-mĂȘme C’était le 16 novembre 1996, dans une salle de rĂ©ception de l’hĂŽtel Marriott Marquis de New York, bien avant que la WWE ne prĂ©sente cette cĂ©rĂ©monie devant un arĂ©na plein Ă  craquer une journĂ©e ou deux avant WrestleMania. Émotif, Pat, avait dĂ©clarĂ© qu’il s’agissait du plus beau moment de sa vie, qu’il remerciait Vince d’avoir eu confiance en lui et surtout, d’ĂȘtre son ami. Mais ce n’était pas tout. Avant de terminer, c’est la premiĂšre fois que je fais ça, je tiens Ă  partager cet hommage avec quelqu’un et je suis content qu’il soit ici ce soir. Cet homme a Ă©tĂ© un ami Ă  moi pendant plusieurs annĂ©es. Il a Ă©tĂ© un ami, il a Ă©tĂ© un compagnon, il a Ă©tĂ© un pĂšre, il a Ă©tĂ© un frĂšre et mon Dieu, parfois il a Ă©tĂ© une mĂšre! Mais je veux partager cet hommage avec un bon ami, Louie Dandero.» Louie Ă©tait le conjoint de Pat. MĂȘme si c’était un secret de Polichinelle que Pat Patterson Ă©tait homosexuel, il n’en parlait jamais en public. Lorsqu’il est arrivĂ© Ă  San Francisco, le promoteur Roy Shire lui avait dit qu’il avait entendu des choses sur lui, qu’il avait entendu qu’il Ă©tait diffĂ©rent, qu’il Ă©tait gai. Pat avait dĂ» le rassurer, avait dĂ» lui dire qu’il ne lui ferait pas honte. Il aura fini par rester Ă  San Francisco pendant une quinzaine d’annĂ©es. MalgrĂ© ce que pensaient certains promoteurs ou collĂšgues de travail, son talent Ă©tait tel que tout le monde voulait travailler avec lui. Et mĂȘme si la ville Ă©tait plus ouverte aux homosexuels que d’autres villes amĂ©ricaines dans les annĂ©es 1970, Patterson ne pouvait y vivre normalement. Il Ă©tait une vedette lĂ -bas. Alors il ne pouvait s’afficher publiquement avec Louie. Il ne pouvait pas raconter ce qu’il avait fait la veille. Il ne pouvait aller dans un bar gai. Ce n’est qu’en 2014 que Pat parlera publiquement de son homosexualitĂ©. C’était une dĂ©livrance pour lui d’enfin pouvoir en parler. Ce n’est pas que je le cachais. C’est juste que je ne pouvais pas ĂȘtre moi», dira Patterson. Mais Pat trouvait toujours le moyen d’en rire. Une fois, un gars dans la premiĂšre rangĂ©e regarde Ray Stevens et lui crie "Maudit fif!", relate Patterson, avec tout son talent de raconteur. Stevens me regarde et me dit "Si seulement il savait!"» Stevens faisant rĂ©fĂ©rence au fait que l’arbitre et l’annonceur Ă©taient aussi gais. Dans les faits, Stevens Ă©tait le seul hĂ©tĂ©rosexuel dans l’arĂšne! La nouvelle n’avait pas Ă©tĂ© facile Ă  prendre pour son pĂšre, lorsque Pat avait dit Ă  ses parents qu’il Ă©tait amoureux d’un garçon. Son pĂšre ne voulait plus qu’il reste dans leur modeste demeure familiale, lĂ  oĂč il avait grandi avec ses huit frĂšres et sƓurs, dans le quartier Ville-Marie Ă  MontrĂ©al. On Ă©tait dans les annĂ©es 1950. Autres temps, autres mƓurs. Celui que Pat appellera toujours son ami, Louie Dandero, dĂ©cĂ©dera en 1998. Sans Louie je ne pense pas que je serais ici», affirmera Patterson. CrĂ©dit photo WWE D’un quartier pauvre de MontrĂ©al Ă  une compagnie milliardaire! L’histoire a Ă©tĂ© racontĂ©e Ă  plusieurs reprises. NĂ© Ă  MontrĂ©al le 19 janvier 1941, Pat a commencĂ© Ă  aimer la lutte aprĂšs avoir vu Buddy Rogers et Killer Kowalski s’affronter au Forum de MontrĂ©al. Un de ses camarades de classe, Gilles Samson, Ă©tat le fils d’un promoteur de lutte bien connu de ces annĂ©es, Sylvio Samson. Pat a donc commencĂ© Ă  lutter pour Samson, en plus de lutter aux mythiques Loisirs St-Jean-Baptiste. Mais entre la dispute avec son pĂšre, qui, heureusement, aura le temps de faire la paix avec son fils, et le dĂ©sir de vouloir vivre de son mĂ©tier, ce qui Ă©tait trĂšs difficile au QuĂ©bec pour un lutteur local Ă  l’époque, il quitte vers Boston, sans le sou et sans parler un mot d’anglais. De lĂ , Maurice Mad Dog» Vachon, qui l’avait connu au QuĂ©bec, le fait venir Ă  Portland en Oregon. Par la suite ce fut San Francisco, Minneapolis et enfin New York, oĂč Vincent James McMahon, le pĂšre du Vince que vous connaissez aujourd’hui, Ă©tait roi et maĂźtre. AprĂšs quelques annĂ©es comme lutteur, oĂč il deviendra entre autres le tout premier champion Intercontinental, un fait sur lequel le documentaire ne met pas trop d’emphase et Ă  juste titre d’ailleurs, il devient le bras droit de Vince McMahon, vice-prĂ©sident senior, invente le Royal Rumble et cimente sa rĂ©putation de gĂ©nie du monde de la lutte. Rapidement, McMahon fait confiance Ă  Pat et le MontrĂ©alais laissera son empreinte sur tout le produit. Vince et moi, on pensait toujours Ă  la business. Ça devenait tellement gros. Et je voulais toujours trouver une idĂ©e qui n’avait jamais Ă©tĂ© faite. J’aime ĂȘtre crĂ©atif. C’est ma vie!» Plusieurs lutteurs sont d’ailleurs venus tĂ©moigner de l’importance que Pat avait eue dans leur carriĂšre. La liste est impressionnante Roman Reigns, Hulk Hogan, Edge, Dolph Ziggler, John Cena, Daniel Bryan et les deux principaux, ceux pour qui Pat s’est presque battu pour qu’ils soient considĂ©rĂ©s dans la compagnie, Bret Hart et Shawn Michaels, qui affirment tous les deux que sans Pat, ils n’auraient pas eu la carriĂšre qu’ils ont eue. Sans oublier les deux plus grandes vedettes des 25 derniĂšres annĂ©es, Stone Cold» Steve Austin et Dwayne The Rock» Johnson. Il Ă©tait un maĂźtre de la psychologie de la lutte, affirme Austin. Sa plus grande contribution au monde de la lutte, c’est tout le savoir qu’il a partagĂ© avec nous.» Pour The Rock, Pat Ă©tait vraiment spĂ©cial. C’est lui qui avait suggĂ©rĂ© Ă  Vince McMahon de l’embaucher. Je t’aime et je te remercie d’avoir eu foi en moi», dira Johnson lors du dĂ©cĂšs de son mentor. Le QuĂ©bec a sa place Ă  la fin de l’histoire Évidemment, le documentaire n’est pas parfait. C’est une histoire qui pourrait faire l’objet d’une sĂ©rie documentaire. Alors il y a des limites Ă  ce qu’on peut dire en un peu moins de 60 minutes. Entre autres choses, aucune mention de son temps Ă  Minneapolis pour Verne Gagne. TrĂšs peu sur l’équipe qu’il formait avec Ray Stevens et qui Ă©tait considĂ©rĂ©e comme la meilleure Ă©quipe de tous les temps au moment oĂč les deux formaient un duo. Trop peu de choses sur MontrĂ©al. En fait, aprĂšs un peu de plus de 20 minutes, Pat arrive dĂ©jĂ  Ă  la WWE. On ne parle pas du tout de ses segments du brunch du rĂȘve du QuĂ©bec ni de son amitiĂ© avec le GĂ©ant FerrĂ© ou de l’intronisation, faite Ă  sa demande, de Maurice Vachon au temple de la renommĂ©e de la WWE. On ne fait aucune mention de sa maladie qu’il l’accablait Ă  la fin de sa vie, ni de ses amis proches, comme son coauteur Bertrand HĂ©bert, avec qui il a fait plusieurs voyages afin de promouvoir son autobiographie en fait le livre n’est pas du tout mentionnĂ©, pas mĂȘme en images ou Sylvain Grenier, pourtant ancien champion par Ă©quipe de la WWE, qui Ă©tait comme un fils pour Pat. Mais on se rattrape Ă  la fin. On y voit Sami Zayn et Kevin Owens, deux QuĂ©bĂ©cois que Pat apprĂ©cieraient grandement, lui rendre hommage. Il avait une vraie joie de vivre», avait dit Zayn Ă  l’émission Talking Smack. Il a tellement Ă©tĂ© fin et aidant pour moi du moment que je suis arrivĂ©, ajoutait Owens lors d’une vidĂ©o qu’il avait partagĂ©e la journĂ©e de son dĂ©cĂšs. Il aimait vraiment aider notre gĂ©nĂ©ration et la business du mieux qu’il pouvait.» Le documentaire dĂ©bute avec Pat qui entre dans le stationnement du Centre Bell le 4 mai 2015, disant fiĂšrement C’est un rĂȘve qui devient rĂ©alitĂ©!». Le rĂȘve, c’est l’hommage qu’on lui prĂ©senterait ce soir-lĂ . Et le tout se termine au mĂȘme endroit, alors que Pat Ă  la fin de la soirĂ©e avait dĂ©clarĂ© au micro Merci beaucoup MontrĂ©al. I love you. I love you. I love you!» Ce Ă  quoi la foule, dont je faisais partie, lui avait rĂ©pondu Merci Pat! Merci Pat! Merci Pat!» Le documentaire My Way La vie et l’hĂ©ritage de Pat Patterson», que je suggĂšre Ă  tous et Ă  toutes, sera diffusĂ© ce dimanche 24 janvier, sur la chaĂźne de la WWE. Voici un aperçu du documentaire. ECFeGjd.
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